mercredi 24 août 2011

En avant, route ! Alix de Saint-André

Lecture sur balcon Hautes Alpes Didi août 2011

"Alix de Saint-André a pris trois fois la route de Compostelle. La première fois, elle est partie de Saint-Jean-Pieds-de-Port, sur le chemin français, avec un sac plein d'idées préconçues, qui se sont envolées une à une, au fil des étapes. La deuxième fois, elle a parcouru le chemin anglais depuis La Corogne, lors d'une année sainte mouvementée. L'ultime voyage fut le vrai voyage, celui que l'on doit faire en partant de chez soi. Des bords de Loire à Saint-Jacques de Compostelle, de paysages sublimes en banlieues sinistres, elle a rejoint le peuple des pélerins qui se retrouvent sur le chemin, libérés de toute identité sociale, pour vivre à quatre kilomètres-heure une aventure humaine pleine de gaieté, d'amitié et de surprises. Sur ces marcheurs de tous pays et de toutes convictions, réunis moins par la foi que par les ampoules aux pieds, mais cheminant chacun dans sa quête secrète, Alix de Saint-André, en poursuivant la sienne, empreinte d'une gravité mélancolique, porte, comme à son habitude, un regard à la fois affectueux et espiègle. Source EVENE"

Alix de Saint-André




Quelques informations générales sur le chemin de Compostelle :  

WIKIPEDIA

Sinon il y a de nombreux sites sur le chemin ... enfin la toile, qui parle du chemin !
Taper "Chemins de Compostelle" sur un moteur de recherche vous trouverez votre bonheur !

Sans compter les guides et livres divers.

Voici mes livres en plus de celui-là sur ce sujet :

Un livre d'aquarelles souvenirs du chemin de Jacques Dary
Livre lu en 2000 quête spirituelle de l'auteur


Mon avis :

J'avais remarqué ce livre à sa sortie en broché et j'ai attendu sa sortie en poche pour me le procurer !



Je n'ai jamais fait le chemin de Compostelle peut être parfois quelques bouts de ci delà remarquant au passage la fameuse coquille gravée sur des bâtiments ou indiquée sur des panneaux directionnels  !


Didi Saint Jean Pied de Port 2004
Ce pèlerinage m'a toujours attiré, je ne sais si un jour je me mettrais en route, mais franchement pourquoi pas, j'espère en avoir l'opportunité un jour.

"La porte est ouverte à tous,
aux malades et aux bien portants,
pas seulement aux catholiques,
mais aussi aux païens, aux juifs, aux hérétiques, 
aux oisifs et aux vains ;
en bref, aux gens de bien comme aux profanes."

Poème anonyme du XIIIème siècle


Ce qui m'attire dans ce chemin :

Avancer à son rythme, puiser en soi assez d'énergie et de volonté, découvrir des jolis coins, de magnifiques édifices religieux, par le seul moyen de la marche.
Rencontrer des gens, partager, et se découvrir car je n'envisage pas le chemin comme quelque chose de réalisé dans la solitude. Je n'aurais pas forcément une approche de pèlerine religieuse ... Même si les rencontres avec l'autre et avec moi même seraient empreints de ma culture catholique pas très pratiquante...

Mais revenons au livre, voilà que je m'égare déjà sur ce chemin !

Je l'ai lu d'une traite tant j'ai aimé ce qu'Alix de Saint-André nous fait partager ! Un rythme effréné plus que les 4 pages à  l'heure !


Ce n'est pas un chemin vide, ni triste, bien au contraire et c'est une vision moderne du pèlerinage !

Elle réussie à nous faire rire et nous entraîne aussi sur des chemins plus intérieurs et tristes.

De plus comme elle a fait le chemin plusieurs fois, ses pèlerinages successifs lui apportent à chaque fois de nouvelles rencontres, de nouveaux défis personnels et même de la sagesse !

Et puis j'ai aimé que ce soit le chemin et non le but qui finalement soit l'essentiel !

Un peu comme la quête du bonheur dont on dit qu'il est le chemin lui même et non un but.

"Arriver n'était pas le but : c'était une illusion. Je n'en avais tiré aucune leçon de sagesse : 
de vifs souvenirs et des pans entiers d'oubli" 

Page 116,  réflexion d'Alix de Saint-André avant de reprendre le chemin avec Raquel un sacré petit bout de femme avec les défauts de ses qualités ;-) et de se mettre enfin à l'écriture concernant le chemin

Toutes ces rencontres je les ai aimées avec comme Alix quelques sentiments plus tendres pour certains, des connivences se créent sur le chemin.

Raquel bien sur, mais aussi Pascal et son âne Pompom  et les 7 maris d'Alix : Paco, Carlos, Rodrigo, Juan, David, Santo et Chris !

Le chemin est vraiment fait de ses pèlerins et ses pèlerins font le chemin ! 


ATTENTION CE LIVRE DEVIENT UN LIVRE VOYAGEUR !!!


Comme depuis longtemps je trouve le principe de livre voyageur formidable et bien je vais mettre mon livre sur votre chemin !

Demandez le moi via les commentaires ou par mail ! (Règles propres aux livres voyageurs : que je vous connaisse un peu via mon blog ou le votre, que vous ne gardiez pas trop longtemps le livre, 1 mois grand maximum ben oui il a de la route à faire et en prendre soin même si c'est un poche).

Ce livre aura alors vos "crédenciales" quand il reviendra à la maison, riche de tous ces partages !

Photo prise sur le site Vendée Compostelle


N'hésitez pas, en avant route !


mardi 23 août 2011

Sainte Rose

Didi 2011 Rose du jardin de l'Abbaye de Fontfroide

"La rose n'a d'épines que pour celui qui veut la cueillir"
Proverbe chinois

vendredi 19 août 2011

Betty et ses filles de Cathleen Schine


Belle lecture estivale, et mon premier partenariat avec le site News book géré par Ys

 
Merci beaucoup de m'avoir fait confiance pour ce partenariat, j'ai été comblée...

Je remercie également les Éditions Phébus !

4ème de couverture :
"Que faire quand vous avez soixante-quinze ans et que votre mari parle soudain de « différences incompatibles » puis demande le divorce après cinquante ans de mariage ?
Désespérée, Betty Weissmann se réfugie à Westport, dans le Connecticut, dans un cottage au bord de la mer. Bientôt ses deux filles l’y rejoignent. Agent littéraire à succès, Miranda est tombée en disgrâce après plusieurs scandales retentissants. Quant à Annie, divorcée et mère de deux grands enfants, elle peine à joindre les deux bouts. Mais bientôt l’amour ressurgit dans la vie des deux sœurs.
Septième roman de Cathleen Schine, Betty et ses filles est un texte tout en délicatesse et en drôlerie, qui brasse d’une manière percutante intrigues amoureuses et scènes crépusculaires. Son univers rappelle à plusieurs égards celui de Woody Allen qui mêle si bien insolence, élégance et passion."

Mon avis :

Cette lecture m'a à nouveau plongé dans un univers féminin, comme lors de ma précédente lecture de "Ce que je sais de Vera Candida ". 

Ici, nous suivons les déboires sentimentaux et financiers (en terme de divorce les deux allant bien souvent de paire ...) de Betty et ses filles : Annie et Miranda. 

A la suite de la demande de divorce de Joseph (qui vous l'apprendrez n'est pas le père biologique des deux filles mais qui les as reconnus très rapidement) la mère Betty est "chassée" de son somptueux appartement new-yorkais pour un cottage très désuet à Westport dans le Connecticut.

Ses filles traversant alors elles aussi des zones de turbulences dans leur vie respective vont l'accompagner par solidarité familiale et féminine dans cette "partie de campagne" comme l'aurait nommé Betty. 

La 4ème de couverture parle d'humour ... Pour ma part j'ai eu du mal à le ressentir quant à la filiation avec Woody Allen encore moins. 

Pourtant, j'ai aimé ce livre et je l'ai lu avec délectation !  J'ai adoré ce côté désuet que l'auteur distille dans son livre. Néanmoins, chose étrange, nous sommes bien à l'époque contemporaine : les SMS, mails et  t'chat vidéo sont là pour nous le prouver.... 
On note dans la façon d'écrire de Cathleen Schine, un je ne sais quoi d'ancien...

Est (ou plutôt ) sont-ce les souvenirs qui assaillent les femmes de cette histoire ou encore ce lieu qui a perdu de sa superbe ... Cette écriture empreinte de nostalgie m'a touchée.

 Ainsi, plus que rempli d'humour j'ai trouvé dans cette écriture de la poésie.

Cathleeen Shine a su parfaitement mettre en harmonie la vie de ces trois femmes avec ce cottage et également ces paysages. 

"L'hiver frappa Wetsport, dur et vif, comme une saison pressée, résolue à en finir au plus vite avec la basse besogne avant de s'en aller. Il n'y eut qu'une seule grande tempête de neige, dont les flocons fondirent sous le soleil brillant du lendemain matin, et une seule tempête de glace qui vit dans toute la ville les branches s'abattre sur le sol par centaine gainées de pluie gelées, lourdes et ornementées comme des miroirs baroques. Des ciels gris et lourds, du vent et une important quantité de pluie. Puis, soudain, en février, un ciel d'un bleu intense, la douceur de la brise et de la boue"

C'est donc avec un plaisir doux et amer que je me suis complètement attachée à ses trois femmes et surtout à Annie ...

" Si Annie ne veillait pas sur Miranda, quel autre rôle pouvait-elle jouer ? Seul convenait le ressentiment. or le ressentiment était un sentiment inconfortable. Annie aimait Miranda, jugeait impossible de ne pas l'aimer, et elle avait découvert très tôt une manière de l'aimer en toute dignité : l'inquiétude."

La couverture de ce livre a été, il faut bien vous l'avouer, l'élément décisif dans la demande de ce partenariat !

Ce livre, ainsi paré est magnifique ! Merci aux éditions Phébus de nous offrir ce très beau tableau de René Magritte "La Victoire", celui-ci est issu d'une collection privée (dixit l'information sur la couverture du livre) ce qui explique sans doute les différences que j'ai pu observer... Il doit y avoir plusieurs tableaux de "La victoire" ... 

Chères NathanaëlleKenza, si vous me lisez, vous en saurez peut être plus que moi ??? (ces deux charmantes personnes sont assurément plus douées que moi en matière de peinture et d'art en général n'hésitez pas à vous rendre sur leurs blogs où tout n'est que calme luxe et volupté !) 

La réponse de Nathanaëlle, dans les commentaires ici, MERCI  :

"Je viens d'éplucher un peu ma doc, et j'ai trouvé ton tableau ! Hier j'ai cherché sur le bouquin de chez Taschen "La Victoire" que je connaissais donc : R.A.S.! lol Evidement car ce n'est pas le nom du tableau ! lol Celui-ci s'appelle "Poison", j'ai cherché sur le net afin de te le montrer et je l'ai trouvé ici : http://artair.canalblog.com/albums/rene_magritte/photos/17918689-poison_1949.html"

La couverture du livre : plus de sable mais un parquet, plus de mer mais un mur rose....

La Victoire René Magritte


Voici les blogueurs qui ont partagés sur News Book ce partenariat :



Billets au plus tard le 22/08/2011 .... Ouf c'est bon, je l'avais même fini il y a plus d'une semaine mais comme j'étais encore loin de l'ordinateur cette semaine ;-) (oui je sais encore me dires vous mais là ça sent vraiment la fin des grandes vacances ) ainsi mon billet ne voit le jour qu'aujourd'hui !

Merci encore à News Book et à Ys, 
pour cette jolie lecture !

Je souhaite longue vie à ton blog qui nous informe de beaucoup de choses en matière littéraire et nous permet (cerise sur le gâteau) d'ajouter notre petite graine de lecteur  ! 


Belle lecture à vous 
et belle partie de campagne !

lecture d'été 2011


vendredi 12 août 2011

La Planète des Singes : les origines de Rupert Wyatt


Un film de Rupert Wyatt avec James Franco et Freida Pinto
Titre original : RISE OF THE PLANET OF THE APES (Grande-Bretagne)
Genre : Action, Aventure- Duree : 2H0 mn
Distributeur : 20th Century Fox
Sortie en salles le 10 août 2011
Année de production : 2011

Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets.

César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire.

Weta Digital - le studio d’effets visuels oscarisé pour Avatar - a conçu des singes en images de synthèse extrêmement réalistes, en y intégrant la technologie de performance capture. L’intelligence et l’émotion ainsi créées sont d’une intensité troublante, sans précédent.


Mon avis : 

La planète des singes c'est avant tout pour moi les souvenirs de la série à laquelle plus jeune je n'avais pas tellement adhéré mais que ma grande sœur qui a 3 ans de plus que moi regardait sans la manquer les samedis après midi. Puis plus tard, j'ai commencé à apprécier cette série et à la regarder avec plus d'intérêt !


la série La planète des singes
 
Je ne m'étais pas trop intéressée aux sorties cinéma de cet été (du moins celle des "grandes salles" car sinon j'ai toujours les programmations de ma salle art et essai Le méliès et mes blogs préférés qui me titille sur bien des sorties.


Je vous cite deux blogs tentateurs : celui de Dasola qui parle aussi littérature et celui de Pascale "Sur la route du cinéma" dont les chroniques pour les films qu'elle n'a pas aimé me font hurler de rire. (tiens un billet sur ce film que je découvre en faisant le mien !)


Je n'avais donc pas repéré celui-ci, mon homme si, alors ce fût séance de cinéma au Gaumont pour cette fois ! (avec ticket de réduction du supermarché parce que sinon j'évite de plus en plus de payer pas loin de 10 euros la place ou même plus avec la 3D et tout le tintouin...). Bref encore à m'égarer sur l'augmentation du coût de la vie ...

Dans l'ensemble j'ai apprécié ce film qui n'étant pas en 3D nous offre une belle palette d'effet spéciaux bluffants et les acteurs les plus géniaux sont bien sur les singes ! Ils sont si criants d'humanisme, ou plutôt devrais-je dire de "singisme" ! Je n'ai pas lu des articles concernant la technique utilisée mais je crois savoir que l'on a pris des vrais acteurs et que l'on a travaillé sur les mimiques des hommes mis sur les singes.

Bref, César est une réussite et chapeau à l'acteur qui se cache derrière  la part d'humanité du singe ! Et puis il y a Rock ou Buck le gros l'énorme dos argenté du film avec qui je ne souhaiterais pas de problème ...

César

Les autres acteurs les vrais mon moins intéressés ... J'ai trouvé le scientifique un peu jeune ... même si du coup c'était agréable à regarder et là il n'était pas méchant comme dans Spiderman, James Franco



Les messieurs avaient pour eux la belle Freida Pinto moins mise en valeur que dans Slumog Millionnaire et avec la voix française de Joey Potter, enfin je veux dire la femme de Tom Cruise, Katie Holmes, ce qui m'a tout de même troublée...



Quant à l'origine de la planète des singes j'ai trouvé l'idée assez intéressante et assez crédible. En effet l'homme pour l'appât de l'argent est prêt à tout et ne regarde pas souvent les effets néfastes de ces découvertes ... Hélas pour certains laboratoires médicaux nous ne sommes peut être pas si loin de la fiction...

Les effets spéciaux sont très bien et sont habillement distillés dans l'histoire, les décors sont formidables : les geôles des singes mais aussi la forêt des séquoias géants et le pont de SF, gorilles dans la brume.... !

En résumé, n'hésitez pas de faire ce retour sur les origines de la planète des singes ! Ourko vaincra !!! 

Je me demande seulement si il va y avoir une suite à cette préquelle, genre une trilogie ... Car avouons que la fin nous laisse sur notre faim. 

On ne boucle pas tout a fait la boucle de la prise de pouvoir des singes sur les hommes... même si après le début du générique de fin on amorce une pandémie sur les humains...


N'hésitez pas : singez moi et allez au cinéma ! 


Chimpanzés au zoo de la Palmyre été 2009 Didi

Un énorme gorille ! Didi 2009

mercredi 10 août 2011

Aya de Yopougon Marguerite Abouet et Clément Oubrerie

Aya de Yopougon, tome 1, prix du premier album au dernier festival de la BD d’Angoulême, est un album rafraîchissant. Marguerite Abouet et Clément Oubrerie nous emmène sur les traces d’Aya, une jeune fille de 19 ans qui vit à Yopougon, quartier chaud d’Abidjan, la capitale ivoirienne à la découverte de la vie de jeunes gens en 1978.
L’héroïne de Aya de Yopougon, tome 1, Aya, est une jeune fille de 19 ans dont les études sont l’unique préoccupation, car son ambition est de faire médecine. A contrario de ses amies, Adjoua et Bintou, grandes « gazeuses » (noceuses) devant l’Eternel qui l’ont surnommée la « bosseuse ». Ses parents Ignace, cadre à la Solibra, la brasserie nationale, et Fanta, rêvent pour leur fille d’un bon parti qui n’est autre que Moussa, le fils du patron de la Solibra. Mais Aya ne l’apprécie pas vraiment... Cette bande-dessinée que l’on doit à la franco-ivoirienne Marguerite Abouet, pour le texte, et à Clément Oubrerie, pour les illustrations, nous fait rentrer, en cette année 1978, de plain pied à Yopougon, « Yop City », quartier populaire de la capitale ivoirienne. Sa vivacité, son dynamisme et cette ambiance « toujours à la fête » qui la caractérisent, encore aujourd’hui, transparaissent sous les coups de crayons et les noms des maquis (bar-restaurants populaires) qui en font toute l’âme. Comme cet explicite temple de la danse qu’est le « Secouez-vous ». Source : Site Afrik.com

Mon avis : 

Première BD d'une série qui compte 6 tomes à ce jour (voir sur le site BDthèque) il y avait longtemps que je voulais les découvrir, j'ai alors emprunté les deux premiers tomes et là je vais vous parler du premier que j'ai relu aujourd'hui pour l'occasion de ce petit billet.

En effet je me rend compte que j'ai du mal à émettre un avis complet sur les BD.

L'exercice de la chronique sur cet art n'est pas forcément aisé. Mais je me lance !
Hop Hop Hop y ka bouger !!! 

Et puis c'est mercredi et donc donc double occasion de parler BD :

le mercredi c'est BD chez Mango de Liratouva (enfin si ce n'est pas trop tard)  !



et puis tant que j'y suis, le texte est  féminin avec Margerite Abouet et là c'est la BD au féminin qui est concernée chez Audouchoc (enfin si le concept concerne aussi l'écriture ... )



Bon voilà qui est fait, de plus cela vous permettra d'aller visiter ces deux blogs chez qui j'aime me promener ! 

Si au départ je n'étais pas forcément attirée par le graphisme j'ai finalement trouvé que les traits et les décors servaient très bien cette histoire. 

J'ai aimé les tons chauds employés, les décors et j'ai apprécié quand les cases s’agrandissaient pour réaliser de beaux tableaux avec parfois des inventions comme la maison des parents de Moussa par exemple.

A ma première lecture j'avoue avoir eu du mal à parfois dissocier les différents personnages ... Surtout les deux filles : Adjoua et Bitou et puis après j'ai capté suffisait de bien regarder les coiffures bien sur.
 Quant aux mimiques c'est très marrant ces yeux blancs qui tranchent sur le noir de la peau et ils sont très parleurs ;-)
Pour l'histoire c'est pour l'instant celle d'adolescents qui apprennent à grandir et qui pour l'instant s'amusent beaucoup ... enfin pour l'instant car déjà Adjoua devra grandir en devenant maman jeune !

Les garçons adolescents ne sont pas à leur avantage et on sent bien là que les femmes mènent par le bout du nez (expression non Ivoirienne...) les hommes.

C'est le portrait d'une Afrique à la fin des années 70 et je ne pense pas qu'en ce moment cela soit si facile de vivre là bas... Mais c'est une autre histoire et là j'ai hâte de voir ce que vont devenir ces filles en grandissant ! Dêh ! 

Petites remarques :
Ce premier tome a été préfacé par Anna Gavalda qui est très enjouée et on trouve à la fin non seulement un petit lexique ( Dêh = exclamation) mais aussi des conseils de beauté, une recette aphrodisiaque le Gnaman Koudji et une leçon de roulement de Tassaba que je vous laisse découvrir en lisant ce tome 1 qui m'a bien fait gazer !

Place à une musique que cette BD m'a remis en tête en la mettant en fond dans la boîte le Secouez moi !! Allez je pose mes chaussettes et je reste en tong !
 
Ottawan D.I.S.C.O


Je serais au rendez-vous pour les prochains tomes !
Elle est D
Démoniaque
Elle est I
Hystérique
Elle est S
Satanique
Elle est C
C'est pas possible
Elle est O ooooooooooooooooooooo

Elle est D
Désirable
Elle est I
Irrésistible
Elle est S
Super sexy
Elle est C
C'est formidable
Elle est O ooooooooooooooooooooo

Refrain

Elle est D
Délirante
Elle est I
Immorale
Elle est S
Suffisante
Elle est C
C'est terrible
Elle est O ooooooooooooooooooooo

Elle est D
D douce douce
Elle est I
Hyper belle
Elle est S
Super simple
Elle est C
C'est un rêve
Elle est O ooooooooooooooooooooo

(…)

Elle est D
Démoniaque
Elle est I
Hystérique
Elle est S
Satanique
Elle est C
C'est pas possible
Elle est O ooooooooooooooooooooo

Elle est D
Désirable
Elle est I
Irrésistible
Elle est S
Super sexy
Elle est C
C'est formidable
Elle est O ooooooooooooooooooooo

lundi 8 août 2011

"Ce que je sais de Vera Candida" Véronique Ovaldé

Quelque part dans une Amérique du Sud imaginaire, trois femmes d'une même lignée semblent promises au même destin : enfanter une fille et ne pouvoir jamais révéler le nom du père. Elles se nomment Rose, Violette et Vera Candida. Elles sont toutes éprises de liberté mais enclines à la mélancolie, téméraires mais sujettes aux fatalités propres à leur sexe. Parmi elles, seule Vera Candida ose penser qu'un destin, cela se brise. Elle fuit l'île de Vatapuna dès sa quinzième année et part pour Lahomeria, où elle rêve d'une vie sans passé. Un certain Itxaga, journaliste à L'Indépendant, va grandement bouleverser cet espoir. Un ton d'une vitalité inouïe, un rythme proprement effréné et une écriture enchantée. C'est ce qu'il fallait pour donner à cette fable la portée d'une histoire universelle : l'histoire des femmes avec leurs hommes, des femmes avec leurs enfants. L'histoire de l'amour en somme, déplacée dans l'univers d'un conte tropical, où Véronique Ovaldé a rassemblé tous les thèmes - et les êtres - qui lui sont chers.


Mon avis :

Ce livre était dans ma bibliothèque depuis un moment ayant glané ça et là d'excellents billets sur ce titre sur la blogosphère et sur cette auteure. Je me le suis procuré en occasion et en bon état pas de quoi se priver pour 2.50 euros !

J'ai beaucoup aimé et c'est surtout le style de l'écrivain qui m'a flashé ! Oui on peut dire qu'elle a un style bien particulier comme "sur-réaliste"  en quelque sorte. 

J'ai apprécié que l'auteur s'insère dans ce qu'elle raconte par touches de parenthèses diverses. Il y a de l'humour mais c'est aussi et avant tout assez profond et emprunt de choses lourdes...

J'ai adoré me sentir transporter dans ce village d'Amérique du Sud et ma préférence dans les portraits féminins va à la mère de Vera : Rosa.
Quel personnage, quelle femme, je l'ai tout de suite appréciée, comme un tableau vivant mélangeant tous les genres : modernité, tradition, romantisme...

Dans les personnages il y a Itxaga, un des seul homme que l'on a pas envie de gifler ou pire .... 

Je ne peux tout vous raconter bien sur mais je peux vous dire qu'un élément de la fin m'a un peu déçue ... Enfin j'ai trouvé que c'était peut être trop ... Mais bon cette histoire est un conte et dans les contes il y a toujours beaucoup de cruauté ... 

Quant au happy end .... je ne pense rien dévoiler ici car les deux premières lignes de ce livre nous en indique la fin alors ....

En résumé j'ai apprécié cette lecture dont le style m'a plus marqué que l'histoire.
Même si j'exagère quand même car l'histoire de ces femmes mérite d'être connue ! 

Un petit extrait plein d'humour :
Les deux types qui s'approchaient d'Itxaga étaient plutôt gringalets mais le 357 Magnum qu'ils portaient à leur ceinture leur conférait une incontestable autorité. Les deux portiers en revanche devaient peser près de trois quintaux à eux deux - cependant qui aurait eu l'idée de les convoquer tous les deux sur une balance en même temps. Ils portaient des gants en cuir et des lunettes de soleil. Ils ressemblaient à des limousines avec des vitres fumées. Itxaga se dit, merde, merde, merde.

Ce que je sais c'est que je relirais Véronique Ovaldé avec plaisir, cette femme a une écriture particulière qui m'a enchantée !

Et vous, que savez vous de Véronique Ovaldé ?



dimanche 7 août 2011

Retour de vacances !

Comme certains de mes lecteurs assidus l'auront remarqué mon blog était en pause estivale ! 

Je ne l'avais pas forcément dit ici dans un billet mais au gré de divers commentaires que j'ai pu faire assez difficilement depuis mon téléphone portable. Pendant les vacances c'est déconnexion et découvertes !
Je suis donc de retour sur la toile après un périple de quelques 3000 kilomètres parcourus, sans compter mes pas, à la découverte de deux régions :

La Bretagne 

Didi Bretagne 2011

et la Normandie ! 

Carte postale Heula

Et au milieu Le Mont Saint Michel pour la deuxième fois de ma vie,  il y aura donc une troisième fois tant ce lieu m'envoûte.

La marque Heula dont les cartes postales me font bien rire
Question météo :

Pas si mal que ça au vu de la météo sur toute la France ! Pas des chaleurs caniculaires mais la douceur de vivre et un bronzage à la Marcel qui m'empêchera de me mettre en maillot de bain dans le prochain mois ...



Remarque les vacances sont bien entamées et dans 15 jours ... Gloups il faudra reprendre la direction du boulot ...et je ne pense pas y aller en maillot de bain

Didi Plage d'Omaha Beach été 2011
Et puis vous savez quoi, je me suis baignée dans la Manche mercredi dernier ! Sur la plage d'Omaha Beach ... ça fait bizarre quand même ...

On va dire que j'ai eu 4 jours pas beaux (pluie grisaille pas chaud ) mais sur 15 jours c'est pas si mal !

Et puis j'ai su m'adapter au climat, voyez plutôt ...

La Didi Tong bretonne ! Été 2011 
Mes vacances ont été très sympas et j'ai plein d'images dans la tête et des photos pleins les fichiers : 1274 pour être plus précise ! Comme d'habitude au fil de mes envies je vous ferrais des billets ici même.

Ces vacances ont été aussi l'occasion pour moi de voir en vrai un amie que je côtoyais sur le net sur divers forums depuis au moins 3 ans.

Une chouette rencontre qui fait la part belle au virtuel. Micelnat si tu me lis : Merci à toi 

Mon cadeau ! Didi 2011

Question lecture j'ai lu à vitesse de croisière tant les journées étaient remplies de visites et de marche ! Mes livres de chevet pour l'occasion :





Néanmoins j'ai lu l'excellent "Ce que je sais de Véra Candida" de Véronique Ovaldé (billet à suivre ici même dans les prochains jours).

Et je suis en pleine lecture de "Betty et ses filles ", mon premier partenariat avec le site News Book que je remercie, copie à rendre avant le 22 août !



Question google reader :

Pas moins de 606 billets de retard de lecture sur divers blogs, ça me promet de bien m'occuper à l'appart' !

J'ai des billets en prévision : un tag de Daniel Fattore que je n'ai pas encore honoré, le concours photo de Choco qui est prolongé "On the road " et divers commentaires à vous écrire au gré de mes lectures ! 

Je pense vous avoir parlé de l'essentiel ... Enfin du moins de ce que j'avais envie de vous dire là tout de suite en rentrant à Sainté.

J'espère que vous allez bien 
et que vous profitez vous aussi 
de ces vacances d'été 2011 !

Bisous et au plaisir de vous lire chers amis !

Duane Bryers