jeudi 31 décembre 2009

Voeux 2010



Je vous embrasse sous le gui
une bise pour la santé
premier voeux bien essentiel
une bise pour l'amour
pour qu'il illumine chacun des jours de votre quotidien
une bise pour la joie et le rire
car les pleurs ne font pas pousser les fleurs
une bise pour la réussite et l'argent
même si ce n'est pas essentiel c'est tout de même important
et une bise à l'amitié
ce doux sentiment qui donne de l'allant
Je crois que j'en ai oublié
 mais je ne voudrais pas user vos joues sous le gui...
alors rajouter une bise pour ce qui vous tient à coeur ou même rajouter en plusieurs !



Didi


mercredi 30 décembre 2009

Les vies privées de Pippa Lee de Rebecca Miller



Date de sortie : 11 Novembre 2009

Réalisé par : Rebecca Miller
Avec : Robin WRIGHT PENN , Alan Arkin , Maria Bello ...
Durée : 1h35min
Pays de production : United States
Titre original : The private lives of Pippa Lee
Distributeur : Bac Films
 
Synopsis : Pippa s'est construite une vie confortable dans une atmosphère feutrée. Elle est dévouée à son mari plus âgé, ainsi qu'à ses enfants déjà adultes. Mais à l'approche de la cinquantaine, cette sérénité en apparence parfaite s'effrite. Pippa a connu une enfance tumultueuse et délurée où sont mêlés sexe, drogue et rock'n roll. Désormais, elle doit donc trouver un équilibre entre sa jeunesse troublée et la femme "trop rangée" qu'elle est devenue. Sa rencontre avec un mystérieux jeune homme va lui permettre de trouver un nouveau sens à sa vie...
 
MON AVIS :
 
Bien bien moyen ce film au casting pourtant assez convainquant  (voir affiche).... Je n'ai pas trouvé de réel fil conducteur, ce n'était pas creusé, on avait l'impression d'en être encore au brouillon ... Pourtant il y aurait eu matière à cogiter sur ces vies de Pippa Lee mais on saute du coq au lion ... Oui ce film est en plus étrange Pippa se promène avec un lion dans son jardin au bout d'un laisse, elle est sommanbule et jouit à l'arrière d'une voiture avec l'acteur de Speed ... (non ça n'a rien à voir...) Keanu Reeves toujours aussi sexy avec un tatouage du Christ sur tout le torse.... Non vraiment la réalisatrice aurait dû essayer de s'occuper d'une chose et de ne pas brosser ce portrait de femme de façon si sporadique.
Madame Robin Wrigth Penn mais qu'êtes vous venu faire dans ce méli mélo sans queue ni tête ... votre mari ne peut-il vous concocter un beau et séduisant film rien que pour vous ?...
 
Bon vous l'aurez compris ce ne fût pas mon film de l'année 2009 qui d'ailleurs n'a pas été un grand cru question ciné.... Je concocterais aussi à l'occasion mon petit bilan cinéma 2009.
 
 

Ce jour-là de Willy Ronis



Lecture contemplation du livre  "Ce jour-là" où se trouvent plus d'une cinquantaine de clichés de Monsieur Willy Ronis !

Vous n'êtes pas sans savoir que j'aime beaucoup la photographie que j'aime aussi photographier sans prétentions mais avec joie et aussi regarder et apprécier les clichés des autres.

Grâce à ce livre j'ai appris un peu plus sur ce Monsieur qui a presque vécu un siècle il est mort le 11 septembre 2009 à Paris. Tout ça pour vous dire que Willy Ronis qualifié de photographe humaniste en a vu et capturé des moments et que son oeuvre compose un beau témoignage du 20 ème siècle. Je le connaissais très peu mais son oeuvre m'a touchée et interpellée.

Willy Ronis légende ces clichés en commençant par "Ce jour là..." et c'est à chaque fois des souvenirs, des anecdotes, des plaisirs, des joies, de l'homme qu'il était et du photographe aussi.

Des souvenirs teintés parfois de nostalgie, de douceurs de vivre mais aussi de dureté de témoignages implacables et si "vrai".

Je vous cite un extrait qui à mon sens représente très bien la sensibilité et le travail d'un photographe (même à l'heure de la photo numérique qui démultiplie sans forcément avoir plus l'instant magique...)

"Au fond, pendant toute ma vie de photographe, ce sont des moments tout à fait aléatoires que j'aime retenir. Ces moments savent me raconter bien mieux que je ne saurait le faire. Ils expriment mon regard, ma sensibilité. Mon autoportrait, ce sont mes photographies. A chaque photo, il pouvait se passer quelque chose comme il pouvait rien ne se passer. Ma vie a été un pavé de déceptions mais aussi d'immenses joies. Je voudrais ne retenir que ces moments de joies qui consolent de tous les autres. Quand la vie furtivement vous fait un signe de reconnaissance, vous remercie. Il y a alors une grande complicité avec le hasard, que l'on ressent profondément. Alors, on le remercie aussi. C'est ce que je nomme la joie de l'imprévu. Des situations minuscules, comme des têtes d'épingles. Juste avant, il n'y avait rien, et juste après, il n'y a plus rien. Alors il faut toujours être prêt."  Willy Ronis

Je vous mets quelques photographies mes préférées même si au fond il est diffcile pour moi  de choisir ...

Une photo de sa femme à l'automne de sa vie on ne la devine qu'à travers toutes les feuilles mortes de ce Parc, le texte de Willy Ronis est pudique et très beau très émouvant...



Cette photo là pour la joie qui s'en dégage et ce côté autre époque 1947 l'après guerre et pour le rock endiablé !



et puis sa femme, sa muse, sa compagne pendant 46 ans
Là je triche un peu cette photo n'est pas dans le livre mais en me documentant
j'ai beaucoup apprécié cette composition comme une toile de maître.



 et enfin cette photo comme une estampe chinoise de sa femme marie-Anne et de son fils Vincent lors d'une bataille de boule de neige en 1954


Difficile de m'arrêter tant son regard me plaît ! Je vous invite à le découvrir !
Merci Monsieur Ronis de ce si beaux et doux partage !

dimanche 27 décembre 2009

Pico Bogue et Ana Ana

Je suis tombée sous le charme de ce petit garçon, Pico, impertinent et de sa soeur Ana Ana  trop rigolote et j'ai eu comme vous le savez la chance de me faire dédicacer les deux premiers tomes de leur série toute jeunette à la fête du livre de Saint-Etienne en octobre dernier !

Le dessin est délicat, ce sont les très jolies aquarelles d'Alexis Dormal le fils de Dominique Roques qui elle est aux dialogues !

Une création  familiale qui mérite votre intérêt et que vous pouvez partager avec vos enfants !

En décembre est sorti le troisième tome "Question d'équilibre" que je me suis empressée d'acheter !


Tome 1



Tome 2




 et le tout dernier le tome 3




Dans ce dernier tome Halloween, la neige, le Père Noël sont à l'honneur. C'est Ana Ana la petite soeur de Pico qui va lui voler la vedette sur cette planche où elle découvre que le Père Noël n'existe peut être pas ...J'avoue aussi que cette petite soeur, personnage au départ secondaire la BD s'appelant Pico Bogue me plait énormément ! 




Je vous mets ma belle dédicace faite sur le Tome 1



et je vous mets également celle que j'ai fait faire  pour ma filleule (je lui ai offert le Tome 2 à Noël)




Merci mille fois aux auteurs pour ces deux très belles dédicaces pour leur gentillesse et simplicité
et merci aussi à eux pour cette belle série que je vous conseille vivement !

jeudi 24 décembre 2009

JOYEUX NOEL !



Joyeux Noël à vous amis lecteurs de mes curiosités !

Pour vous accompagner en cette belle nuit de Noël
une chanson que je chantais enfant 
à la belle messe de Minuit de mon village !

Je vous embrasse chaleureusement !

Didi



P.S : j'ai pris l'option publication de ce message à 23 H 59 le 24 décembre 2009

lundi 21 décembre 2009

C'est l'hiver qui frappe à votre porte ....


Ma parure d'hiver est faite de blanc et de rouge et à dire vrai je ne savais pas vraiment qu'elle était le nom de cet arbuste photographié l'hiver dernier dans les Hautes Alpes et que j'ai mis en en-tête de mon blog pour cette saison d'hiver.

Merci à Laëtitia de m'avoir permis de m'interroger sur la bête enfin non la plante en question.

Et oui il s'agit bien d'un églantier ou gratte cul mais bon c'est moins poétique ...




Fiche technique : ( merci à : http://www.pixiflore.com/pages/fiche_plante.asp?id_plante=22#)

Nom scientifique :
Rosa canina L., R. corymbifera Borkh, R. obtusifolia Desv., R. stylosa Desv.

Autres noms :
Rose des chiens, gratte cul


Famille :
Rosacées


Etymologie 
Rosa du latin rose et canina pour chien (les racines étaient autrefois considérées comme un remède contre la rage).

Répartition :
Europe, Afrique du Nord, Asie occidentale

Habitat :
Haies, lisières forestières, bois clair. Espèce héliophile*.

Notre églantier est la forme sauvage de nos rosiers domestiques. Ses fleurs sont odorantes et ses fruits rouges, appelés cynorhodons, sont les champions toutes catégories de teneur en vitamine C. On en fait de délicieuse confiture, mais attention aux poils qu'ils contiennent, il faut les enlever car ils sont extrêmement irritants. C'est d'ailleurs le fameux poil à gratter qui faisait la joie des écoliers. Autre particularité, l'églantier a parfois des excroissances sphériques surmontées de poil, causées par la ponte d'un insecte. Cette "galle" appelée bédégar est utilisée depuis l'antiquité à des fins médicinales. Enfin attention à la rose des chiens qui est loin d'être comme la rose du Bengale sans épine et sans parfum (Beaumarchais). Elle est parfumée mais également fortement armée d'épines acérées ce qui serait à l'origine de son nom commun, églantier, mot dérivé du latin signifiant, couvert d'aiguillon…


Maintenant que je suis informée la prochaine fois je récolterais ces cynorhodons, enfin gratte cul , et j'attendrais que l'on m'en fasse des bonnes confitures très très bonnes pour la santé bourré de vitamine C encore mieux que la Juvamine !
Je savais pas moi que l'on pouvait en faire de la confiture, je savais juste que c'était très amusant d'en mettre dans les pulls des copains !

C'était la minute botanique du jour et de la saison d'hiver qui arrive là aujourd'hui ! 

Sinon et bien j'ai une chanson dans la tête alors je vous la fait partager en parole :

C'est l'hiver qui frappe à notre porte
Mes amis , allumons un bon feu
C'est l'hiver , que le diable l'emporte
Mes amis , ce soir oublions-le
C'est l'hiver , que le diable l'emporte
Mes amis , ce soir oublions-le

Babouschka , apporte les pains d'orge
Ce qu'il y a de mieux dans la maison
La vodka qui brûle un peu la gorge
Mais qui nous laisse le cœur plein de chansons

( Ras , Dwa , Tri Casatchok ! Casatchok ! Casatchok ! Ras , Dwa , Tri )

Dans les bois , les loups font une ronde
Sur la neige frissonnent les corbeaux
Oublions la tristesse du monde
Tous les loups et les vilains oiseaux
Oublions la tristesse du monde
Tous les loups et les vilains oiseaux

P.S : je vous laisse deviner qui chante cette merveilleuse chanson une amoureuse des plantes et bien oui mes posts sont bien ficelés CQFD ! Hihihihihhi !

dimanche 20 décembre 2009

Le jardin des égarements de Li Ang


Présentation de l'éditeur


Planté d'arbres somptueux, le Jardin aux Nénuphars embaumait aux quatre saisons de gardénias au printemps, d'orchidées et de magnolias en été, de canneliers et d'osmanthes en automne, de " souriantes " en hiver.
En plein cœur de Taipei, le jardin de la famille de Rose est le lieu des origines, du paradis perdu de l'enfance, avant qu'il ne devienne le " Jardin des égarements ". Entre New York et Taipei, une jeune femme se cherche dans le labyrinthe de la mémoire, dans le désordre d'une folle passion amoureuse, entre nostalgie et invention du bonheur.
Pour Rose, ce jardin où son père resta cloîtré de nombreuses années est celui des histoires de petite fille en même temps que de l'apprentissage de la vie, des splendeurs de l'amour qu'elle poursuit - et de la plénitude d'être une femme, à chaque saison de la vie.
 
Mon avis :
 
Après la lecture du huis clos du roman noir de Franck Thilliez une lecture blanche est venue apaisée mes nuits...
 

Ainsi, je quittais la forêt noire pour un jardin de nénuphars en plein coeur de Taipei sur l'île de Taiwan.
On s'égare il faut le dire dans ce roman de Li Ang (et non pas de Ang Lee...) car la narratrice Rose se raconte sans prendre la peine de la chronologie de sa vie en se laissant guider par ses émotions. On fait alors des sauts dans le temps, on revient au présent, tout ça d'une ligne à l'autre et avouons que pour le lecteur c'est assez troublant...
Ce roman souffre de quelques longueurs et son rythme répétitif parfois comme une mémoire qui ressasse et se perds peut ne pas plaire.
Néanmoins ce roman porte un juste regard me semble-t-il sur le désir et l'amour sur cette très difficile alchimie entre deux êtres que sont un homme et une femme....
Il traduit très bien l'état d'esprit des femmes de la société Taiwanaise qui doivent jongler entre traditions et modernité.
Et puis ce beau jardin à la Japonaise qui suit la famille Zhu celle de Rose depuis des siècles et qui devient à lui seul un personnage qui livre ses secrets, qui donne ses leçons qui se transmets ici de père à fille.
Oui un très beau jardin des égarements et sa lecture m'aura certes égaré mais parfois les égarements sont propices à la rêverie et au plaisir alors  ...
 
Un extrait :
 
"Sous l'accompagnement de la musique classique, surtout de ces lugubres et diffciles morceaux sur la mort, ou des plaintes vaines des instruments à cordes, les quatre saisons qui se succédaient au jardin devenaient d'indicibles blessures de l'âme dans les tirades de son père
 
Au printemps, le santal amer ou melia japonica se couvre d'un brouillard fascinant de fleurs blanches , tel un nuage qui se serait perdu dans la verdure dans branches seule la harpe peut en évoquer la magie en égrénant ses sons qui s'évanouissent mystérieusement.
 
En été les fleurs de l'arbre à phénix rapellent la force des cuivres dans l'orchestre, c'est l'oiseau de feu qui déploie ses ailes dans ces accords puissants, les nuages enflammés qui s'en vont et vous laissent épedu.
 
Ensuite ce sont les journées d'automne dont les fines fleurs de caramboliers sont la marque ; les violons paraissent pleurer d'admiration entre les sons langoureux de la longue flûte ; les pétales semblables à des larmes de sang flottent au long des ruisseaux du jardin, jusqu'aux sentes des rochers artificiels, au pied des terrasses et pavillon où s'écoulent les années.
 
L'hiver, les platanes de Taiwan ne perdent pas leurs feuilles, leurs branches recorquevillées résistent ; tapi au fond de leur tristesse sans espoir ni avenir, le triomphe éclate au terme de la composition musicale"
 
 

samedi 19 décembre 2009

Il neige



Il neige
et je m'envole avec les flocons virevoltants
Il neige
et mes souvenirs me parle d'avant
Il neige
c'est apaisant
Il neige
Les flocons recouvrent tout de blanc
Il neige
et je ne suis plus comme avant
Il neige
et alors seulement je redeviens une enfant





Didi texte et photo 19 décembre 2009

samedi 12 décembre 2009

Allez le vert !

Un tag de Mme AbeiLLe : http://larucheauxlivres.canalblog.com/  qui date du 18 novembre (le temps file ...) pour mettre de la couleur dans l'automne ....

Bon je trouve tout de même que l'automne est très très coloré, riche de lumière dorée mais je joue le jeu du tag et j'ai essayé de trouver une couleur que j'aime beaucoup et qui n'est pas trop trop présente dans les couleurs automnales et j'ai trouvé :

c'est le VERT

Pour moi le vert c'est une couleur que j'affectionne particulièrement,bien sur me diriez-vous puisque je suis Stéphanoise ...oui mais là je dis plutôt allez LE VERT ! (en plus au vu des résultats de l'équipe et de mon intérêt presque nul pour le foot ....)


 Souvenir de cet ange aux ailes vertes ...

Heureusement que je ne suis pas une actrice de théâtre car sinon en m'habillant de vert j'attirerais le malheur et la pièce serait un échec total ...ça tombe bien en même temps aucun metteur en scène ne m'a contacté (au cas où mon numéro de portable est le 12465919755482) ...
Mais non je me répète je ne suis pas actrice, tout juste actrice de ma propre vie, ce qui est déjà pas si mal !

Place à la couleur VERTE  :

Verte comme mes plantes d'appartement




Vert comme ma bague en péridot, sur mon porte bagues chat vert lui même sur un Géo Magazine Vert qui me fait voyager dans le monde entier et dans la verte Islande pour ce numéro.




Vert comme mon sautoir de pacotille qui va parfaitement sur nombre de mes hauts verts




Vert comme le citron vert dont je rafole dans un bon mojito
ou juste à l'eau pétillante comme la Vals ou la Badoit verte



Verte comme ma campagne, verts comme les prés



Vert comme l'eau des rivières où il fait si bon se baigner




VERTIGINEUX N'EST-CE PAS ?!!!

Et puis Vert comme le beau sapin de Noël alors qu'aujourd'hui ici à Sainté les premiers flocons de neige ont virevoltés dans le ciel rosé !

Il y aura de la neige à Noël !
Un beau manteau blanc...

 


mardi 8 décembre 2009

Un jour j'irais à New York avec toi !



Gribouillage Didi Novembre 2009 
d'après de jolies cartes postales reçues de New York !


Petite playlist New Yorkaise très hétéroclite  !


Découvrez la playlist New York avec Téléphone

jeudi 3 décembre 2009

La forêt des ombres de Franck Thilliez





Quatrième de couverture :


Hiver 2006. Cœur de la Forêt Noire.

Le froid, la neige, l’isolement… Les conditions idéales pour écrire sur un tueur en série, retrouvé pendu voilà plus d’un quart de siècle.
Le Bourreau 125.


Arthur Doffre, riche héritier, vieil homme paraplégique, souhaite le ramener à la vie par l’intermédiaire d’un roman. Un thriller que David Miller, auteur de polar occasionnel et embaumeur de profession, a un mois pour écrire, enfermé dans un chalet avec sa famille, Doffre et sa jeune compagne.
Mais il est des portes qu’il vaut mieux laisser fermées… et très vite, la psychose s’installe.

Ne reste alors qu’une seule solution : combattre ses peurs, repousser la folie, grouper ses maigres forces ; et affronter l’impensable…


MON AVIS :

J'ai fini mon troisième Thilliez cette semaine (troisème après "Train d'enfer pour ange rouge" et "La chambre des morts") et ce n'est pas mon préféré ...

Je ne sais pas... Je crois que je n'ai pas trop accroché à cette histoire d'écrivain embauché pour faire un livre au fin fond des bois glacés de la Forêt Noire ... ça m'a agacé dès le départ, cet appat du gain d'un personnage qui à mon avis n'était pas comme ça ... Comme dans les films d'horreur où je trouve que les personnages qui vont voir derrière les portes où sortent dehors exprès comme s'ils ne se doutaient pas que le grand méchant loup était là prêt à leur sauter dessus... Mais bon oui c'est une fiction et les codes du genre sont très bien respectés !

J'ai lu néanmoins ce livre en l'engloutissant au fur et à mesure que montait la violence et le mal dans tous ces personnages au fur et à mesure que la tension s'intensifiait ... Mais comme j'ai trouvé l'idée principale trop tirée par les cheveux et bien ça m'a laissé perplexe !
Et après, et bien je sais pas trop comment vous l'expliquer trop de violence trop de folie, trop c'était trop ... A un moment je lisais presque entre les lignes ou en les survolant ...

Et puis dans ce livre de Thilliez je n'ai pas retrouvé les traits d'humour qu'il sait si bien parsemer dans son écriture (notemment les deux autres livres que j'ai pu lire de Franck Thilliez)  et dans sa façon si particulière de décrire des personnages et des lieux.

Ici le lieu est unique et les personnages peu nombreux du fait du huit clos ...

Bref je ne suis pas déçue non plus totalement de ma lecture  ... Et peut être aussi d'ailleurs je le confesse qu'en ce moment j'ai besoin de plus de légereté et de douceurs dans mes lectures et que ce livre n'arrivait pas au bon moment ou, que comme pour un plat dans un restaurant je n'aurais pas du commander celui-ci avec cet ingrédient "horreur" qui n'a jamais été trop à mon goût.

De plus certaines idées n'étaient pas assez creusées, comme seulement mises en scènes pour le spectacle ... Par exemple : ces expériences sur les cadavres que Patricia Cornwell a su développer dans les très bons opus des débuts de médecin légiste de Kay Scarpetta.
Et autre exemple le fait que David Miller le personnage central soit thanatopracteur et bien n'a pas été assez creusé aussi .... (pourtant je sais de source sure que l'auteur c'est très bien documenté sur cette profession)

Bon je suis un peu désolée pour Franck Thilliez, pour cette fois seulement et parce que celà ne me correspondait pas assez ! Mais promis je lirais "L'anneau de Moebius" qui à énormément plu dans les sphères des lecteurs  et ses autres livres aussi. (voir bibliographie plus bas)





Petit rappel de la Bibliographie de Franck Thilliez (auteur très sympathique et très abordable d'une gentillesse incroyable en totale inadéquation avec ses écrits....Je l'ai croisé deux fois à la fête du livre de Saint-Etienne et c'est aussi mon conscrit  né en 1973 ) :

2003 : Conscience animale
2004 : Train d’enfer pour Ange rouge (La Vie du Rail, «Rail Noir»/Pocket)
2005 : La Chambre des morts (Le Passage/Pocket)
Prix des lecteurs Quai du polar 2006
Prix SNCF du polar français 2007
2006 : Deuils de miel (La Vie du Rail, «Rail Noir»/Pocket)
2006 : La Forêt des ombres (Le Passage/Pocket)
2007 : La Mémoire fantôme (Le Passage/Pocket)
2008 : L'Anneau de Moebius (Le Passage/Pocket)
2009 : Fractures (Le Passage)
+ une nouvelle dans le recueil de nouvelles "L'empreinte sanglante" 

samedi 28 novembre 2009

Philosophie de vie



Sympathique Bande Dessinée : "Samedi et dimanche"
 le Tome 1 : Le Paradis des Cailloux
de Vehlmann et Gwen
 Editions DARGAUD !

La planche ci-dessus me fait bien rire alors je souhaitais la partager avec vous.
Il n'y a pas que les enfants qui se posent des questions ....




Résumé :

Samedi (un lézard rouge) et Dimanche (un lézard en vert) pêchent tranquillement sur leur petite île, quand Samedi est pris d'une crise de questionnite aiguë - pas grave mais pénible pour l'entourage. Il veut savoir un tas de trucs, et il veut explorer l'île pour obtenir des réponses. Dimanche aimerait mieux rester ici et pêcher bêtement, mais il est sympa. Alors il met son tee-shirt "spécial aventure", il embarque sa baignoire et c'est parti pour l'exploration.


S'ensuit une épopée loufoque au cours de laquelle les deux copains apprennent des choses. Par exemple, trop de réponses idiotes, ça répond à rien. Et pour réussir ses crêpes, il faut un télescope ultra-performant. Et le paradis des cailloux, c'est barbant. Et le bonheur livré en kit, ça vous abrutit gravement.

La quête est éprouvante. Il y a même un moment où Samedi craque. Il en a supermarre. Il n'est plus qu'un pauvre petit chiffon désespéré qui veut "tomber ici et puis rester tout mou sur le sol et puis pleurer". C'est affreusement triste. Sauf que ça finit bien : ils retrouveront leur plage et Samedi sera (presque) tout à fait guéri.

Comme dit Samedi : "Tout ça donne à réfléchir." Sur la vie, la mort et le pourquoi du comment. L'humour est embusqué partout, dans chaque détail du dessin - très malin et émotif - et dans les dialogues, complètement craquants. Le résultat se lit à plusieurs degrés et devrait séduire aussi bien les adultes amateurs de BD inventive, que les enfants, généralement assez doués en matière de questionnite aiguë.

Samedi soir sur la terre



Les fenêtres s'allument
les postes de télévision aussi
La lune veille comme une virgule
C'est samedi soir sur la terre
à la maison où ailleurs .... 


Photo de Didi 2008 un soir

Accompagnement musical par Françis CABREL
"Samedi soir sur la terre"


samedi 21 novembre 2009

Douceur musicale



Une jeune femme pleine de charme à la voix douce. En ce moment c'est de cette musique dont j'ai besoin pas de violence pas de cris de la douceur et rien d'autre ...

Je parle de Norah Jones

J'ai eu la chance de la voir deux fois en concert une fois à Lyon Halle Tony Garnier et une fois au théâtre antique de Vienne où d'ailleurs le cadre était plus approprié à sa musique assez jazzy !

Certaines de ses chansons sont importantes à mes yeux l'une d'elle a été comme un guide ..."Come away with me"

Elle a sorti sont dernier album "The Fall " cette semaine et je vous invite à le découvrir ! J'ai mis ma préférée sur ce dernier album Chasing pirate ! (vous pouvez écouter The fall en entier sur Deezer avant que ce site ne devienne payant ...)





Découvrez la playlist Norah Jones avec Norah Jones

Découvrez la playlist Norah Jones avec Norah Jones

vendredi 20 novembre 2009

Le Mec de la tombe d'à côté de Katarina Mazetti



Résumé :

Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune.

Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que le tape-à-l'oeil de la stèle qu'il fleurit assidûment. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d'autodérision.

Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis... C'est le début d'une passion dévorante. C'est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d'amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures.

Mon avis :

Un lecture coup de coeur que ce roman de Katarina Mazetti ! Comme le joli coeur rose du livre de la collection Babel.
C'est l'histoire d'une rencontre dans un lieu peu banal pour une rencontre justement : un cimetière !
Elle est jeune veuve et lui célibataire presque endurci...
Elle est citadine, lui est de la campagne.
Elle est bibliothécaire, il est paysan ...
J'ai trouvé l'écriture légère et agréable, actuelle aussi, peut être parce que l'auteur est aussi journaliste en Suède.
Ce thème des différences dans un couple est rondement mené. On voudrait (enfin moi ...) que ça marche entre ces deux là et c'est loin d'être gagné ...
Les chapitres alternent les points de vue : une fois c'est la naratrice, Désirée et après c'est Benny qui s'exprime, point de vue masculin donc. C'est succulent et ça se lit rapidement presque trop tant c'est délicieux.
C'est à la fois léger et plein d'humour et c'est aussi sérieux dans cette réflexion des différences sociales au sein d'un couple et aussi dans la volonté de vivre à deux de faire des concessions parfois.
La recherche de la bonne paire de chaussure n'est pas toujours facile et définir l'amour l'est encore moins  ... Les personnages à leur façon le font merveilleusement !
La fin de l'histoire est ouverte et j'aime ces livres où le lecteur peut imaginer à sa guise la suite de l'histoire.
Moi je concocte un Happy end et bien oui j'en ai le droit ! Parce que si ce n'est pas de l'amour entre eux deux ça y ressemble étrangement...

Et vous ? oui vous qui avez lu ce livre !
Avez-vous imaginez la suite et êtes vous moins optimiste que moi ?

Ce livre je vous le recommande chaudement !
Et hop ma PAL qui baisse !



samedi 14 novembre 2009

Secret Didi....



Il y a quelques jours j'ai reçu un creative award de la part de MCM qui se lit et se découvre ici :

Le principe assez simple est de révéler 7 secrets et de décerner à mon tour 7 autres creative award ...

Je pense que la deuxième partie me sera plus facile ... quant à la première je vais essayer de ne pas trop me dévoiler ... un secret, c'est un secret, bon d'accord je vais vous en chuchoter un à l'oreille :

"J'ai 7 secrets, peut-être même plus, mais je ne peux vous les dévoiler ici sinon ils ne seraient plus des secrets, mes secrets, mon jardin discret  ..."

Pour la deuxième partie de ce tag  je décerne ces récompenses virtuelles aux bloggeurs dont les liens sont affichés sur mon blog en haut à gauche ...

Oui je sais c'est facile ne m'en veuillez pas, il se trouve que s'ils sont là c'est que j'en apprécie leur consultation ! Je vais d'ailleurs rajouter Bric a brac ;-)

Et puis comme ça je suis bien contente je fais la "nique" à Sacha Guitry !!! Le gougat voyez ce qu'il a dit sur nous les femmes :

"C'est une erreur de croire qu'une femme peut garder un secret. Elles le peuvent, mais elles s'y mettent à plusieurs."

Mademoiselle Chambon



Un village de province, où les jours se suivent et se ressemblent. Jean est maçon, Véronique est l'institutrice de son fils. Et un jour, « le papa de Jérémy » vient expliquer son métier à l'école. Leur vie en est bouleversée. Les premiers regards en disent long, les mains s'effleurent, les cœurs battent la chamade : Jean (Vincent Lindon) et Mademoiselle Chambon (Sandrine Kiberlain) ne peuvent résister aux sentiments qui les attirent l'un vers l'autre.


Plus que l'amour, c'est la fascination qui lie ces deux personnes qui évoluent dans deux univers diamétralement opposés. Le père de famille, avare de paroles, et la jeune femme solitaire, cérébrale, se retrouvent tels des adolescents, submergés per des émotions nouvelles.

Les dialogues, tout comme les décors, sont simples, bruts. Le réalisateur Stéphane Brizé nous plonge avec talent dans l'hyper-réalisme de la vie. Mademoiselle Chambon est l'histoire d'une passion brûlante, à la portée universelle, car cela pourrait nous arriver à tous. Le rythme du film nous immerge profondément dans le quotidien des personnages, menant apparemment une existence simple mais étant en réalité des individus à la personnalité complexe.

Les acteurs principaux sont criants de réalisme. Vincent Lindon porte littéralement le film par un jeu d'une immense crédibilité. Sandrine Kiberlain joue à la perfection l'institutrice étonnée de ses propres sentiments. Sans tomber dans le cliché, on assiste à la rencontre de deux archétypes de milieux sociaux différents.

Adapté du roman de Eric Holder, le film Mademoiselle Chambon incarne avec brio le romantisme qui envahit deux êtres humains et dépasse leur propre raison.


Mon avis :

Vu cette fin d'après midi après moults tergiversations et ma foi me voilà un peu déçue de mon choix ... (au départ je voulais voir Mary and Max).


Et bien oui, pour du réalisme, c'est du réalisme et filmé à ce point la vie quotidienne avec très peu de place à la parole et bien c'est lourd et limite ennuyeux pour le spectateur ou du moins pour la spectatrice que je suis... Même si les acteurs sont bons dans leur jeu ( remarquez pour les dialogues ils n'ont pas dû être embêtés ... ) et bien oulalalalalala j'ai eu envie de booster tout ça et j'avoue que la force de la passion qui va unir cette homme et cette femme et bien je ne l'ai pas trop vu et surtout je n'en ai pas vraiment ressenti la force ni la montée en puissance ....


Une belle surprise avec Aure Attika la femme de Jean le maçon (Vincent Lindon) qui compose une femme simple tout en distance de son mari toute en compréhension silencieuse.


Et puis quelques scènes assez belles (de si belles larmes ....) mais bon j'aurais aimé plus d'intensité ...


Enfin bref ce qu'il y a de dérangeant à mon sens c'est que pour moi la passion ce n'est pas que des regards c'est plus brut de décoffrage, c'est plus intense que ça c'est plus extériorisé (par le corps, par les dialogues .... )


Non, non, ne croyez pas que je voulais à tout prix du hot ... mais je ne sais pas si avec si peu d'échanges deux êtres peuvent "s'aimer"... Ok le violon, la musique, les ont rapproché mais bon je ne sais pas ... Je n'ai pas trop adhéré à cette histoire ...trop lisse d'une "passion"



Ce film est adapté du livre de Eric Holder et je pense que le livre doit davantage reproduire les pensées des personnages enfin il faut le souhaiter ...



Donc voilà un peu déçue, voir déçue tout court en fait ...

Je me devais de vous en parler ici au cas où vous auriez un avis divergent du mien j'en serais curieuse !

Musique de fin de Barbara le titre "septembre" (cette chanteuse et poétesse me file toujours le spleen ... )





lundi 9 novembre 2009

Fête du livre de Saint-Etienne ou comment augmenter sa PAL


Chaque année c'est avec plaisir que je participe en tant que lectrice à cet évènement fort sympathique organisé par ma ville Saint-Etienne : La Fête du livre 24ème édition !



C'est alors l'occasion pour moi de rencontrer des auteurs dont j'ai apprécié les livres ou même d'en rencontrer des nouveaux pour d'autres découvertes littéraires.



Et puis cette fête est aussi l'occasion de voir des lectrices et néanmoins amies et de partager nos lectures autour d'un café et même d'un bon repas !



La saison 2009 de cette fête fût festive et agréable et m'a directement conduit à l'augmentation de ma PAL ...à celà s'ajoute mes achats lors de mes promenades dans mes librairies stéphanoises chouchoux ...

Quand on aime on ne compte pas dit-on ! J'aime avoir à porter de mains dans mes bibliothèques le choix de mes futures lectures ! C'est chose faite ! Je vais rajouter les livres en plus sur le billet correspondant.




Mes livres dédicacés de la Fête sont :

"Rainbow pour Rimbaud " de Jean Teulé
(quel rire il a celui-là ! Et également un franc parlé désopilant ! Et de l'humpiur toujours barré Rimbaud pour Didi fallait le faire !)


Deux livres de Sorj Chalandon :

"Mon traïtre"


"Une promesse"


Le livre d'un voyageur "Longue marche" Tome 1 Traverser l'Anatolie
de Bernard Ollivier



et les deux BD de PICO BOGUE
"La vie et moi"
"Situations critiques"

de Dominique Roques et Alexis Dormal (la mère scénariste et le fils dessinateur aquarelliste) 


Tous ces auteurs ont été charmants dans les discussions dans les gentilles dédicaces qu'ils m'ont faites  (Je n'ai pas tout dévoilé Chut !)

MerciS à eux pour ces rencontres si enrichissantes et agréables et pour tous ces bons livres dont je vais pouvoir me délecter !

Et à l'année prochaine en octobre 2010 pour une nouvelle fête !
Les billets de la rubrique Didili vont fleurir !
Tchounette !



vendredi 6 novembre 2009

Où est ma tête ????!!!!


J'ai perdu ma tête
dans la rue Saint Honoré,
je cherche ça et là
je ne l'ai pas trouvé,
dis-moi... où est ma tête?

J'ai perdu mes bras
sur la Place de l'Opéra
je ne les ai pas trouvé
je cherche ça et là,
dis-moi... où sont mes bras?

Depuis que je t'ai perdu,
je suis en pièces sur l'avenue
et je ne peux pas récoler les morceaux,
par moi-même.

Répare-moi, mon très cher,
parce que je ne suis pas entière
j'ai besoin de toi, seulement toi,
et en plus je t'aime.

J'ai perdu mon nez
devant le Bon Marché,
je cherche ça et là
je ne l'ai pas trouvé,
dis-moi... où est mon nez ?

Revient chéri vers moi,
mon nez n'importe pas
c'est toi qui peut me compléter

Depuis que je t'ai perdu,
je suis en pièces sur l'avenue
et je ne peux pas récoler les morceaux,
par moi-même.

Répare-moi, mon très cher,
parce que je ne suis pas entière
j'ai besoin de toi, seulement toi,
et en plus je t'aime.

J'ai perdu mes pieds
à Saint Germain des Près
je cherche ça et là,
je ne les ai pas trouvé
dis-moi... où sont mes pieds ?

Revient chéri vers moi,
mes pieds n'importent pas
c'est toi qui peut me compléter

Ah, aaahhhhhhhh...

Paroles de "Où est ma tête" des Pink Martini (oui encore eux ! Chanson rajoutée dans ma play list de leur nouvelle album un billet plus bas)

Peinture façon Picassaux et vitro selon Didi atelier 2007