Il n'est jamais entré dans un musée, il ne lisait que Paris-Normandie et se servait toujours de son Opinel pour manger. Ouvrier devenu petit commerçant, il espérait que sa fille, grâce aux études, serait mieux que lui.
Cette fille, Annie Ernaux, refuse l'oubli des origines. Elle retrace la vie et la mort de celui qui avait conquis sa petite «place au soleil ». Et dévoile aussi la distance, douloureuse, survenue entre elle, étudiante, et ce père aimé qui lui disait : « Les livres, la musique, c'est bon pour toi. Moi, je n'en ai pas besoin pour vivre. »
Ce récit dépouillé possède une dimension universelle.
Mon avis :
Rendez vous manqué avec ce livre.... Une distanciation qui m'a laissée froide ...
Un livre offert par Jacky lors des deux ans de son blog "Jack se livre", merci !!!!
Mais concernant ce livre je ne m'attendais pas à cette froideur, ce jugement distancié et sans complaisance.
Mais concernant ce livre je ne m'attendais pas à cette froideur, ce jugement distancié et sans complaisance.
Aucune douceur et cette distance effrayante, ce regard sur d'où elle vient n'est pas assez fait de douceur...
Un portrait de père comme sur papier glacé, lisse et sans liens même celui du cœur. On ne montrait sans doute pas ses sentiments à l'époque, ça ne se faisait pas ... Mais quand même il y a de belles choses en enfance dans l'ensemble...
Si c'est un exercice, si c'est une sorte de constat, il est troublant de froideur et de distance...
Les classes sociales sont parfois distantes, mais se dissocier de ses propres parents à ce point là dans ce portrait m'a dérangé et je n'ai pas compris "l'exercice" auquel se plie l'auteure. Un exercice de type observation sociale...
Je voudrais dire, écrire au sujet de mon père, sa vie, et cette distance venue à l'adolescence entre lui et moi. Une distance de classe, mais particulière, qui n'a pas de nom. Comme de l'amour séparé.
Je tenterais à l'occasion un autre livre d'Annie Ernaux en espérant être plus touchée que pour celui-ci ! L'auteure a décliné la tentation du romanesque et moi j'aime quand les histoires sont un peu plus douces quand elles traitent de souvenirs ...
décision ferme d'un écrivain qui décline la tentation du romanesque
et l'affirme dès les premières pages de son récit: "Depuis peu, je sais
que le roman est impossible. Pour rendre compte d'une vie soumise à la
nécessité, je n'ai pas le droit de prendre d'abord le parti de l'art, ni
de chercher à faire quelque chose de "passionnant" ou d'"émouvant". Je
rassemblerai les paroles, les gestes, les goûts de mon père, les gestes
marquants de sa vie, tous les signes objectifs d'une existence que j'ai
aussi partagée."
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/1983-la-place-par-annie-ernaux_810659.html#O09DEAlpg5Y6v6Ze.99
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et l'affirme dès les premières pages de son récit: "Depuis peu, je sais
que le roman est impossible. Pour rendre compte d'une vie soumise à la
nécessité, je n'ai pas le droit de prendre d'abord le parti de l'art, ni
de chercher à faire quelque chose de "passionnant" ou d'"émouvant". Je
rassemblerai les paroles, les gestes, les goûts de mon père, les gestes
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aussi partagée."
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et l'affirme dès les premières pages de son récit: "Depuis peu, je sais
que le roman est impossible. Pour rendre compte d'une vie soumise à la
nécessité, je n'ai pas le droit de prendre d'abord le parti de l'art, ni
de chercher à faire quelque chose de "passionnant" ou d'"émouvant". Je
rassemblerai les paroles, les gestes, les goûts de mon père, les gestes
marquants de sa vie, tous les signes objectifs d'une existence que j'ai
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que le roman est impossible. Pour rendre compte d'une vie soumise à la
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de chercher à faire quelque chose de "passionnant" ou d'"émouvant". Je
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que le roman est impossible. Pour rendre compte d'une vie soumise à la
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