dimanche 27 novembre 2016

La première revue d'art DADA sur Paul Klee


Et si l'on écoutait la peinture ? Paul Klee (1879-1940) a créé une œuvre en marge de tous les courants de l'art moderne. Un univers poétique, fait de formes et de signes en apesanteur, où l'on croise des villes colorées et des sorcières biscornues, des chats malicieux et des plantes mystérieuses. Rêvant des choses invisibles, Klee nous révèle les battements de cœur du monde. SOURCE BABELIO

Mon avis :

Revue lu dans le cadre d'une masse critique Jeunesse chez Babelio, merci merci 

Merci aussi à la Revue Dada 



Encore de l'art après "Le sexe" et un peintre que je connais peu mais que j'avais envie de connaitre mieux.

Paul Klee c'est dans mon esprit un tableau que j'ai en reproduction et que je ne me lasse pas d'admirer. Je l'ai dans ma chambre depuis très longtemps et en arrivant dans ma nouvelle maison c'est lui qui m'a inspiré au niveau des couleurs ! 

J'adore me perdre dans ce tableau les paysages se composent et se décomposent à ma guise.

Saint-Germain près de Tunis Paul Klee 1914

Mais revenons à cette revue.

Celle-ci est destinée à la base aux enfants mais une adulte comme moi peut largement l'apprécier !

Quand je dis "comme moi", je dis curieuse et intéressée par l'art en général. (ainsi je suis sure que ce peut être votre cas)

Cette Revue ce compose de divers chapitres en voici le sommaire :

Ses années de jeunesse ; Vers la couleur ! ; Klee et le Bauhaus ; Le langage des formes ; Le rythme dans le pinceau ! ; Le théâtre de marionnettes de Klee ; Tout Klee en une œuvre 



On a également un ABCD'art et des ateliers artistiques proposés pour des enfants en rapport avec le style de l'artiste. Je les garde en tête pour en faire un. 

La revue se termine par de l'actualité artistique.

Cette revue est très agréable, elle propose une revue d'art sur cet artiste et nous donne des Klee (clés)  pour mieux le comprendre et l'appréhender.


Les reproductions des tableaux sont bien présentées, datées et nommées. On a une bonne explication du travail de l'artiste.

Paul Klee Ad Parnassum 1932


J'ai pour ma part appris des choses sur cet artiste 
et j'ai découvert un peu plus ses œuvres.

Masque= comédien - 1924

Une Revue que je recommande à vous et à vos enfants !


Vous pouvez piochez allégrement dans le catalogue de  la Revue Dada !

Bonne pioche ♥ 




dimanche 20 novembre 2016

Bon rétablissement Marie-Sabine Roger


Vieil ours bourru et solitaire, Jean-Pierre se retrouve immobilisé à l'hôpital pendant des semaines, après un accident bien étrange. Veuf, sans enfants ni chien, il est à la retraite depuis sept ans et enrage d'être ainsi bloqué, privé de sa routine, contraint de côtoyer des inconnus qui le voient diminué, en pyjama. Pourtant, sans quitter son lit, il va faire des rencontres inattendues qui bousculeront son égoïsme.
Une galerie de personnages truculents et attachants, une écriture pleine de malice, un humanisme généreux, voilà la posologie de ce roman roboratif - porté à l'écran par Jean Becker (2014) avec Gérard Lanvin dans le rôle principal - qui a reçu le prix des lecteurs de L'Express.

Née en 1957 près de Bordeaux, Marie-Sabine Roger se consacre à l'écriture. Elle est notamment l'auteur aux éditions du Rouergue des romans La Tête en friche (2008), traduit dans une demi-douzaine de langues et adapté au cinéma par Jean Becker (2010, avec Gérard Depardieu et Gisèle Casadesus), Vivement l'avenir (2010) et Trente-six chandelles (2074).

Mon avis :

Parfois dans la vie on a besoin de légèreté. Avec cette auteure je sais que c'est du bonheur alors je me suis procurée ce joli "petit" livre aux Éditions Babel.

Et oui, un petit livre de Marie-Sabine Roger et hop d'un coup on se sent mieux, surtout quand on accompagne sa lecture de madeleine au citron !

Avec cette auteure, si à la base les personnages ne sont pas tip top, leur humanité remonte toujours vite à la surface et ça fait un bien fou.

Dans cette histoire on fait la connaissance de Jean-Pierre, il est cloué au lit suite à un accident dont il n'a aucun souvenir. On va se retrouver avec lui, immobilisé et amoindri dans une chambre d'hôpital.

Marie-Sabine Roger nous dresse le portrait d'un vieux bougon, solitaire mais dont la carapace va vite s’attendrir.

J'ai bien aimé ce bonhomme, il est attachant. Et d'ailleurs à l'hôpital il va très vite attirer bien des personnages.

Ces personnages secondaires vont être sous le charme de cet homme, les personnels soignants, un policier menant l'enquête sur les circonstances de son accident, le jeune étudiant sauveur et la jeune fille qui traine son adolescence dans les couloirs...

Jean-Pierre est peut être bourru mais au fond bienveillant. Marie-Sabine Roger a cette faculté à trouver toujours le meilleur chez ses personnages et ça fait du bien au moral. 

Le milieu médical en prends pour son grade, surtout chez les médecins.


Et puis quand on est en convalescence le temps est long alors notre sexagénaire va en profiter pour se remémorer son passé et sa vie en essayant d'écrire ses mémoires. Et de faire comme un état des lieux de sa vie.

" Il m'arrive parfois de verser ma larmette.
C'est de l'incontinence de mémoire, de l'énurésie de sentiments. "

Un petit livre qui a tout d'un grand pour son côté positif et son humanité. Toujours de l'humour et le sens de la formule. Et notre société bien épinglée par cette auteure.

J'ai passé un bon moment en compagnie de Monsieur Fabre et pourtant j'aime pas trop les hôpitaux (enfin comme tout le monde...).

Alors chers amis, n'hésitez pas à venir lui tenir compagnie
sous des dehors un peu ronchon, il a un humour décapant,
et c'est bien l'essentiel  !
Et en plus il aime les chats alors ...

 
      
 "Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait " Sinistre connerie ! ...
La santé on y pense quand on ne l'a jamais eue, ou quand elle s'effiloche.
La vie on s'y accroche lorsqu'on est en danger.
La jeunesse on en parle toujours au passé.
"Si jeunesse savait" , il n'y aurait ni actes gratuites ni tireurs de plan fou sur comète lointaine. Tout serait prévu, planifié, encadré. On ne prendrait que les paris joués d'avance. Du coup, on aurait plus le plaisir de gagner. On se ferait chier, et c'est tout. Autant ne rien savoir, sinon la perspectives des échecs à venir nous décourageraient. Et connaître ses bonheurs avant, ce serait comme ouvrir ses cadeaux de Noël en novembre. On aurait le cadeau quand même et pourtant ça n'aurait pas du tout la même valeur.
Si vieillesse pouvait" elle continuerait sur la même lancée, sans recul, sans sagesse. Toujours creuser le même sillon, s'embourber dans la même ornière. Sans jamais dételer, bien cramponné aux rênes. Ne jamais rien lâcher, comme une vieux dictateur.
C'est parce qu'on ne peut plus faire certaines choses qu'on passe à autre chose. Bien obligé. La vie nous pousse droit devant, pas d'aire de repos, ni de rond-point pour faire demi-tour.
En avant le compte à rebours. P167-168
  
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