dimanche 12 mars 2023

Par la racine Gérald Tenenbaum



Samuel Willar est un écrivain particulier, spécialisé dans la rédaction d’autobiographies imaginaires, tant pour les morts que pour les vivants. Lorsque son père, qui avait peu d’estime pour ce rapiéçage de vies, disparaît à son tour, un numéro de téléphone et une note manuscrite l’orientent vers une nouvelle commande, émanant d’une bibliothécaire de l’institut Rachi de Troyes. Il apparaît rapidement qu’une enquête s’impose, impliquant un voyage en commun à travers la France, l’Italie, la Méditerranée et au-delà. Chemin faisant, au fil des rencontres et alors que les accents d’un poète révolté font écho aux résonances mythiques de la Mitteleuropa, de multiples racines viennent tour à tour livrer leurs secrets. À l’arrivée, l’avenir est à redessiner dans la lumière d’un regard et le halo du destin.

Mon avis :

J'ai déjà lu cet auteur avec son livre "Les harmoniques" VOIR ICI et comme je reçois par mail ses nouvelles parutions, je me suis permise de lui demander s'il pouvait m'envoyer son dernier livre et il m'a gentiment répondu positivement ! 

Je le remercie très sincèrement ainsi que la maison d'édition Cohen et Cohen pour m'avoir offert cette lecture.

Avec ce livre, j'ai fait la connaissance de Samuel Willar, cet écrivain particulier qui écrit des autobiographies sur demande.

" C'est ainsi, il s'en souvient aujourd'hui puisque ce jour n'est pas comme les autres jours, qu'il est devenu autobiographe pour autrui : choisir les textures, prendre les mesures, programmer les essayages, et, à façon confectionner des vies".

Ce livre relate les recherches que Samuel va effectuer pour réaliser celle de Luce. C'est son père  récemment décédé qui va l'aiguiller vers cette commande.

La rencontre avec Luce va les emmener, lui et elle, à la rencontre de leurs racines et les faire se rencontrer.

" Les sens de Samuel sont en éveil, à fleur de peau, comme ce parfum qu'elle porte et qui lui donne à la fois l'envie de laisser faire et celui de prendre l'initiative.
Il y a si longtemps qu'il ne s'est pas ainsi senti exister. Il en va de sa perception de la vie comme de celle de la respiration, elles ne sont palpables qu'à certains instants privilégiées. Lorsque vie et parfum se conjuguent, l'instant devient magnétique et le temps cristallise. "

Il est en effet beaucoup question des racines familiales et des liens paternels surtout. Luce ne connaissant pas son père.

Clara et Jacques la sœur et le frère de Samuel sont aussi des personnages secondaires très sympathiques dans ce livre avec mention particulière pour Jacques (un homme qui aime les cimetières ne peut que me toucher). 

J'ai aimé que cette fratrie soit mise en valeur dans ce qu'elle apporte à chacun et dans les différences que chacun peut vivre avec ses parents.

Le personnage du père Baruch est un brin énigmatique et fort et même par delà sa mort il reste tellement présent… Imprimant chez ses enfants un lourd héritage…

Dans ce livre la musique classique s'impose en arrière fond, une passion pour Baruch le père encore.

Il y a le théâtre qui s'invite aussi à travers le personnage de Luce et également les traditions et la religion juive qui sont dans les racines des personnages. 

J'ai pris plaisir à suivre Samuel dans cette quête des origines qu'il réalise à côté de Luce. 

J'ai eu un peu de mal sur certaines parties où je sentais bien que je n'avais pas tous les "codes" de bonne compréhension notamment quand Samuel doit se rendre au théâtre pour voir la pièce Dibbouk d' Anski. La culture juive fait partie intégrante de ce livre en étant la culture des principaux personnages de l'histoire.

"Ceux qui n'ont pas reçu leur temps sont piégés dans le temps : où iraient les jours qui n'ont pas été vécus, où iraient les joies, où iraient les peines, et où iraient les enfants qui n'ont pas été engendrés ?" 

Dépassant mes lacunes et mes incompréhensions dans certains thèmes, j'ai apprécié cette histoire dans ce qu'elle raconte des vies qui prennent force dans les racines et aussi dans ce qu'elles développent alors, comme les liens de fraternité et les rencontres d'amour et / ou d'amitié qui constituent les branches de nos vies.

L'écriture de Gérald Tenenbaum est très agréable et poétique

 comme dans mes souvenirs de la lecture "Les harmoniques".

Quant à vous, n'hésitez pas à découvrir la plume de Gérald Tenenbaum 

à travers ce livre et/ou les autres !

"Les mots n'ont plus court. 

Le temps fait une pause.

L'étreinte à la saveur de l'immortalité et le tempo d'une sonate pour violon seul."




Découvrir cet auteur sur Babelio.com

mercredi 22 février 2023

Apaise le temps de Michel Quint


Une libraire, ça crée des dettes. D’argent parfois bien sûr, mais surtout de cœur. Lorsque Yvonne meurt, les souvenirs affluent pour Abdel, un jeune professeur de Roubaix. Il se revoit enfant entre les murailles de bouquins, prêt à avaler tout Balzac sans rien y comprendre. De là à accepter la succession, il y a un pas… que l’inconscient fait à l’aveuglette. Le voici bientôt en butte aux problématiques économiques du métier. Mais aussi aux dangereuses archives photographiques de son aînée. En fouillant les cartons, c’est tout un pan de la guerre d’Algérie qui renaît, entre partisans du FLN, harkis et OAS. En quoi ce passé concerne-t-il les habitués de la librairie ? Sans trop se garder de l’amour, Abdel mène l’enquête.

Généreux avec ses personnages comme avec le lecteur, Michel Quint nous offre un roman sur les racines d’une France multiculturelle, portée par la culture et l’entraide.



"Apaise le temps " quel beau titre ! 

Cette lecture m'a été offerte par Babelio et les éditions Libretto et je les en remercie très sincèrement !

J'ai lu ce livre rapidement tout d'abord parce qu'il est court côté nombre de page et parce qu'en peu de pages néanmoins Michel Quint nous brosse les portraits de différents personnages qui transitent ou ont transité dans cette librairie du centre de la ville de Roubaix.

Si au départ j'ai été un peu décontenancée par certaines tournures de phrases (je n'arrive pas à déterminer ce qui m'a parfois gênée, comme si je n'arrivais pas à comprendre la structure de la phrase et que ça heurtait parfois mon rythme de lecture …) , ce livre a réussi à me plonger dans cette ville tout en faisant connaissance avec certains de ses habitants.

Il y a cette librairie qui a vu tant de personnes et d'histoires. Elle est un héritage, que cette dame, Yvonne, va léguer  à Abdel, fils d'une Oranaise et d'un roubaisien.

Ce jeune professeur l'est devenu un peu et même peut être beaucoup grâce à Yvonne et sa librairie. 

La libraire est là, un testament du passé de ses propriétaires car il y a non seulement les livres mais aussi des photos, des négatifs et des articles de presse, témoins du passé troublé des propriétaires …

Michel Quint va dans ce petit livre nous parler de beaucoup de choses. De la guerre d'Algérie, de toutes les répercutions sur les habitants de Roubaix. 

Il y a le passé et ses dommages collatéraux qui résonnent encore à travers les personnages actuels du livre et il y a aussi le présent avec une belle réflexion sur comment avancer sans les stigmates du passé.

De plus, Michel Quint en profite pour distiller un message à destination des lecteurs quant à l'utilisation des plateformes d'internet ou/ et grosses structures culturelles qui mettent à mal les belles choses d'un bon commerce de proximité, d'une belle librairie où l'humain est l'essentiel par les échanges et la richesse humaine qu'ils peuvent générer.

On a même les sentiments qui s'invitent au cœur de ce livre, avec la tempétueuse Rosa, l'assistante sociale qui travaille dans le même établissement qu'Abdel et qui elle aussi à des liens avec cette librairie et également Zita.

Une lecture que j'ai appréciée avec le seul bémol de certaines tournures de phrases qui m'ont un peu désorientées.

Sinon, poussez la porte de cette librairie, je suis bien sûre que vous apprécierez  de découvrir tous les gens qu'elle réunit pour enfin apaiser le temps !

" Les livres c'est comme les chats, on habite chez eux, pas l'inverse. "



tous les livres sur Babelio.com

dimanche 5 février 2023

Le roi et l'horloger Arnaldur Indridason


Arnaldur Indridason met tous ses talents d’auteur de roman noir mondialement reconnu, sa maîtrise de l’intrigue, du découpage, du rythme de l’action ainsi que du suspense, au service d’un grand roman historique et d’une œuvre littéraire magnifique sur la paternité et sur les relations des hommes qui ne savent pas se parler. 

Au XVIIIe siècle, l’Islande est une colonie danoise, gérée par les représentants de la Couronne qui souvent usent de leur autorité pour s’approprier des biens, en profitant en particulier des lois qui condamnent les adultères à la peine de mort. Le roi Christian VII, considéré comme fou et écarté du pouvoir, traîne sa mélancolie à travers son palais jusqu’au jour où il rencontre un horloger islandais auquel a été confié un travail délicat. Une amitié insolite va naître entre les deux hommes. À travers la terrible histoire du père de l’horloger, le souverain va découvrir la réalité islandaise et se sentir remis en cause par la cruauté qui s’exerce en son nom.

Des ateliers du palais aux intrigues de la cour et aux bas-fonds des bordels de Copenhague, nous accompagnons ces héros dans leur recherche tragique et vitale.

Un grand roman captivant et violent qui émeut le lecteur et le trouble en un crescendo qui va le laisser ébloui et inquiet devant la complexité du monde des sentiments que nous révèle Arnaldur Indridason. 


Un chef d’œuvre créé à la Renaissance repose en pièces détachées dans les sous sol du palais du Roi à Copenhague, on décide de confier la reconstruction de l’extraordinaire horloge astronomique à un horloger islandais taciturne et parait-il habile. Le Roi Christian VII s’ennuie et va voir la progression du travail, il questionne cet homme sur sa vie en Islande, il entend une histoire terrible dans laquelle ses représentants appliquent des lois qui pourraient le remettre lui-même en question. Une sorte d’amitié commence à se nouer entre ces hommes qui n’avaient aucune chance de se rencontrer.

Des ateliers du palais à la Cour et aux bas fonds des bordels de Copenhague nous accompagnons ces héros dérisoires et fragiles dans leur recherche tragique et vitale. 


 #LeRoietlhorloger #NetGalleyFrance

Mon avis : 

J'ai déjà lu cet auteur dans la catégorie polars avec La femme en vert lu en 2010, une lecture qui me reste en mémoire et que j'avais énormément appréciée ma première lecture d'Indridason (waou 12 ans ...) et également "La voix" en 2016, Didicacé au QDP à Lyon la même année.

Je voulais le lire plus souvent et bien voilà presque 7 ans pour un nouvel opus de cet auteur.

Si le livre de l'auteur n'est pas un polar cette fois et si le célèbre Erlendur ne se trouve pas entre les pages, on sent néanmoins la touche Indridason dans le sens ou encore là l'histoire navigue entre le passé et le présent, et où deux histoires sont enchâssées l'une dans l'autre.

J'ai été happée par le récit. Il faut dire que nous avons une histoire dans l'histoire en quelque sorte.

C'est Jon Sivertsen l'horloger islandais qui va nous embarquer dans le récit de son histoire et particulièrement celle de ses parents.

Jon s'est lancé dans la restauration d'une très ancienne horloge très endommagée, trouvée dans les réserves du palais royal de Christiansborg. 

C'est ainsi que dans la salle où il œuvre à restaurer cette magnifique horloge qu'il va croiser le Roi.

Le Roi curieux de cette restauration va très vite interroger Jon sur plus que cette restauration mais sur sa vie. On sent le Roi très isolé et Jon va occuper son ennui et se confier en racontant son histoire.

Jon va alors nous raconter ce qui l'a poussé à devenir horloger puis va dérouler l'histoire de sa vie et plus particulièrement le destin tragique de ses parents. 

On va partir sur ces terres islandaises et découvrir la vie rude des ses habitants et également de la domination danoise qui ne fait pas dans la dentelle dans l'application de loi pour le moins extrêmes.

Ainsi le Roi va-t-il être fort bousculé par cette histoire qui résonne terriblement en lui, car il se rend compte de la cruauté des lois que son père faisait appliquées sur les terres d'Islande. 

Si je me suis attachée à la restauration de cette horloge, j'ai particulièrement apprécié le récit de toute l'histoire des parents de Jon : Gudrun et Sigurdur. De leur rencontre à leur fin de vie terrible.

J'ai lu ce livre en tournant les pages à la vitesse d'une trotteuse, voulant connaitre le déroulé de ces destins tragiques, même si nous savons dès le départ que ses deux parents sont morts…C'est d'ailleurs extrêmement bien fait dans ce sens. 

Je me suis aussi intéressée à la restauration de l'horloge qui entraine Jon dans bien des rencontres et découvertes.

J'ai un peu moins accroché aux répercussions dans la vie du Roi qui m'a un peu agacé dans ses réactions toutes royales … 

A un moment, j'ai eu un peu de mal avec les différentes filiations mais ça n'a pas entaché ma lecture.

Une lecture qui m'a beaucoup plu, qui m'a beaucoup touchée et émue, bousculée aussi... 

Une lecture que je vous conseille vivement ! 

Merci à NetGalley et aux Editons Métailié pour cette lecture 

qui encore une fois place Arnaldur Indradison 

dans les auteurs que j'apprécie beaucoup

J'espère le relire prochainement, quand, ça c'est une autre histoire ...



"Qu'est-ce donc que le temps. Ce serait mentir que d'affirmer que Jon ne s'était pas penché sur la question, tant il avait passé d'heures de sa vie à explorer les mécanismes destinés à la mesure du temps. il en avait mis certaines en route pour la première fois, il en avait réparé d'autres pour les faire repartir lorsqu'ils s'étaient arrêtés, il en avait réglé d'autres encore qui avançaient ou retardaient, et il en avait démonté certains entièrement avant de les remonter comme il le faisait maintenant avec l'horloge d'Habrecht. Mais c'était une autre affaire , beaucoup plus complexe, de répondre aux interrogations sur la nature même du phénomène, et il était dans l'embarras face à la question que le souverain avait posée comme incidemment, en passant."


dimanche 22 janvier 2023

Bilan 2022 de mes lectures !

Un bilan de mes lectures sous la forme de 14 questions. 

J'ai manqué l'année 2021 alors hop hop voilà mon bilan 2022 !


1- Ma première lecture de l'année 2022

Nell'acqua de Lorenzo Mattoti


"Je redémarre mes lectures 2022 en mettant toujours à l'honneur l'art qui a déjà marqué mon année 2021 (si j'ai le temps je vous ferai un petit bilan).

Un beau livre dont je pourrais contempler la belle couverture, caresser les pages et m'inspirer.

Merci à Babelio et aux éditions Casterman 

pour ce très beau cadeau inspirant et sensuel."

2. Le livre que j'attendais à tout prix

Il s'agit en fait des 5 livres composants "Le poids des secrets" de Aki Shimazaki

Je ne vous ai pas parlé de cette merveilleuse lecture pourtant, cette pentalogie est un petit bijou d'émotion que je ne peux que vous conseiller ♥

Une très belle lecture émouvante qui m'a fait pleurer.

Ces livres parlent des secrets de famille et de la place des pères.










                          3. Un auteur découvert cette année 2022

Je dirais plus des auteurs que je voulais découvrir depuis un moment et que j'ai enfin lu.

Côté auteure féminine,  il y a Ogawa Ito et "La papèterie Tsubaki" (non chroniqué) et du côté auteurs masculins, il y a Maxence Fermine, pas avec son plus célèbre livre Neige mais avec "La théorie des étoiles filantes" et David Foenkinos avec "Charlotte" (non chroniqué encore…).

                          4. Un livre sur les conseils d'un blogueur 

C'est mon amie blogueuse Keisha qui ici peut et même doit être mise en avant ♥

C'est toujours un bonheur ce qu'elle nous fait découvrir sur son blog.

Et le livre " Le chemin des estives"  de de Richard Wright

Comme je ne l'ai pas chroniqué (oullalaallal mais Mme Didi que faites vous sur votre blog !) je vous invite à lire son billet sur son blog "En lisant en voyageant" qui m'a donné envie de le lire et de ne pas le regretter du tout. Une belle lecture.

                                 5. Un livre dont l'écriture m'a ébloui 

" Cent million d'années et un jour " Jean-Baptiste Andréa (voir sur Babelio les avis

et "Je chante et la montagne danse" Irène Solà

"Je suis friande des récits mêlant poésie, mythologie, légendes et histoires humaines au cœur de paysages façonnant les êtres, ainsi cette masse critique privilégiée a été pour moi une vraie belle découverte. J'ai trouvé l'écriture inventive.

J'ai pensé aussi à l'écriture de Jón Kalman Stefánsson, cet écrivain que j'aime beaucoup c'est une bonne référence pour moi.

L'histoire n'est pas linéaire et on peut ne pas aimer, ce n'est pas mon cas.

Cette belle lecture résonnera longtemps en moi. C'est une ode magnifique faite aux montagnes des Pyrénées. Ces montagnes qui ont su ravir mon cœur ♥ "

6. Un livre décevant 

" L'espion qui aimait les livres" de John Le Carré (enfin presque puisque ce livre a été édité par son fils...)

"Toujours est-il que au final, je n'ai pas tellement aimé cette lecture. Tout d'abord, pour son côté un peu "non finalisé ". Je n'aime pas ne pas tout comprendre dans une histoire, et là les zones d'ombres étaient un peu trop nombreuses à mon goût et elles ont gâché ma lecture"

7. La plus belle couverture  

Celle de "L'or dans les collines" de C Pam Zhang


8. Le livre que je n'aurais pas lu si 

"Luna" de Serena Guiliano si je n'avais pas visité Naples cette année. Cette ville si populaire, si étonnante, foisonnante 


" Naples, c'est une chanson d'amour... Si tu sais l'écouter, elle te prend aux tripes, elle te console, elle te berce. Même si tu perds tout, tu auras toujours la richesse d'être né ici."

 Voir les avis sur Babelio en cliquant sur le lien du titre

 du livre, encore une lecture non chroniquée...Oups

9. Le plus gros livre de l'année 

"Ton absence n'est que ténèbres "   : 608 pages !

 #Tonabsencenestqueténèbres #NetGalleyFrance

Pas de challenge pavé cette année pour moi, mais encore des lectures sur ma liseuse grâce ici à NetGalley ♥ Ainsi le livre est moins lourd mais on a du mal à appréhender sa progression dans le livre.

                                    10. Le meilleur personnage de l'année 

Charles Wright qui nous livre dans "Le chemin des estives" son cheminement dans sa foi et son humanité en étant le vrai narrateur de sa vraie histoire et chemin de vie

                                        11. Le prix littéraire lu cette année 

"Charlotte" de David Foenkinos 

12. Le livre le plus dépaysant 
Ce livre est une petite pépite d'émotions où dans un court espace Pila Quintana nous parle de maternité, de mal de vivre, d'amour, tout ceci dans le décor sauvage et rugissant de la côte océanique Colombienne
" Face à elle, il n'y avait que la jungle, silencieuse, tranquille comme un monstre qui vient d'avaler sa proie. Damaris retourna à la cabane, mis ses grandes bottes de caoutchouc, prit la machette et la lanterne, et s'avança dans les broussailles, dans la direction des chiens. A aucun moment elle n'eut peur de tout ce qui l'effrayait habituellement dans cette jungle : l'obsurité, les équis, les bêtes sauvages, les morts, les défunts Nicolasito, Josué et le senor Gene, les fantômes dont elle avait entendu enfant... Elle ne s'étonna pas non plus de son courage. Elle ne pensait qu'à une seule chose : le chienne était en danger et elle devait la sauver."

13. Ceux dont je n'ai pas parlé ici et pourtant 

" La mort nomade " de Ian Manook

" Les bottes suédoises " de Hening Mankell

" Charlotte"  de David Foenkinos

" La papèterie Tsubaki"  de Ogawa Ito

" Le poids des secrets " Aki Shimazaki

" Luna " de Serena Giuliano

" Le chemin des estives " de Charles Wrigth

" Le gardien de phare " Catherine Hernany-Vieille

" Cent Million d'années et un jour"  de Jean Baptiste Andréa

" A la rencontre de notre arbre sœur " de Valérie Thévenet et Isabelle Fournion (mais je vous en parlerai sans doute)

Côté chiffre pas moins d'une trentaine de livres 

sont à mon actif cette année 2022 

Par contre, beaucoup de mes lectures n'ont pas eu droit 

à leur billet sur mon blog et/ou sur Babelio.

Cette année aussi j'ai moins lu en numérique.

Je tenais à vous remercier pour tous les partages et échanges sur nos lectures et autre plaisir.

Merci notamment aux sites de Babelio et NetGalley qui me gâtent très souvent leurs des masses critiques ou partenariat

Et bien évidemment à tous les blogueurs et blogueuses ou visiteurs de "Mes curiosités"  !

Oui un million de mercis à vous les lecteurs de mon modeste blog que j'ai un peu délaissé je trouve ...

Et pourtant, j'ai cette année dépassé les 1 million de vues depuis sa création  !