Quelque part dans une Amérique du Sud imaginaire, trois femmes d'une même lignée semblent promises au même destin : enfanter une fille et ne pouvoir jamais révéler le nom du père. Elles se nomment Rose, Violette et Vera Candida. Elles sont toutes éprises de liberté mais enclines à la mélancolie, téméraires mais sujettes aux fatalités propres à leur sexe. Parmi elles, seule Vera Candida ose penser qu'un destin, cela se brise. Elle fuit l'île de Vatapuna dès sa quinzième année et part pour Lahomeria, où elle rêve d'une vie sans passé. Un certain Itxaga, journaliste à L'Indépendant, va grandement bouleverser cet espoir. Un ton d'une vitalité inouïe, un rythme proprement effréné et une écriture enchantée. C'est ce qu'il fallait pour donner à cette fable la portée d'une histoire universelle : l'histoire des femmes avec leurs hommes, des femmes avec leurs enfants. L'histoire de l'amour en somme, déplacée dans l'univers d'un conte tropical, où Véronique Ovaldé a rassemblé tous les thèmes - et les êtres - qui lui sont chers.
Mon avis :
Ce livre était dans ma bibliothèque depuis un moment ayant glané ça et là d'excellents billets sur ce titre sur la blogosphère et sur cette auteure. Je me le suis procuré en occasion et en bon état pas de quoi se priver pour 2.50 euros !
J'ai beaucoup aimé et c'est surtout le style de l'écrivain qui m'a flashé ! Oui on peut dire qu'elle a un style bien particulier comme "sur-réaliste" en quelque sorte.
J'ai apprécié que l'auteur s'insère dans ce qu'elle raconte par touches de parenthèses diverses. Il y a de l'humour mais c'est aussi et avant tout assez profond et emprunt de choses lourdes...
J'ai adoré me sentir transporter dans ce village d'Amérique du Sud et ma préférence dans les portraits féminins va à la mère de Vera : Rosa.
Quel personnage, quelle femme, je l'ai tout de suite appréciée, comme un tableau vivant mélangeant tous les genres : modernité, tradition, romantisme...
Dans les personnages il y a Itxaga, un des seul homme que l'on a pas envie de gifler ou pire ....
Je ne peux tout vous raconter bien sur mais je peux vous dire qu'un élément de la fin m'a un peu déçue ... Enfin j'ai trouvé que c'était peut être trop ... Mais bon cette histoire est un conte et dans les contes il y a toujours beaucoup de cruauté ...
Quant au happy end .... je ne pense rien dévoiler ici car les deux premières lignes de ce livre nous en indique la fin alors ....
En résumé j'ai apprécié cette lecture dont le style m'a plus marqué que l'histoire.
Même si j'exagère quand même car l'histoire de ces femmes mérite d'être connue !
Un petit extrait plein d'humour :
Les deux types qui s'approchaient d'Itxaga étaient plutôt gringalets mais le 357 Magnum qu'ils portaient à leur ceinture leur conférait une incontestable autorité. Les deux portiers en revanche devaient peser près de trois quintaux à eux deux - cependant qui aurait eu l'idée de les convoquer tous les deux sur une balance en même temps. Ils portaient des gants en cuir et des lunettes de soleil. Ils ressemblaient à des limousines avec des vitres fumées. Itxaga se dit, merde, merde, merde.
Ce que je sais c'est que je relirais Véronique Ovaldé avec plaisir, cette femme a une écriture particulière qui m'a enchantée !
Et vous, que savez vous de Véronique Ovaldé ?
Je découvre Véronique Ovaldé ? çà joue du révolver on dirait dans le bouquin. Bises Didi
RépondreSupprimer@ Gérard : coucou non ce livre n'est pas un polar mais il y a quelques méchants ...
RépondreSupprimerBises
Un immense coup de coeur que ce roman ! ♥
RépondreSupprimer@ Leiloona : oui je sais et je ne prends pas de risque dans ces lectures qui ont été autant mis en avant dans les blogs comme le tien que j'apprécie beaucoup !
RépondreSupprimerFinalement je ne prends pas beaucoup de risque quand je lis ... Sauf pour les partenariats !
Bises je vais de ce pas voir si tu as lu d'autres livres de cette auteure !
@ Me : oui mais encore ... ?
RépondreSupprimerc'est une croix, un X, un appel, un SOS .... ?
Bon le mystère du Moi reste entier
Je l'ai découverte très récemment avec Les hommes en général me plaisent beaucoup, je lirais volontiers celui ci, son style m'a enchantée ! ;-)
RépondreSupprimer@ Noukette : merci pour le tuyau je note ce titre qui je me souviens m'avait attiré ! Oui Ovaldé à vraiment un style enchanteur je trouve que cet adjectif lui va bien !
RépondreSupprimerBises Noukette je file voir ton blog
Je n'ai encore rien lu de Véronique Olvadé et en plus, elle sort un livre pour la rentrée. Dieu que je prends du retard auprès des auteurs de plus en plus considérés comme incontournables !
RépondreSupprimer@ Géraldine : et moi que devrais-je dire je découvre bien après leur sortie les différents livres... je ne fais pas les rentrées littéraires... remarque ainsi je ne me plante pas souvent :-)
RépondreSupprimerL'essentiel est de se faire plaisir !
Le nouveau Ovaldé "Des vies et des oiseaux"ça promet encore de l'enchantement !
Bises Gé'
Voilà un roman que je n'ai pas apprécié, je suis resté en dehors de l'histoire.
RépondreSupprimer@ Alex Mots à Mots : dommage tu n'as pas ressenti le charme de cette lecture...
RépondreSupprimerBises
Je ne l'ai pas lu mais j'ai beaucoup aimé Des vies d'oiseaux qui paraît à cette rentrée littéraire. L'as-tu lu ?
RépondreSupprimer@ Catherine : non je suis souvent bien en retard sur la rentrée littéraire et d'ailleurs je lis souvent un an après (voir plus) les ouvrages marquants des rentrées littéraires :O)
RépondreSupprimerJe lirais ton avis sur Des vies d'oiseaux avec plaisir ... (mais peut être l'ai-je déjà lu ton avis...)
Ce que je sais comme je le disais c'est que j'ai aimé l'écriture de Véronique Ovaldé alors je lirais Des vies d'oiseaux avec plaisir et en plus je trouve le titre tout à fait charmant comme l'écriture de cette auteure !
Bises !
Comme toi j'ai adoré le personnage de Rosa, même si tous sont intéressant et riches. J'ai aimé le foisonnement de ce roman, comme dans les romans d'auteurs d'Amérique du Sud où se mêlent réalité et conte.
RépondreSupprimerBonsoir Somaja,
Supprimerune belle rencontre en somme ♥
Tu vas pouvoir continuer ta découverte des personnages de Véronique Ovaldé.
Bon WE bisous