mercredi 30 avril 2014

Les parages du vide Aubert chante Houellebecq


Je ne connais pas Houellebecq, du moins ne l'ai-je jamais lu. Je pense que je vais essayer de le rencontrer tout comme Jean-Louis Aubert l'a fait ! Enfin pas tout à fait tout de même, car je ne serais pas capable de transformer ces textes en chansons. Mais Houellebecq a aussi écrit des romans et je suis curieuse de ceux-ci. 


Découvrir cet auteur sur Babelio.com

Quelle belle rencontre que celle de ces deux artistes ! Aubert lit Houellebecq et de suite transforme les mots en chanson ! S'en suit une demande par mail de Jean-Louis Aubert et des échanges fructueux et amicaux qui donnent alors naissance à ce CD !!! Les échanges sont dans la version CD livre que j'ai ! C'est très intéressant de voir comment le poète écrivain croise les mots avec le chanteur troubadour. 

"Serais-je possible que le chanteur chante le poète (une ancienne tradition) ?
Pourrais-je donner des ailes à vos mots ? "

Jean-Louis Aubert Mail 15 mai 2013

"Cher Jean-louis, 
Ce qu'il y a, comme depuis le début, c'est que ta voix va. C'est comme certains vers d'Aragon, on ne les imagine plus sans la voix de Jean Ferrat). (A part ça je dois être aussi déifférent d'Aragon que tu l'es de Jean Ferrat). " 

Michel Houellebecq Mail du 26 août 2013

Un pur régal que je passe en boucle sur ma chaine ! 
C'est doux, délicat et légèrement nostalgique. 



Les mots de l'écrivain résonnent très bien sur la partition de mon chouchou Jean-Lou ! 



Un coup de ♥ que je souhaite partager avec vous.

Une de mes chansons préférées : Face B


Et puis soudainement tout perd de son attrait
Le monde est toujours là, rempli d'objets variables
D'un intérêt moyen, fugitifs et instables, 
une lumière terne descend du ciel abstrait

C'est la face B de l'existence, 
Sans plaisir et sans vraie souffrance
Autre que celle dues à l'usure, 
Toute vie est une sépulture

Tout futur est nécrologique
Il n'y a que le passé qui blesse,
Le temps du rêve et de l'ivresse,
La vie n'a rien d'énigmatique.

Merci à Jean-Louis Aubert et Michel Houellebeck pour ce joli moment qui me fait dire que la création a encore de beaux jours devant elle. 

A la place des sempiternelles reprises qui ne dépassent que rarement l'original, belle leçon d'échanges et d'amitié ... 


L'album sur Dee-zer ! 




samedi 26 avril 2014

Pollen une histoire d'amour Davide Cali et Monica Barengo





Un jour, une jeune femme qui n’a pas vraiment d’affinités avec les plantes, découvre dans son jardin, une fleur blanche dont elle décide de prendre soin. Elle se met à attendre avec impatience les floraisons de la plante, se nourrit de son parfum et regarde son reflet dans la blancheur de ses pétales. Chaque matin apparait une nouvelle fleur mais bien vite la plante se flétrit. La jeune femme, troublée, cherche à comprendre ce qu’elle a bien pu faire pour mériter cette trahison... un corbeau à la fois sage et cruel la réprimande, lui suggérant de ne pas jouir de ce qu’elle obtient mais de ce qu’elle possède. Les saisons passent et l’été suivant, une nouvelle fleur apparait ...mais cette fois dans le jardin du voisin. Le pollen envahira l’air et enivrera l’âme de la jeune femme, qui réalisera alors l’impalpable fugacité du don.



Mon avis :

Album jeunesse reçu dans le cadre d'un partenariat lors de la Masse Critique Jeunesse chez Babelio ! 

Ils sont trop gentils, je suis très gâtée !  

Merci à eux ♥


 et aux Éditions PassePartout également.


Album jeunesse qui comble mes appétits en matières d'illustrations. Je suis fan du travail de certains illustrateurs et suis toujours admirative de leur travail.

Ici c'est Monica Barengo qui nous enchante. Elle a un blog ICI.

Ici les illustrations sont délicates, sur des tons de beige, sépia avec du noir et blanc.


La jeune femme est belle, au charme délicatement désuet. Le dessin met bien en scène cette douceur et cette sensibilité. 


L'histoire quant à elle nous parle d'amour... A nous adulte, après je ne sais pas si un enfant percevra le message... Davide Cali à l'art de parler à plusieurs niveaux sans doute...

Le message m'a fait immédiatement penser à la Rose du Petit Prince sans en avoir la même force...

"Tu devrais aimer par amour, 
et non pour donner ou recevoir en échange. 
Tu devrais te réjouir de ce que tu as
et non de ce que tu obtiendras."

Même si je trouve qu'il n'a pas la même portée... 

L'amour est un échange selon moi ♥
Il faut semer et récolter 
et faire s'envoler le pollen !




mercredi 23 avril 2014

Le chat du kimono de Nancy Peña


Le chat du kimono se présente – faussement – comme un recueil d’histoires courtes. La première de ces histoires se déroule dans l’île de Kyusku où la fille du propriétaire d’une filature de soie aimait se parer des plus beaux kimonos qui se puissent voir. Son favori, orné de chats espiègles, avait été confectionné par un tisseur qui l’aimait en secret.
Mais le jour où le jeune homme osa lui déclarer sa flamme, la belle n’y prêta pas attention. Furieux, celui-ci se broda deux kimonos, l’un aux motifs de rats et de mulots, l’autre de grues. À chaque fois que la belle le croisait, les chats tiraient sur son kimono pour attraper les animaux de celui du tisseur. Ils tiraient si fort, qu’un jour, un des chats – celui qui protégeait le sein gauche de la belle – s’enfuit à la poursuite d’une grue…
Ainsi débutent les pérégrinations du Chat noir, parti en quête du kimono perdu. Une déambulation qui l’amène à croiser une galerie de personnages des plus variées, parmi lesquels le célèbre Sherlock Holmes et son adjoint…


Mon avis

Un récit dont la trame est un kimono avec un imprimé de chat.
Hélas je me suis largement perdue dans cette histoire...

Mélangeant les genres et les histoires je n'en ai pas compris la substance ...

En noir et blanc, sauf la couverture, les dessins ne sont pas inintéressants 


et les motifs du kimono sont bien les seules vedettes de cette BD 
quand ils se mettent à vivre... 


Pour résumé je suis hélas passée largement à côté de cette lecture... 
Alice, Sherlock, Watson et des contes asiatiques.... 


J'en ai perdu la trame, les fils étaient trop noués !



tous les livres sur Babelio.com



Mon joli sac de nœuds ;-) avec un bel imprimé japonais ! Merci Elsa ♥

lundi 21 avril 2014

Les chansons de l'innocence retrouvée Etienne Daho

Daho, son dernier album, et moi !

 


Je dois vous dire qu'au départ je n'ai pas vraiment été emballée par les rimes du single qui passe en boucle à la radio : "La peau dure".
Agacée en fait par ces rimes en "UR" je n'avais pas écouté l'album ... Tête dure quoi :-)

 
Fracture
Poussé seul sur un tas d'ordures
Torture
Redouter d'être une imposture
Froidure
Qui nous gerce le cœur
Et rouille les jointures
Oui je les ressens

Et puis grâce à Deezer ( en mode gratuit en plus pour mois pour une quinzaine je pense !!!!) et mon WE à Rome qui m'avait mis en tête cette chanson célèbre de Daho et m'avait donné envie de réécouter ses titres phares,  

Week-end à Rome
Afin de coincer la bulle dans ta bulle
D´poser mon cœur bancal dans ton bocal, ton aquarium

J'ai alors enfin écouté "Les chansons de l'innocence retrouvée" et je suis tombée littéralement sous le charme. Et Rome était là encore !

@Didi Rome Mars 2014

 Piazza Novona
J'étais là très tôt ce matin
Je te cherchais
A vive allure, le passé nous rattrape
Je me demande si j'ai eu raison
Et me voici à Rome,
Devant chez toi
 
Charmée par les jolis mots et la musique le tout dans un savant mélange agréable ! Le CD passe et repasse désormais sur ma chaine. 

L'album est de plus fort séduisant avec cette belle couverture (qui fait polémique pour l'affichage ... ). Petit décryptage sur le site des Inrocks.


 Après recherche sur le net j'ai trouvé l'auteur de cette photo (photo prise à l'improviste sans réel but elle fut retenue a postériori par Daho pour son album !) : c'est le photographe Richard Dumas.

J'adore également avoir les paroles des chansons écrites dans le livret, c'est très important pour moi (certains artistes ne trouvent ça pas forcément utile dommage ...).


Une de mes chansons préférées de l'album : Un nouveau printemps.

Quand la chance les lâche, frangins à la dérive
Ho merveilleux perdants se débattent en eau vive
Si sauvagement jetés, nager vers l'autre rive
Parvenir de l'autre côté et vivre vaille que vive

Apprendre à coups de crosse et de cheveux tondus
Vois les plaies qui scintillent aux torses des vaincus
Mais si la cause est belle peu importe le but

Dans la fraicheur exquise
De ce nouveau printemps l'embarcation dérive
Si sauvagement jetés, de l'un à l'autre rive
Parvenir de l'autre côté et ailleurs enfin revivre

Apprendre à coups de crosse et de cheveux tondus
Vois les larmes scintillent aux paupières vaincues
Mais si la cause est belle peu importe le but

Apprendre à coups de crosse et de cheveux tondus
Vois les plaies qui scintillent
C'est un nouveau printemps
C'est un nouveau printemps
Vois les plaies qui scintillent aux torses des vaincus
Mais si la cause est belle peu importe le but
Peu importe le but
Peu importe le but
Peu importe le but
Mais chut, je me tais, place à la musique et ma petite playlist  ! 
Et vous, aimez-vous Daho ?
Et si oui quelle(s) chanson(s) vous préférez de lui 
et souhaiteriez rajouter sur cette playlist ?




 


 

dimanche 13 avril 2014

N'aie pas peur si je t'enlace de Fulvio Ervas



 Un voyage de trente-huit mille kilomètres, qui commencera par la traversée des États-Unis en Harley Davidson. C’est cela que Franco Antonello souhaite pour le dix-huitième anniversaire de son fils, diagnostiqué autiste à l’âge de trois ans. Andrea est un ouragan imprévisible. Lorsqu’il marche, c’est sur la pointe des pieds. Les objets, il les aime rangés dans un ordre méticuleux. Quand il veut savoir qui il a en face de lui, il l’enlace afin de sentir ce que l’autre a dans le ventre et pour cette raison ses parents ont inscrit sur ses T-shirts : N’aie pas peur si je t’enlace. Pourtant ce voyage se fera, à travers les États-Unis et jusqu’en Amérique latine, mille fois plus inattendu que prévu… Sous le regard étonné et teinté d’humour du père, Andrea caressera les crocodiles, communiquera avec les chamans indiens, embrassera les jeunes filles… et enseignera à son père à se laisser aller à la vie. Il fera de cette expérience une aventure épique, difficile et grisante, imprévisible et captivante. Comme lui, qui dit vouloir devenir, malgré tout, un terrien. Source Liana Levi

Mon avis :

Tout d'abord je tenais à remercier Elsa pour ce sympathique prêt ! 

Je vais pouvoir le rendre et mon avis sera relié sur le blog de l'Association des amis lecteurs.

J'ai lu rapidement ce livre car je me suis laissée emporter dans ce périple pas commun. 

A la base j'aime beaucoup les road movie alors là j'étais enchantée partir traverser les USA sur une Harley Davidson, je n'avais vraiment besoin de personne;-)

Sauf que loin d'être classique, les personnages réels de ce voyage ne le sont pas. Il y a le père Franco et le fils Andréa autiste. 

Et là profondément le voyage est abordé différemment, de par la différence et le handicap du fils de 18 ans.

Quel beau projet un peu fou que celui-ci ! Quelle belle relation entre ce fils et ce père ! J'ai un profond respect pour tous ces parents qui gèrent avec beaucoup d'amour et de volonté leurs enfants différents. 

La communication avec Andréa est difficile, mais ce voyage va apporter beaucoup de choses à Andréa et son père. 
Andréa n'exprime que très peu ce qu'il peut ressentir et c'est son père qui se fait le relais de ses sensations.  
Comment savoir ce qu'il ressent, a-t-il seulement conscience de sa différence ?

Les rencontres lors de ce périple apportent toutes des regards différents sur Andréa. des regards sans jugement.

Andréa est totalement dépendant de son père dans la vie comme dans ce voyage. Mais ce voyage à permis à Franco le père de vivre autrement sa relation dans un autre rapport à la vie en essayant de puiser les bons moments et la liberté du voyage. 

J'ai aimé la façon tendre de nous parler de l'autisme à travers la relation filiale père-fils. Le constat reste néanmoins amer car l'avenir peut bien sur effrayer dans la mesure ou Andréa ne sera jamais indépendant. Franco en a définitivement conscience... Mais il prends la vie comme elle arrive et ce périple constitue un fabuleux album de souvenirs ! 

Je salue aussi l'auteur qui a retranscrit fabuleusement cette aventure dans les sentiments du père et dans les étapes de ce voyage. 

Fulvio Ervas vit à Trévise et est l'auteur de plusieurs romans noirs. Il a raconté l'histoire de Franco et Andrea dans N'aie pas peur si je t'enlace.
Entretien
Comment vous êtes-vous attelés à ce travail à quatre mains ?
C’est Franco qui m’a entrepris un jour dans un café. Il avait pris des notes en pensant rédiger quelque chose à faire lire à ses amis et il m’a montré des photos du voyage. Et tout en parlant avec lui, j’ai aperçu plus loin ce grand garçon sur la pointe des pieds : il semblait vouloir dévisser les ampoules du ciel. C’est cette image qui m’a convaincu d’accepter!
Et pratiquement, comment avez- vous travaillé ?
Pendant onze mois nous nous sommes vus tous les vendredis. Je l’écoutais et j’écrivais. Ensuite j’ai travaillé au texte pendant un an. Pour finir, il y a eu plusieurs lectures avec l’éditeur pour éviter absolument tout chantage sentimental, toute mièvrerie. Et sur ce point nous étions tous d’accord!
C’est vous qui avez choisi le titre de l’ouvrage ?
Oui, lorsque Franco m’a raconté qu’Andrea enlaçait les gens pour savoir qui ils étaient… ce qu’ils avaient dans le ventre, en quelque sorte ! Et qu’ils avaient été obligés d’écrire sur ses T-shirts cette phrase énigmatique…
Comment expliquer le succès de librairie ?
Je pense que Franco parvient à transmettre dans le livre et dans les interviews qu’il donne son amour positif pour son fils. Sur le site de l’association Les Enfants des Fées sont arrivées huit mille lettres de remerciement. Et pour le reste il y a eu la presse et le bouche-à-oreille… 

Et puis je ne me suis pas retenue d'aller voir les images de ce voyage de 38 000 kms pour découvrir les Andréa et Franco en vrai ! Le blog ICI ! Quel plaisir de revoir les images comme je les avais imaginées.



N'ayez pas peur qu'Andréa et Franco vous enlacent, 
vous vivrez une belle expérience en leur compagnie ! 
Une belle et tendre lecture !!!

" Certains voyages commencent bien avant le jour du départ. 
Parfois longtemps avant. "


Andréa joue à se laisser soulever sans relâche. ce n'est pas seulement une question de résistance physique ni de répétition compulsive. Il est heureux. Un bonheur immédiat et viscéral, la joie du pingouin glissant sur la banquise, de la baleine bondissant hors de la mer, de l'albatros planant dans le ciel, insouciant de la gravité. Nous restons dans l'eau la matinée entière, puis nous allons chercher de quoi manger dans les nombreuses paillotes qui bordent la grève.


lundi 7 avril 2014

40+1 = 41

Et voilà encore ce fameux 7 avril qui revient comme chaque année, 
c'est dingue, ça file à vitesse grand V !!!! 

Mais c'est plutôt bon signe de fêter son anniv' 
ça veut dire que je suis en vie :-) 

41 ans c'est bizarre ... 
Et à l'envers ce n'est pas crédible ...

Les 41 ans arrivent après une année de quarantaine bien fêtée 
alors ça fait comme le soufflé ça dégonfle...  

J'ai décidé de faire un gâteau à l'orange pour les collègues qui l'ont englouti en se régalant  enfin il n'en restait pas une miette après le café, c'est un signe non ?

Cake à l'orange 

2 oranges 
150 g de sucre 
125 g de beurre mou
3 œufs
200 g de farine
1/2 paquet de levure



Mélanger sucre œufs beurre et rajouter un zeste de citron et le jus d'une orange. Puis les 200 g de farine et la levure.
Beurrer et fariner un moule à cake 
Mettre au four 40 minutes Thermostat 5
En fin de cuisson ajouter un jus d'orange avec du sucre 

Dégustez autour d'amis !
et partagez sur la blogosphère 


Les amis et la famille sont toujours là 
pour de gentils mots,
 des sms, 
de belles cartes,
et des cadeaux  !!!



Je les remercie de tout ♥
Et puis j'ai une nouvelle pensionnaire, magnifique ! 

Je voulais vous tout simplement vous la présenter 

@Didi 41 ans aujourd'hui !


samedi 5 avril 2014

Pietra Viva Léonor De Récondo

Michelangelo, en ce printemps 1505, quitte Rome bouleversé. Il vient de découvrir sans vie le corps d’Andrea, le jeune moine dont la beauté lumineuse le fascinait. Il part choisir à Carrare les marbres du tombeau que le pape Jules II lui a commandé. Pendant six mois, cet artiste de trente ans déjà, à qui sa pietà a valu gloire et renommée, va vivre au rythme de la carrière, sélectionnant les meilleurs blocs, les négociant, organisant leur transport. Sa capacité à discerner la moindre veine dans la montagne a tôt fait de lui gagner la confiance des tailleurs de pierre.
Lors de ses soirées solitaires à l’auberge, avec pour seule compagnie le petit livre de Pétrarque que lui a offert Lorenzo de Medici et la bible d’Andrea, il ne cesse d’interroger le mystère de la mort du moine, tout à son désir impétueux de capturer dans la pierre sa beauté terrestre.
Au fil des jours, le sculpteur arrogant et tourmenté, que rien ne doit détourner de son œuvre, se laisse pourtant approcher : par ses compagnons les carriers, par la folie douce de Cavallino, mais aussi par Michele, un enfant de six ans dont la mère vient de mourir. La naïveté et l’affection du petit garçon feront  resurgir les souvenirs les plus enfouis de Michelangelo.
Parce qu’enfin il s’abandonne à ses émotions, son séjour à Carrare, au cœur d’une nature exubérante, va marquer une transformation profonde dans son œuvre. Il retrouvera désormais ceux qu’il a aimés dans la matière vive du marbre. Source Sabine Wespieser Editeur

 Mon avis : 

En ce moment Michelangelo croise ma route de façon régulière ! Facile, vous allez me dire, surtout quand on revient d'Italie et de Rome plus précisément. 

Je suis admirative de cet homme et de son œuvre ! Je suis subjuguée par son talent. Poète, sculpteur, peintre et architecte ... Cet homme est incroyable, son talent immense !

J'ai également croisé son personnage en littérature avec le livre de Mathias Enard "Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants."

Je ne me lasse pas d'essayer à travers d'autres regards de le connaitre un peu plus.

Léonor de Récondo, va ici nous présenter Michelangelo côté intime, avec toutes ses failles et ses tourments. La perte d'être chers comme sa mère et aussi le jeune moine Andréa vont façonner cet artiste avec des failles...

Michelangelo est un travailleur acharné et méticuleux c'est lui qui va choisir le marbre qu'il va sculpter à Carrare. Ainsi Léonor de Récondo va profiter de ce séjour pour nous faire entrer dans l'intimité de cet artiste et surtout dans ses relations avec les autres. 

Avec le petit garçon Michele c'est l'enfant Michelangelo qui va se dévoiler.

Avec Topolino, on va comprendre l'artiste connaisseur et travailleur dans les carrières de marbre.

Avec Cavalino, on va découvrir un homme rêveur et poète qui sait aussi aller vers l'autre.

Les êtres chers que Michelangelo a perdu à jamais sont plus jamais présents dans son cœur et ces absents vont façonner à leur manière et de façon délicate le travail artistique de Michelangelo. 

"La petite bible tombe sur le sol. André n'est plus là. Michelangelo attends quelques instants encore, puis souffle sa bougie. Dormir, oublier, sculpter les vivants et les morts qui peuplent son imagination. Dénuder la pierre et ne laisser, en son centre, que son cœur battant. 
Michelangelo s'endort épuisé. Pas un rêve ne vient troubler cette quiétude dans laquelle il s’engouffre. Pas un soupir, pas une prière. Juste sa respiration régulière, bercée par la tiédeur de la nuit. "

 L'écriture de l'auteur est douce et distille dans son récit des réelles informations, rendant cet artiste plus humain.  L'écriture est poétique. 

" Dans la douceur de cette chambre où son esprit endormi s'est lové, il ose caresser de sa bouche le mot chéri. Celui délibérément emprisonné dans une boîte. Un mot simple et doux. Si simple que les lèvres n'ont qu'à se clore deux fois pour le prononcer. deux m entre lesquels s'intercalent une voyelle ouverte et une autre fermée. Ce mot du début de l'amour, de la naissance des autres."

Michelangelo nous parvient ici tout en fragilité, à l'inverse de cette matière, le marbre, qu'il a su rendre fort et vivant. 

Un livre qui se lit avec délicatesse et poésie. 
Une belle lecture qui me donne envie encore d'en savoir plus sur cet artiste 
et de contempler encore et encore ses œuvres ! 
Il m'en reste à voir, tant sa production est immense !!!

A noter que le livre des éditions Sabine Wespieser est très sobre et que son grain de papier est une merveille à feuilleter. 



Je remercie Choco du blog " Le grenier à Livres ", qui m'a choisie comme marraine pour l'opération des Matchs littéraires de la rentrée 2013 chez Price Minister ce qui m'a permis d'avoir ce livre. Livre qui a obtenu le premier prix de satisfaction lors ce ces matchs ! Pas étonnant, c'est une très belle lecture que je vous conseille.


mercredi 2 avril 2014

Zizi ... Chauve-Souris !

Zizi est une petite fille vive et imaginative qui s'ennuie à l'école en rêvant de gloire, de danger et ... de téléphone portable. Elle croise la route d'une chauve-souris bavarde, aussi spirituelle que pragmatique. Leur rencontre, à la faveur d'un coup de vent, va leur permettre de vivre de grandes aventures à la recherche du Grand Garou, dont une simple blessure vous garantit de vous transformer en adulte à chaque pleine lune. Mais gare au monstre gobeur d'yeux ou au falquenin, aussi vorace que mal élevé !

Des strips pleins de fantaisie, de fantasmagorie et d'humour signés Lewis Trondheim et Guillaume Bianco. Source DUPUIS

Mon avis sur le Zizi : 

Vous l'aurez compris Zizi est une petite fille de BD, dessinée (oh la répétition !) par Guillaume Bianco et scénarisée par Lewis Trodheim. 

Alors que je farfouillais dans les bacs de BD à emprunter, je suis tombée sur cet album qui m'a attiré.

Cette Zizi avait une bouille sympathique quant à cette chauve-souris elle est trop top !

J'empruntais alors et en même temps Zizi chauve-souris et " Tes seins tombent ", manière d'être raccord :-) et là mes excuses, je l'ai gardé longtemps... C'est assez bizarre mes lectures BD, comme je sais que je les lis vite et bien je procrastine grave leur lecture.... Bon mais voilà je l'ai rendue. Enfin les enfants vont pouvoir l'emprunter ;-)

Dans la BD j'aime bien aussi les strips ces micros histoires qui toutes entremêlés construisent des personnages. 

Les deux auteurs se sont bien amusés à créer cette histoire sous forme de strip et moi j'ai bien accroché comme la chauve-souris dans les cheveux rebelles et fous de Zizi ! 



J'ai aussi la chance d'avoir trouvé en librairie le petit livret contant la création de cette BD. Guillaume Bianco en parle sur son blog,  que je vous conseille de suivre ! (cliquez sur le lien)

 

Les aventures de ces deux personnages Zizi et sa chauve-souris sont drôles et un brin illuminées ! 

Zizi est aussi une petite fille tout ce qu'il y a de plus normale. On la voit dans sa vie de tous les jours avec sa mère qui l'élève seule et aussi à l'école avec ses camarades. Cette chauve-souris (que je pensais de sexe masculin... ) va lui faire vivre moult aventures nocturnes avec des bestioles imaginaires détonantes ! Le Grand Garou, le monstre gobeur d'yeux ! La mémé qui va l'initier aux arts martiaux n'est pas piquée des vers ! Rigolades garanties !



Un dessin qui m'a plu (un peu style Quentin Blake que Guillaume Bianco admire), à noter que les strips sont intercalés par de petits dessins noirs qui sont de plus bel effet !


Il s'agit du tome 1
Cheveux bien lire la suite moi  !