mardi 24 octobre 2017

Le camp des autres de Thomas Vinau #MRL17

Le hasard a bien fait les choses. Vous avez été sélectionné(e) pour participer aux Matchs de la Rentrée Littéraire ! Félicitations ! Voici donc le livre que vous aurez la chance de lire : Le Camp des autres - Thomas Vinau
Alors, maintenant que se passe-t-il ? Attendez patiemment le livre pour lequel vous avez été sélectionné(e). (Il vous sera livré par notre partenaire Chapitre.com). Découvrez-le et profitez (on l’espère) d’un bon moment de lecture

Une fois votre livre terminé, vous êtes invité(e) à rédiger un nouvel article sur votre blog afin de donner votre avis / votre sentiment de manière créative sur ce livre à travers un contenu unique que vous aurez imaginé

Rappelez le titre du livre, le nom de l’auteur et le mot-clé #MRL17


Une fois tout cela fait, n’oubliez pas de valider votre participation en remplissant ce formulaire avant le 2 novembre 2017 :



Hâte de découvrir vos avis/créations !


Bonne lecture !
Dimitri de PriceMinister-Rakuten

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Merci merci merci ! 

Voici ma septième participation aux Matchs de la rentrée littéraire 
chez PriceMinister !

Et merci à Alma Éditeur ! 

et à l'auteur que je suis sur l'excellent et étonnant blog :

ETC-ISTE



 Mon avis en poésie

Ce livre est poésie,
là où la  forme se fond dans le fond
et ne tourne pas impatiemment en rond.

Ce livre est sensoriel,
On hume, on frémit, on guérit 
on sent  et on ressent
on se laisse happer, dériver en moult sensations

Ce livre est une forêt de papier 
où chaque page se trouve imprimée 
de noir et de sang,
d'ors et de verts clairière et fourré.

Ce livre est liberté,
égalité, fraternité,
mais vite, cours, vite, va te cacher !!!

Ce livre est amitié, 
des autres et des uns 
et de nos amis les bêtes et surtout les chiens.

Ce livre est différence,
des différences comme des chances
Au pays des sans logis 
les amis sont loi.

Ce livre est un camp,
celui des autres,
ces autres que l'on rejoint
 dans les peines et les tourments choquants 

Ce livre entrechoque les mots,
les fait résonner comme des échos.
Il fait entendre la voix des gens de peu  
et l'on se prend à être heureux avec eux.

Ce livre est un ami en mots, mon ami.
J'irais le rejoindre à maux couverts,
en m’enfonçant au cœur vert de la forêt des mystères.

Didi
 


 
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mercredi 18 octobre 2017

Le monde flottant Alan Spence

1858. À vingt ans, l’audacieux Thomas Glover décide de quitter son Écosse natale pour un Japon encore médiéval et hostile à l’Occident. Le jeune courtier maritime se lance, au risque de sa vie, dans le commerce de la soie, du riz, des armes, de l’opium et des navires. Jusqu’à connaître une réussite industrielle et financière époustouflante, et contribuer grandement à la modernisation de l’Empire sous l’ère Meiji. Aventurier visionnaire, il épouse les mœurs japonaises en s’initiant à l’esthétique samouraï, au zen et à l’art du haïku. L’honorable gaijin vit, avec de belles geishas, des amours tumultueuses.
Foisonnant, éblouissant d’érudition et d’invention, Le Monde flottant est un palpitant roman d’aventures qui conjugue tourmente de l’Histoire et intrigues personnelles. Source Éditions Héloïse d'Ormesson
Mon avis :

En premier lieu je tiens à remercier sincèrement Babelio et les Éditions Héloïse d'Ormesson pour m'avoir offert ce livre lors de l'avant dernière masse critique.

J'ai choisi ce livre pour sa magnifique couverture et pour les éditions Héloïse d'Ormesson. Le Japon est un pays qui me fascine et m'attire, même si je sais que je ne le visiterais surement pas... 

Pour Tom Glover le Japon n'était qu'une opportunité de travail au départ. Il se lance dans cette aventure avec toute la fougue de sa jeunesse et le souhait de construire sa vie et tenter sa chance loin de chez lui.

Il fallait être un brin aventurier pour réaliser un tel voyage à l'époque. Découvrir l'orient et le Japon en plein 19ème siècle devait être un choc.

Cet homme a réellement existé (je ne l'ai su qu'à la fin de ma lecture, le résumé ne l'indique pas), Alan Spence a, avec ce livre mis en avant la vie de cet homme.

On peut trouver des informations sur lui : ICI



C'est drôle mais je n'avais pas du tout en tête ce type de personnage avec les descriptions physique de l'auteur. Je m'étais mis en tête un homme beaucoup plus sexy ... Comme quoi l'imaginaire et puis je ne savais pas qu'il existait en vrai !

Dans ce livre tout comme Thomas Glover nous sommes très vite et presque essentiellement plongés dans le Japon Médiéval.

Glover va s'intégrer dans ce monde bien différent de ce qu'il a pu connaitre. Les us et coutumes sont bien surprenants voir même obscurs pour un occidental. Il deviendra d'ailleurs plus japonais qu'écossais.

Nous sommes en pleine époque Edo. Bon oki, j'avoue, je me suis un peu documentée sur l'histoire du Japon, car Alan Spence a piqué ma curiosité. 

Au départ de ma lecture je ne savais pas que Thomas Blake Glover existait réellement alors quand j'ai su à la fin de ma lecture j'ai cherché des informations sur le Japon et son histoire et sur ce personnage.

Les relations politico-économiques sont au cœur de cette histoire entre le Japon et l'Angleterre et je dois dire qu'à un moment de la lecture ça m'a un peu lassée... 

Les européens nous sont décrits comme porteurs de progrès pour le Japon...  J'ai aimé davantage quand le Japon nous était décrit dans ses traditions et ses mœurs.

Il traversa les deux ponts, Hésitation et décision, pénétra dans le quartier des plaisirs et se rendit droit au Sakura. L'endroit paraissait différent dans la journée, plus petit et miteux, sans rien d'engageant. La nuit, il avait toujours eu le charme un peu magique du fait de la lueur dorée des lanternes, des ombres jouant sur les shogi, de l'odeur suave de l'encens. La lumière du jour était trop brutale pour lui et le rendait banal. 

J'ai aimé quand Glover ne se posait pas en conquérant moralisateur et profiteur mais plus quand il s'intégrait et essayait de comprendre les coutumes et traditions. 

Les relations masculines de travail et de conquêtes sont très présentes et de belles amitiés naissent sur l'archipel. 

Les femmes elles, prennent une place dans ce livre mais de façon très floue et tardive dans le livre. Un peu trop selon moi, car mon intérêt a grandi quand elles avaient un rôle plus important et quand elles permettaient en fin de compte de rendre Glover plus japonais et humain...

J'ai aimé cet homme quand il était plus pacifiste que conquérant, quand il était partie intégrante de ce pays et non pas un conquérant envahisseur profiteur.

J'ai aimé les descriptions des traditions japonaises et notamment celles des samouraïs et de leur code d'honneur impitoyable !

J'ai marché sur le terrain. Tant de morts et de mourants. Hommes et chevaux. Certains corps dépecés, sans bras ni jambes, ou seulement bras et jambes, ou la tête détachée avec le visage encore féroce. Une mort noble. Une mort de Samouraï.
Ito s'interrompit, pour la première fois depuis le début de son récit. Il paraissait plus sombre que jamais.
- Sakamato-san est tombé aussi, mort dans la bataille.
- C'est une grande perte, déclara Glover en se rappelant la présence tranquille de Sakamoto, son insistance à prôner l'union des clans.
- Mais une bonne mort, observa Ito.
- Oui dit Glover. Bien sur.
- je me suis incliné pour tous les guerriers sur le champs de bataille, reprit Ito. J'ai fait un poème tanka.

Les braves guerriers gisent morts -
Choshu, Tosa, Togugawa -
Pour l'amour du Japon.
La fumée de la bataille se dissipe.
Au -dessus le soleil rouge. 

J'ai pleuré sur l'histoire de ces femmes qui s'effacent devant les hommes au Japon et ailleurs.

J'ai aimé ce petit garçon mélange du Japon et de l'Ecosse : 

Shinsaburo - Tomisaburo, le fils de Maki une geisha et de Thomas - Guraba San.

J'ai aimé la ville de Nagasaki, ville où s'installe Thomas Glover, ville faisant le lien entre les différentes époques du livre. On commence en effet l'histoire tout de suite après l'explosion de la bombe en 1945 dans la villa de Thomas Glover où son fils vit encore après lui. 

Un lien comme un rappel de ce que les hommes peuvent faire de pire aux hommes ...

J'ai moins aimé toutes les guerres et la violence des relations, ces trafics d'armes et d'opiums ... 

Une lecture qui a enrichi ma culture japonaise

Une lecture en demi teinte néanmoins 
car je l'aurais souhaitée plus romantique.

Une lecture que je vous conseille pour ce monde flottant qui attire et intrigue
et pour cet homme qui aura tendu un lien en occident et orient.


Un lecture de plus de 500 pages pour le challenge Pavé de chez Babelio


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dimanche 8 octobre 2017

Le chant de la Tamassee Ron Rash


Rivière protégée par une loi fédérale, la Tamassee est un lieu quasi sacré. Quand une jeune adolescente s’y noie et que son père veut faire installer un barrage pour dégager son corps, bloqué sous un rocher, les environnementalistes s’insurgent et les journalistes se déchaînent. Photographe originaire du coin, Maggie s’interroge : comment choisir entre le deuil d’un enfant et la protection de la nature ? Source Le cercle Points

Mon avis :

J'avais envie de découvrir Ron Rash depuis longtemps et j'ai profité du dernier Quais du polar 2017 pour me procurer " Le chant de la Tamassee " et me le faire Didicacer ... Enfin Dedecacer plutôt j'ai encore mal oralisé le I de Didi qui est devenu E...


QDP @Didi 2017

 
@Didi 2017 

Lu depuis un petit moment déjà ( lecture en vacances dans le Médoc début août) je souhaitais quand même vous faire un petit billet sur cette lecture qui m'a marquée.

Ce livre commence très fort en vous coupant littéralement le souffle, on vit en direct la noyade tragique d'une jeune fille dans le fleuve de la Tamassee. 

Les trois premières pages vous plongent  directement dans cette ambiance suffocante ! (pages 13-14-15 )

 " ... Et la voilà qui fait partie de la rivière." 

Ron Rash nous met tout de suite dans l'ambiance, tendue, suffocante, où la beauté sauvage ravit les cœurs et les corps... 

Ce livre m'a plu mais il faut savoir qu'il oppresse et et nous met mal à l'aise. 

La nature splendide replace les hommes à leur juste place. 

On va suivre dans cette histoire deux journalistes Maggie et Allen qui vont couvrir l'évènement dramatique de la noyade de cette enfant. Les deux personnages de Maggie et Allen sont aussi à ce moment là en processus de deuil, l'une pour sa mère et l'autre pour sa femme.

En effet, le corps de Ruth Kawalsky n'a pas été rendu par la rivière et les parents sont prêts à tout pour récupérer l'enfant et lui offrir de dignes funérailles. 

Être prêts à tout c'est vouloir dompter cette rivière et créer un barrage éphémère pour dégager le petit corps sans vie.  

Le temps passe les tensions s'attisent. On veut contrecarrer la nature et les puristes écolos du coin ne sont pas du tout d'accord et craignent le pire pour leur coin sauvage.

Si la nature n'est pas tendre elle offre souvent de belles merveilles...

" Le brouillard s'était finalement dissipé et le soleil avait percé. Nous étions  à ce moment-là sur une partie de la rivière où des bosquets de peupliers bordaient les deux rives. Tandis que les dernières taches de brouillard s'évaporaient, les feuilles jaunes des peupliers sur lesquelles tapait le soleil s'étaient illuminées telles des mèches de lampe qu'on allume. L'air électrique et vivant, comme des éclairs trouent le ciel avant la pluie. Nous étions sur des eaux lentes mais le pouls de la rivière avait paru s'accélérer. Tout, y compris Luke et moi, miroitait dans une lumière dorée. Pour la première fois de ma vie, j'avais vu la rivière comme il me semblait qu'il l'a voyait. "

Ron Rash à travers cette histoire aborde plusieurs thématiques : La nature et sa domestication. Le deuil et son processus d'apaisement. Il se penche aussi sur le travail journalistique, aussi bien en tant que photographe ( comme Maggie) et écrivain ( comme Allen).

" Dégaine ton appareil, a-t-il dit d'un ton sérieux. Tu vas avoir sous peu l'occasion de prendre une vraiment bonne photo."
J'ai sorti le Nikon de son étui alors qu'Herb Kowalsky s'avançait dans les hauts-fonds et grimpait sur la pierre plate sous laquelle gisait sa fille. Il a regardé dans l'eau, seul à présent - ni sauveteurs, ni écologistes, ni badauds.
En photo il n'y a pas de mémoire. l'image impressionne la pellicule ou n'existe pas. J'ai approché le Nikon de mon oeil droit pour faire naître cet instant dans la vie de Herb Kowalsky. A ce moment là, la partie de moi qui pointait l'objectif se contrefichait de Herb Kowalsky, de sa fille, de la rivière ou de la loi fédérale. *
J'ai appuyé sur le déclencheur, sans arrêt jusqu'à ce que je n'ai plus de pellicule, et puis j'ai collé un autre rouleau dans l'appareil. Ce n'est qu'une histoire de lumière, d'angle et de grain, me suis-je dit. ce que font ces photos pour moi ou qui que ce soi d'autre n'est pas un but. Je ne suis qu'une observatrice de ce qui est déjà là.

La rivière de la Tamassee est vraiment le personnage principale de ce roman. 

Indomptable et furieuse mais aussi lumineuse et splendide. 

@Didi Vallée du Riamajou été 2017

Une belle lecture qui traite de thèmes difficiles, 
une écriture très agréable et poétique. 

Une lecture qui se grave en vous comme une blessure...

Ron Rash je vous relirai, je suis contente car d'autres titres m'attendent ! 

Découvrir cet auteur sur Babelio.com




lundi 2 octobre 2017

Septembre passant...

Nous sommes le 2 octobre et je me demande s'il vaut mieux regarder le mois passé ou m’intéresser au mois avenir...

Je crois que je vais regarder dans le rétro ;-) et vous faire un petit topo de mon mois de septembre.

Pour que ce ne soit pas rébarbatif, ou du moins pas trop j'aimerais faire quelques catégories qui reviendront chaque mois.


La catégorie Livres 

Ce mois fût l'occasion pour moi de faire un plein de livre à des tarifs défiants toute concurrence lors d'une vente de la médiathèque de ma ville.



(9 livres pour 7.50 euros !!!)

J'ai lu "Le vieil homme et la mer" ... et j'ai été profondément déçue... Je n'ai pas accroché à ce livre , je me suis ennuyée avec ce vieux et son gros poisson et je n'ai pas trop compris ce qu'Ernest Hemingway voulait me faire comprendre. A 0.50 centimes d'euro ça m'a fait moins peine.... 


 - Moi c'est mon âge qu'est mon réveille matin , dit le vieux. Pourquoi que les vieux se réveillent tôt ? C'est-y pour avoir des jours plus longs ? 

Noté à l'intérieur de mes achats le livre avec les roseaux dessus. Il s'agit de "François le champi " de George Sand. Alors pourquoi me direz vous cet achat ? Et bien d'une part ce livre est très joli avec cette couverture et de jolies illustrations à l'intérieur et également parce qu'il m'a été conseillé par mon psy, j'ai nommé Sauveur ;-) (livre conseillé à sa patiente Ella dans Sauveur et Fils de Marie-Aude Murail). J'ai adoré ce clin d’œil que m'a fait ce livre à travers une de mes dernières lectures. 


J'ai reçu un livre grâce à Babelio lors de leur dernière Masse Critique et je suis en train de le lire.


J'ai participé au tirage au sort pour les Matchs littéraires de chez Price Minister.J'ai été retenue !

Le hasard a bien fait les choses. Vous avez été sélectionné(e) pour participer aux Matchs de la Rentrée Littéraire ! Félicitations !


Voici donc le livre que vous aurez la chance de lire : Le Camp des autres - Thomas Vinau

La catégorie Nature et ballade



Reprise des randonnées dans la campagne environnante. On commence tout doucement côté kilomètres. Côté météo ce mois de septembre n'a pas été très beau mais quelques journées estivales ont égayé ce gris de pluie ! 


Travail au jardin, récolte de la lavande pour faire des petits sachets pour que mes armoires sentent bons !

 
 La catégorie musique 


Souvenirs d'un super concert des Insus en juillet 2017 à Vienne ♥


@Didi 17/07/2017


 
 


et aussi David Gilmour à Pompéi (bon là on y est pas allés mais on aurait bien aimé ...)





et des nouvelles de Nougat !


 Chut ... C'est la sieste dans le plaid tout doux ;-)