mercredi 31 janvier 2024

Les Parias Arnaldur Indridason



#LesParias #NetGalleyFrance

Une veuve trouve un vieux revolver dans les affaires de son mari et l’amène à la police. Une vérification démontre qu’il a été utilisé pour un meurtre non résolu depuis de nombreuses années. Kónrad, détective à la retraite, s’y intéresse car son père a eu un revolver similaire…
Kónrad apparaît dans toute son ambiguïté morale, la soif de vengeance le domine mais il résout les crimes restés sans réponses claires dans ses romans précédents, et nous révèle la dureté de la société islandaise à l’égard de ceux qui en dévient. Il découvre peut-être, enfin, qui est l’assassin de son père. De beaux personnages, de vrais méchants
Un véritable roman noir en pleine tempête hivernale.


Mon avis  :

Une lecture que j'aurais dû faire de façon moins découpée …

Comme toujours avec l'auteur, (que je commence un peu à connaitre : 3 titres à mon actifs et de 4 avec celui-ci) on navigue entre passé et présent dans cette histoire.

Ici, les frontières temporelles ne m'ont pas paru très limpides mais le plus difficile a été d'intégrer tous les personnages et les rapports entre eux.

Lors de ma lecture, j'ai eu l'impression de prendre "le train en route" .  Pourtant je n'ai pas lu dans la 4ème couverture que ce livre était le dernier d'une série.  J'aurais dû me renseigner plus avant, mais parfois dans le choix des partenariats, je fonce tête baissée et le nom de l'auteur semblait me suffire.

Lire ce livre indépendamment des 4 autres est à mon sens pas une très bonne chose et j'ai manqué d'éléments pour "raccrocher quelques wagons". 

J'ai d'ailleurs dû remonter le fil de ma lecture (en numérique qui plus est) pour reconnecter quelques fils.

Lecture en demi teinte donc, vous l'aurez compris. Pourtant l'auteur sait nous brosser le portrait de singuliers et/ ou méchants personnages et nous faire rentrer dans la société islandaise Il sait aussi nous faire ressentir la saison de l'hiver là bas.

Konrad est le personnage principal et j'aurais aimé en savoir plus sur lui (les lecteurs des 4 premiers tomes en savent forcément plus eux !)

Je ne peux pas vous dire de ne pas le lire. Non, mais je vous invite à découvrir la série sur Konrad dans l'ordre afin de mieux appréhender son histoire personnelle (je pense que c'est préférable).



Merci à NetGalley pour ce partenariat et également aux Editions Métaillié 

 

samedi 27 janvier 2024

La boule ! Atelier d'écriture n° 442

 

Oh purée, j'ai les boules, enfin la boule je devrais dire

Ce satané artiste en vogue en ce moment, m'en a calé une, direct sur mon ventre de marbre !

Et me voilà figée dans cette pose lascive et douce alors que je bouillonne de l'intérieur !!!

Qu'on admire mes drapés, que l'on s'y fonde dedans plutôt !

Je ne suis pas lisse, qu'on se le dise !

Ni au dedans, ni au dehors !

Argl, il me faut de la douceur ! Oui de la douceur !!!

Je devrais peut être faire mieux connaissance avec l'artiste 

de la sphère moderne et bleue qui est posée là sur moi

Ses intentions ne sont peut être pas si énervantes après tout

Mais bon si cette boule peut être retirée, 

Vous savez bien que je ne suis pas tant de marbre que ça !

Je vous en serais vraiment gré, éternellement !


Didi


Participation à l'atelier d'écriture n°442 chez Leiloona 

 

dimanche 7 janvier 2024

Hyacinthe et Rose François Morel et Martin Jarrie et Bonne année 2024 !

 



C’est bien simple : Rose et Hyacinthe, mariés depuis quarante cinq ans, ensemble depuis toujours, ne s’entendaient sur rien. Hyacinthe et Rose. Rose et Hyacinthe. Hyacinthe était coco, Rose était catho. Hyacinthe aimait boire, Rose aimait manger. Hyacinthe aimait la bicyclette, la pêche à la ligne, le vin rouge, la belote et les chants révolutionnaires. Rose préférait les mots-croisés, le tricot, l’eau de Mélisse, les dominos et les cantiques.
Hyacinthe aimait traîner… À table, au lit, au bistrot, avec les copains, sur un banc, dans un champ, sur les talus, à observer les nuages… «Tu n’es qu’un Père Traînard» lui disait Rose qui était toujours la première debout, la première couchée, la première assise à table, la première levée de table, le repas à peine terminé déjà devant l’évier à nettoyer sa vaisselle. «Madame Gonzales» l’avait surnommé Hyacinthe. En souvenir de Speedy.
Ils avaient dû s’aimer mais c’était il y a longtemps. Il est même probable qu’ils aient pu faire l’amour. L’existence d’une descendance de douze enfants, de neuf petits enfants le laisserait fortement supposer. Moi, j’étais un de ces neuf…

François Morel

Un très joli cadeau de mon sympathique site de lecture préféré, j'ai nommé BABELIO ♥

Masse critique graphique du mois de décembre 2023 j'ai eu le bonheur de recevoir ce très bel album ! 

Merci vraiment car j'ai pu commencer mon année 2024 avec cette belle lecture ♥

Mon avis :

Ce livre est un très bel album, d'un format atypique car très grand. J'imagine qu'il est du même format que les peintures originales de Martin Jarrie.

La couverture est même texturée comme pour donner cette belle impression que peut donner la peinture.

Une tulipe rose et blanche sur fond bleu nous invite à tourner la couverture et de découvrir le texte de François Morel et toutes les fleurs qui vont parsemer les pages.

Le texte de François Morel est emprunt d'une douce poésie nostalgique.

C'est son beau regard d'enfant qui se pose sur le couple de ses grands-parents.

C'est tout une époque qui se dresse ici à travers ce couple qui partage son amour des fleurs et de leur jardin.

François Morel nous le dit : 

"Tous les souvenirs, toutes les sensations, toute la connaissance, toutes les émotions que je garde de mes grands-parents sont liés aux fleurs. Toutes mes pensées..."

J'ai profondément aimé cet album. Il a éveillé le souvenir lointain des moments passés avec mon grand-père maternel qui a toujours travaillé la terre puisqu'il était ouvrier agricole. 

Et puis les fleurs ce sont tant de bons souvenirs et aussi des fleurs qui accompagnent toujours ma vie.

Le texte est tout en tendresse avec une pointe d'humour. La signature de François Morel.

Merci d'avoir eu la belle idée de vous associer au peintre Martin Jarrie pour nous offrir ce beau mélange. 

Ce texte connait en fait plusieurs vies car c'est aussi le texte d'un spectacle.

Merci encore à Babelio et ses masses critiques fabuleuses.

Merci aux deux auteurs de m'avoir offert ce beau bouquet multicolore aux senteurs nostalgiques d'un  temps passé qui perdure dans les beaux souvenirs.

Il ne manque plus que les parfums qui pourraient réveiller encore plus, 

tous les bons sentiments de ces instants doux des temps d'antan.



Je profite de ce premier billet sur mon blog pour vous souhaiter 

Une belle et heureuse année 2024 ! 

Que celle-ci vous apporte la santé, la joie, 

les découvertes et les partages. 

De la douceur et de l'amour ♥

et tout ce qui vous plaira !

Merci à tous de me lire un peu ici ♥