Bernard Ollivier pensait en avoir fini avec la route de la Soie. Douze mille kilomètres à pied, de la Turquie à la Chine, cela suffit pour un retraité ! C’était compter sans sa compagne Bénédicte Flatet, qui s’étonne qu’il ne soit pas parti de la France.Et, à soixante-quinze ans, le voici de nouveau sur les routes pour les trois mille kilomètres qui manquaient entre Lyon et Istanbul. Un parcours, marqué notamment par l’histoire tragique des Balkans, qu’il n’accomplira pas, cette fois, en solitaire, mais en couple.Quel cadeau de Bernard Ollivier à ses lecteurs que ce quatrième volume de Longue marche ! Car ce récit, complété de courts textes de Bénédicte Flatet, a le charme des premières fois. Le célèbre voyageur nous invite à découvrir notre propre passé autant que celui de nos voisins. Son appel à plus de fraternité est aussi une magnifique déclaration d’amour. Source Éditions Phébus
Mon avis :
Tout d'abord merci à Babelio à ses magnifiques et généreuses masses critiques et aux éditions Phébus !
Cette lecture je l'ai cochée pour cette masse critique car je commence à être assez familière de l'auteur. Voyez plutôt !
" Nouvelles d'en bas " lu en mars 2013 (Masse critique !)
" Sur le chemin des Ducs " lu en juillet 2013 (Masse critique !)
et enfin lu en octobre 2013 " Longue Marche Tome 1 traverser l'Anatolie ". Livre que j'ai didicacé depuis une fête du livre à Sainté !
Ce livre est le début et aussi la suite de la marche que Bernard Ollivier à effectuer sur la route de la soie.
J'ai lu comme je vous l'ai dit le premier tome de cette longue marche. La marche se passe en Turquie et j'ai aimé traversé par la littérature ce pays dont j'ai beaucoup apprécié les paysages les gens la culture lors de mon voyage en 2008.
J'aime cet écrivain, ou plutôt devrais-je dire ce marcheur qui écrit ! Cet homme m'impressionne pour sa résistance physique, son endurance, il en avale des kilomètres !
Dans cette partie de la marche, il part avec sa jeune compagne (plus de 20 ans d'écart ça maintient jeune aussi ! ) Bénédicte Flatet. C'est elle qui l'a mis au défi de boucler le boucle de sa longue marche sur la route de la Soie, de Lyon à Istanbul !
Ainsi ce sera pour Bénédicte l'occasion de se mettre au défi aussi, et également leur couple. Ils vont ainsi être ensemble 24 h sur 24 et sur une longue période.
Loin de la marche solitaire pour laquelle Bernard Ollivier est rompu, cette marche à deux sera une belle occasion pour valider les sentiments du couple. Bernard Ollivier s'amusera même à trouver que la marche est une bonne idée de lune de miel. Pourquoi pas, je trouve pour ma part l'idée sympa !
Marcher en Europe centrale c'est accepter de ne pas marcher dans de beaux chemins bien tracés au cœur de la nature .... Non il n'y a vraiment qu'en France que l'on préserve nos sentiers de randonnées.
Ainsi cette marche entreprit par Bénédicte et Bernard est très éprouvante et parfois même désagréables. Le bitume, les voitures, la pollution, les chemins non visibles et même parfois minés ! Les détritus et les ruines ... Sans compter les tunnels, les autoroutes qui deviennent les seules options possibles de leur marche ...
Il n'y aura pas souvent de beaux paysages décrits ... Il faut dire que traverser cette Europe des Balkans c'est approcher de prêt des pays très fragiles, encore très meurtris par les guerres.
Les auteurs nous permettent de nous faire appréhender la vie des habitants de ces pays, de faire un état des lieux des différents pays avec des notes succinctes nous indiquant des données socio-géographiques et politiques.
Ces guerres ne sont pas loin et les pays des Balkans restent toujours en situation de fragilité. Je me rends compte que je ne connais pas vraiment l'histoire récente de ces pays, l'occasion pour moi d'aller lire quelques informations intéressantes.
Bernard Ollivier a eu la sympathique idée d'insérer à son récit ceux de sa compagne Bénédicte Flatet. Ces petits billets sont vifs, drôles et impertinents. Presque à la façon de télégraphe, ou de récit de cartes postales, j'en ai aimé le style plus léger et vifs ! Comme de petites bulles de fraîcheur.
Bravo à vous deux pour ce périple, cette marche à deux dans laquelle je me suis insinuée avec intérêt.
Merci de m'avoir permis de me souvenirs de mes voisins des Balkans et d'en dresser des portraits intéressants, dégagés des nouvelles à sensations ou d'actualités trop brûlantes.
Marcher est une chose que j'aime faire. Merci aussi de me donner l'envie de m'y consacrer davantage en autonomie et sur une durée plus importante qu'une journée.
Allez hop, empruntez les pas de nos deux aventuriers des routes
en lisant les tomes de cette longue marche et cette Suite et fin,
car à deux c'est toujours mieux !