dimanche 29 avril 2012

Journée mondiale du livre et du droit d'auteur



" Pour la 14e année consécutive, l'association Verbes, dirigée par Marie-Rose Guarniéri, organise la Fête de la Librairie dans le cadre de la journée mondiale du Livre et du droit d'auteur. La manifestation concerne 80 pays et 450 libraires indépendants en France et en Belgique francophone. 
Réinterprétant librement la tradition catalane de la Sant Jordi, les libraires offrent à leurs clients une rose et un livre en symbole des valeurs de leur métier. " Source l'Express

L'occasion pour moi hier samedi 28 avril 2012, de faire mon petit tour des librairies dont la librairie de Paris à Saint-Étienne où j'aime particulièrement flâner. 

Je devais également acheter un cadeau pour une Communion alors je me suis décidée pour la Bible illustrée chez Nathan, un beau livre mélangeant histoire textes et documents, j'espère qu'il sera abordable pour une enfant de bientôt 11 ans.



J'ai donc eu un petit livre offert par la librairie et un autre livre "Le roman de l'Orient-Express" de Vladimir Federovski (à la place d'une rose) et des marque pages aussi.



 " Lecteurs, recevez aujourd'hui des mains de vos libraires ce livre une saison en librairie.
Nous le mettons sous la bannière de Rimbaud et de ses saisons qui ont ouvert à la littérature tant d'Iliades infinies et d'Odyssées perpétuelles...
Ce livre chers lecteurs, sera comme une rose des vents, une boussole nous indiquant le chemin de la littérature et pas là même le chemin de la librairie. 
Une saison en librairie se propose en effet de suspendre le tempo totalitaire, disloquant et affolé de notre modernité en nous amenant dans un espace-temps ; celui, intérieur, de la littérature."

J'ai fait aussi pendant les vacances, un état de ma PAL (que je vous présenterais plus tard) et une mise à jour de mes lectures et du rangement de mes bibliothèques. Je ne serais pas en manque de lectures, c'est sur, même si ce sera toujours avec plaisir et craquages divers que je visiterais les librairies.

Je ne vous ai pas fait de compte rendu de ma visite au Quais du Polar 2012... Il faut dire que j'ai apprécié, mais moins que les autres années, car je n'ai pas pu voir les auteurs que je voulais voir... 
Plus d'une heure d'attente a eu raison de ma patience... Tant pis je n'ai pas vu Véronique Ovaldé ... Grande déception pour moi qui voulait lui dire mon admiration et me faire dédicacer deux de ses livres et en prendre d'autres... Arnaldur Indridason n'était pas là ce jour là. 

Sinon il fallait faire la queue, le QDP devient victime de son succès !!! Pour rencontrer Franck Thilliez par exemple, il faut attendre désormais presque une heure !

Côté plaisirs : il y avait mes deux amies avec qui je fais depuis 5 ans le QDP  (c'est d'ailleurs là nous nous sommes connues ) : Dup (blog Book en stock) et Wal (du blog sans nom) !

Un coucou à Mélissende (blog bazar de la littérature) qui était bénévole dans l'organisation de cette journée.

Côté auteurs il y avait du beau monde et j'ai eu plaisir à retrouver Olivier Barde Cabuçon pour me faire dédicacer " Le détective de Freud" même si lui était là pour présenter  " Casanova et la femme sans visage " dont vous trouverez une belle chronique chez Wal.

Comme je me suis amusée avec mon appareil photo je vous ai concocté un petit meltingpot photographiques de cette journée. Le voici, le voilà ! D'ailleurs vous avez peut être remarqué il y a eu un petit changement dans ma bannière (qui n'est pas centrée mais bon ...).

Bonne soirée et à très bientôt les amis !

samedi 21 avril 2012

Mon traître de Sorj Chalandon


  " Il trahissait depuis près de vingt ans. L'Irlande qu'il aimait tant, sa lutte, ses parents, ses enfants, ses camarades, ses amis, moi. Il nous avait trahis. Chaque matin. Chaque soir..."

Biographie Sorj Chalandon

Journaliste à Libération de 1973 à 2007 (au Canard Enchaîné depuis 2009), Sorj Chalandon a été dépêché sur tous les fronts : Liban, Iran, Irak, Somalie, Afghanistan... Son ascension au sein du journal le fait passer par différents postes : dessinateur dans un premier temps, il devient ensuite monteur en pages, puis journaliste au service société, reporter, grand reporter, chef de service et enfin rédacteur en chef adjoint. En 1988, il reçoit le prix Albert Londres pour ses nombreux articles à propos de l'Irlande du Nord et sa couverture du procès Klaus Barbie. 'Le Petit Bonzi" édité chez Grasset, est le premier roman de Sorj Chamandon. Sorti en 2005, le livre remporte un certain succès, tant au niveau du public que des critiques. Un an plus tard paraît "Une promesse", marqué par un même style intimiste. Pour son troisième roman, 'Mon traitre' (2008), le journaliste s'inspire de ses trente ans de reportages en terres irlandaises. Il y raconte le parcours d'un jeune journaliste qui se lie à un indépendantiste de l'IRA et du Sinne Fein. C'est la première fois qu'iol aborde un fait politique dans ses romans. Avec 'La légende de nos pères', paru en 2009 chez Grasset, il interroge les mémoires collectives et individuelles. En 2011, Chalandon figure parmi les incontournables de la rentrée littéraire avec Retour à Killybegs'. L'auteur y reprend l'histoire de mon traitre', mais se positionne cette fois-ci du point de vue du traître lui-même : Tyrone Meehan. Source Evène


Mon avis :

De Sorj Chalandon j'ai lu "Une promesse" en mars 2010 et j'avais encore dans ma PAL (pourquoi en attente depuis si longtemps je ne sais pas ....)  "Mon traître" tous deux dédicacés de façon charmante par l'auteur.

Ma "Didicace" octobre 2009


Je n'ai pas lu les billets nombreux de la blogosphère pour entrer dans cette lecture sans trop d'informations. J'ai rencontré Sorj Chalandon à la fête du livre de Saint-Étienne de 2009 où je m'étais fait dédicacer ses deux livres. 

En octobre 2011 Sorj Chalandon était encore présent pas loin de Carole Martinez qui m'a parlé de façon élogieuse de Sorj Chalandon, quant à elle je n'ai pas encore lu ses deux romans...Argl le temps passe trop vite...

En 2011 je n'avais donc lu que "la promesse" de Sorj Chalandon et pas encore "Mon traître", dommage car j'ai très envie de lire "retour à Killybegs" désormais et qu'il le dédicaçait alors lors de cette fête du livre  ! Connaître la version de cette histoire du côté du traitre voilà qui est tentant maintenant car de nombreuses zones d'ombres restent après ma lecture et je me pose les mêmes questions qu'Antoine !

" Ma question était venue de gorge. Elle était prête depuis le premier jour. Un traître est-il traître tout le temps ? La nuit ? Le jour ? Et quand il mange ? Quand il rit ? Quand il cligne de l’œil en faisant son vieux geste d'ami ? Quand il vous apprend à pisser ? Il est traître quand il cligne de l’œil ? On est traître aussi quand on respire ? Lorsqu'on regarde un soleil couchant ? Lorsqu'on passe la porte d'une église ? Lorsqu'on salue quelqu'un dans la rue , Lorsqu'on dit qu'il va pleuvoir en regardant le ciel ? On est traître quand on remonte le col de sa veste pour avoir moins froid ? "   

Mon traitre est un livre que j'ai tout simplement lu avec un plaisir immense, que j'ai apprécié dans sa dimension humaine et politique. Je ne connais pas vraiment l'histoire de l'Irlande du Nord mais Sorj Chalandon grâce à son livre nous la présente de façon intéressante, en prenant le parti de la voir sous la vision des hommes

J'avais plus ou moins entendu que Sorj Chalandon en écrivant son livre nous parlait de lui et de son histoire doulouresue avec "un ami",  un homme qu'il avait rencontré en tant que journaliste mais je n'ai pas voulu en savoir trop. 

"Pour son troisième roman, Sorj Chalandon a choisi de mettre en fiction un réel trop douloureux à surmonter. A l'origine : les aveux d'un ami, un jour de décembre 2005. Les aveux d'un traître au combat républicain. Son nom, Denis Donaldson. Leader charismatique de l'Armée républicaine irlandaise et de sa branche politique, le Sinn Féin, cet homme était comme son frère. Sorj Chalandon a donc préféré prendre de la distance et opter pour une approche plus littéraire. " Source Evène

J'ai apprécié alors cette mise à distance avec la création de ce personnage du luthier, cet homme qui prend fait et cause pour l'Irlande du Nord du côté indépendantiste et qui tombe amoureux d'un pays et de ses habitants. Ce luthier devient alors le spectateur des luttes engagées dans le pays et suivra par l'intermédiaire de ses amis irlandais l'histoire de ce peuple.

J'ai aimé l'écriture de cet écrivain (que j'avais aussi aimé dans "Une promesse"), j'ai aimé cette Irlande qui n'est pas idyllique mais qui a une beauté sauvage qui fascine et les engagements de ses habitants envers elle.
J'ai trouvé la délicatesse et la nostalgie de l'auteur magnifiques, comme un paysage d'Irlande.  

Quelques extraits :
" J'ai calé le bas du cercueil entre mon épaule gauche et mon oreille, joue écrasée contre les moulures du bois. j'étais le porteur du milieu. Sur mon épaule droite je sentais la main ferme du porteur d'en face. Il m'enserrait comme on protège. Mon bras gauche était tendu vers lui, à l'horizontale, sous la charge funèbre, et mes  doigts, tout au bout écraisaient mon épaule. De ma main droite j'ai agrippé la poignée de laiton ouvragé qui pendait à hauteur de mon front. Voilà ce qu'était un cercueil porté à dos d'homme."
"Jim et Tyrone était mes Irlandais. je ne dormais pas à Belfast, je dormais chez Jim O'Leary. Je ne défilais pas dans la rue avec les républicains, je marchais avec Tyrone Meehan. c'étaient tout. Mon Irlande était construite sur deux amitiés. mon Irlande était du sable. J'étais un luthier parisien. Je jouais du violon entre les douleurs étrangères . Je m'inventais dans un autre pays. J'étais éperdu de tout. J'étais perdu."
Une belle lecture qui marque et qui donne envie d'en savoir plus sur ce que devient l'Irlande du Nord aujourd'hui.

Sur le sujet je vous conseille aussi :

Le film "Le vent se lève" de Ken Loach et également d'écouter "Bloody sunday" de U2.




J'ai aussi suite à cette lecture relu un vieux Géo de 2007 avec plaisir, avec une frise de l'histoire de l'Irlande du Nord et un article dont j'ai aimé l'écriture, celle de l'auteure Maylis de Kerangal qui fait son premier voyage en Irlande "Crachin buté, mer blanche et ce vert qui infuse le paysage".



A noter également et à lire sur la blogo une très belle chronique chez Choco et une interview de Sorj Chalandon.


jeudi 19 avril 2012

La terre outragée de Michale Boganim


 
La Terre Outragée
de Michale Boganim
Avec : Olga Kurylenko, Andrzej Chyra…
Distribution : Le Pacte
Durée : 1h48
Sortie : 28 mars 2012

"26 avril 1986, Pripiat, à quelques kilomètres de Tchernobyl. En cette belle journée de printemps, Anya et Piotr célèbrent leur mariage, le petit Valery et son père Alexeï, ingénieur à la centrale, plantent un pommier, Nikolaï, garde forestier, fait sa tournée habituelle dans la forêt… C’est alors qu’un accident se produit à la centrale. Piotr est réquisitionné pour éteindre l’incendie. Il n’en reviendra jamais. La radioactivité transforme la nature immédiatement affectée par ce sinistre. Les populations sont évacuées brutalement. Alexeï, condamné au silence par les autorités, préfère disparaître...
Dix ans plus tard.
Pripiat, ville fantôme désertée par ses habitants, est devenue un no man’s land, gigantesque Pompéi moderne érigé en un étrange lieu de tourisme... Anya est aujourd’hui guide dans la zone, tandis que Valery y cherche les traces de son père et que Nikolaï, lui, persiste à cultiver son jardin empoisonné... Le temps faisant son œuvre, l’espoir d’une nouvelle vie leur sera-t-il permis ? "


Article sur la catastrophe de Tchernobyl et un sur la construction d'un super sarcophage : article du Monde

Mon avis : 

La terre outragée m'a attirée pour le sujet qu'elle traite celui de l'accident de Tchernobyl et des effets sur la population habitant directement aux alentours. En effet le sujet est bien rare au cinéma et le temps passe mais c'est toujours un sujet plus qu'épineux !



Pour ou contre le nucléaire est polémique, quant aux chiffres des conséquences humaines suite à la catastrophe n'en parlons pas.... Difficile pour tout un chacun de démêler le faux du vrai et je ne me prétend pas être experte en la matière, même si au fond j'aimerais vraiment que l'on puisse trouver d'autres énergies alternatives au nucléaire tant on s'aperçoit que sa maîtrise n'est pas si évidente que ça. 

Le nucléaire se pense à très long terme. Que va-ton laisser aux générations suivantes ?!!!... Mais je ne suis pas là pour parler politique mêle si je n'oublierais pas de voter en conséquence ce dimanche.

Le film quant à lui film de manière très sobre cette catastrophe, les images sont comme vieillies, on a bien l'impression d'être dans les années 80 en Ukraine.

Deux périodes sont mises en avant :

Le jour de la catastrophe et les quelques jours suivants nous présentant l'évacuation (tardive et pas vraiment organisée de la population importante vivant autour de la centrale).

Et puis dix ans plus tard, où l'on retrouve les personnages qui en ont échappé. Ces personnes qui ont pris de plein fouet cette accident et qui en subissent les effets indésirables dans leurs corps et dans leurs âmes.

Difficile de faire comprendre en images ce qu'il se passe pendant l'accident, néanmoins la réalisatrice par plusieurs touches subtiles le met en avant, des animaux qui meurent, la végétation aussi, des pluies noires et brutales, le compteur Geiger qui s'emballe, un ciel lourd et l'exil sans vraiment d'explication !

La réalisatrice filme plusieurs personnages, mais je lui reprocherais de les laisser un peu tomber pour Anya. 

En effet c'est vraiment par elle que l'on ressent les conséquences de la catastrophe sur sa vie. 

Anya et Piotr avant la catastrophe
Elle perd son mari le jour même de son mariage et est exilée avec sa mère et devient alors guide pour Tchernobyl ! 

La grande roue fantôme de Pripiat

D'ailleurs j'ai été choqué de penser que des personnes en mal de sensations puissent faire ce genre de tourisme et ça existe ce n'est pas que pour la fiction !

Anya bien éprouvée

Anya est tiraillée entre ses amours, deux hommes c'est vrai mais aussi une ville et un art de vivre qui existait dans cette ville toute neuve et moderne ! 


Anya est aussi touchée physiquement, on le comprend au fur et à mesure de l'histoire.
 
Donc, mon bémol à ce film c'est qu'au départ on partait sur DES histoires et que Michale Boganim a peu à peu abandonné les autres au profit de celle d'Anya. 

J'aurais voulu plus comprendre la disparition d'Alexeï (comme son fils Valery)  l'ingénieur, cet homme qui m'a touché et qui en savait trop ... Contraint à un exil et une errance sans fin et sans fond. 

Alexeï et son compteur Geiger
  
Et aussi accompagner Nikolaï dans sa vie et dans son choix de ne pas s'exiler et dans son rapport à la nature, cette nature non épargnée par la radioactivité.


Nikolaï le garde forestier

Un film qui apporte un témoignage intense et marquant 
sur la catastrophe de Tchernobyl et ses conséquences humaines. 

Un film nécessaire pour se souvenir 
et essayer de ne pas reproduire les mêmes erreurs.
Une façon de mettre en avant un bien triste anniversaire : 
26 ans ! (le film a été tourné en 2011 pour les 25 ans). 



D'autres avis sur la blogosphère :


mardi 17 avril 2012

La Joconde

" Les Noces de Cana "  Véronèse - Photo Didi 2012
"Circulez ! Vous m'avez vu !"- Photo Didi avril 2012
Salle vide une photo pas de moi ... Hélas !
La Joconde par Ben. Photo@Didi Musée d'art moderne Saint-Etienne


Découverte du musée du Louvre pour moi le lundi 9 avril 2012 , lundi de Pâques, beaucoup de monde, mais un choc, tant ce musée m'a comblé ! Une grande première !

Je n'avais pas mesuré son ampleur ni ses multiples richesses !!! Je ne m'attendais pas à tant d’œuvres, je ne m'attendais pas à sa grandeur, à ses collections exceptionnelles et variées !!!! 

Je retournerais le visiter, car dans cette demi-journée (5 H de visite sans interruption ) je n'ai pas tout vu, loin de là, mais j'en ai pris pleins les yeux et le soir j'avais les pieds en compote mais le sourire aux lèvres !

J'ai vu La Joconde bien sur, icône du musée et chef d’œuvre international ! J'avoue avoir été un peu frustrée de ne pas vraiment la voir et l'admirée suffisamment, tant elle a des fans ! 

On trouve facilement des informations sur "La Joconde" sur internet ainsi que sur son créateur, Léonard de Vinci :



Difficile de l'approcher et d'en profiter pleinement... Mais rassurez vous, j'ai vu tant d'autres merveilles, des tableaux dans leur réalité, leurs textures, leurs cadres, leurs lumières, des sculptures et des objets d'arts !!! 

Et puis on m'a offert quelques livres, le 7 avril j'ai eu 39 ans et un beau marque page avec le sourire de Mona Lisa ! Me voilà comblée de joie ! Gioconda !


A l'envers grrrr - Photo Didi2012
 

dimanche 15 avril 2012

Mes quenelles


Les recettes de la semaine chez Syl. du blog " Thé, lectures et macarons "

" Chaque dimanche,
je ferai un récapitulatif des recettes de la semaine, celles du dimanche au samedi, et vous pourrez cliquer sur les plats pour accéder aux consignes.
Une liste rassemblant tous les billets est en page annexe sur votre droite à "Les livres gourmands", ainsi qu'une liste intitulée "Vos recettes" par catégorie... entrées, poissons, viandes, desserts, sauces, littératures. " Syl.

J'avais promis à Syl. dont j'avais trouvé l'idée excellente de participer à l'occasion à ses recettes de la semaine. 

Je déroge un peu à la règle en vous proposant une recette qui ne m'a pas été donnée dans un livre, mais bien une recette familiale que j'ai recopiée sur une fiche cartonnée dans mon petit classeur recettes à conserver.

Tout d'abord merci à ma grand-mère et à ma mère car cette recette est une recette qui passe de génération en génération pour le plus grand bonheur gourmand des petits et des grands gourmands. 





Ingrédient pour 4 personnes : (à multiplier par ce que vous voulez soit par gourmandise soit pour une bonne tablée !!!)



- Pâte pour les quenelles :

2 tasses de lait (soit 1/3 de litre)
100 grammes de beurre
130 grammes de farine
2 œufs
sel
muscade

- Pour la sauce :

tube de tomate (dose au feeling)
beurre
eau de cuisson des quenelles
sel
muscade
petits champignons de Paris
olives vertes

1ère étape (la veille)

Faire la pâte des quenelles pour cela faire chauffer le lait et le beurre coupé en morceau salé avec de la muscade.
Quand le beurre est fondu ajouter d'un seul coup la farine et remuer sans cesse à feu moyen jusqu'à ce que la pâte se détache de votre cuillère en bois.
Quand votre pâte est assez consistante laisser un peu refroidir et incorporez alors les œufs puis mettre au frigo jusqu'au lendemain

2ème étape :


Le lendemain vous devez mouler à la mains (non pas sous les aisselles ! ) les quenelles.
Fariner votre plan de travail prenez une petite cuillère et faites les quenelles




Une fois les quenelles constituées les faire pocher dans une grande casserole d'eau bouillante salée.

Vous mettez les quenelles et attendez qu'elles remontent à la surface une fois en haut vous attendez 3 minutes environ et vous les sortez et mettez dans le plat (pirex) pour le four.



3ème étape :

la sauce c'est une sauce tomate.
Vous mettez du beurre de la farine vous faites fondre dans une casserole vous mettez de la tomate en tube pour bien colorer et vous rajouter l'eau de cuisson des quenelles (ainsi pas de gâchis et c'est meilleur) vous touillez bien oui allez encore un peu ...
Vous mettez de la muscade (dans la pâte aussi si vous le souhaitez) du sel si ça ne l'ai pas assez et vous rajoutez en garniture champignons et olives vertes.





Vous mettez dans un grand plat pour aller au four et réchauffez 15 à 20 minutes avant dégustation (thermostat 5) !




                                                       
Bon appétit les amis !




Ce billet gourmand est aussi pour moi l'occasion de vous parler de ma participation au Choco Shoot n° 6 sur le thème :  " A table !! "






Le temps passe si vite, ce thème était le thème du mois d'octobre 2011 :-O 

Ma photo a remporté 7 voix c'est mon record dans mes participations au Choco Shoot !

Ma photo de participation : A table !
Un petit délire ! Didi 2011

jeudi 12 avril 2012

Les adieux à la Reine de Benoît Jacquot

Un film de Benoît Jacquot
avec 
Diane Kruger, Léa Seydoux, Virginie Ledoyen, Xavier Beauvois, Noémie Lyovsky
(France)
Genre : Drame, Biopic - Duree : 1H40 mn

En 1789, à l’aube de la Révolution, Versailles continue de vivre dans l’insouciance et la désinvolture, loin du tumulte qui gronde à Paris. Quand la nouvelle de la prise de la Bastille arrive à la Cour, le château se vide, nobles et serviteurs s’enfuient… Mais Sidonie Laborde, jeune lectrice entièrement dévouée à la Reine, ne veut pas croire les bruits qu’elle entend. Protégée par Marie-Antoinette, rien ne peut lui arriver. Elle ignore que ce sont les trois derniers jours qu’elle vit à ses côtés. SOURCE Comme au cinéma

Mon avis : 

Film vu le mercredi 28 mars dans mon cinéma préféré "Le Méliès" où j'ai repris une carte de 10 entrées à 5 euros (tarif que je trouve raisonnable !) de quoi me faire plaisir !

En février j'ai vu également "La taupe" que je n'ai pas "chroniqué", un film très esthétique avec une musique captivante (écouter la BO c'est ICI) mais dont la facture presque trop parfaite m'a finalement un peu ennuyée et embrouillée dans la révélation de cette taupe...  

Vu également "Les biens-aimés" en V.O.D, film assez décalé, comédie musicale désenchantée dont je retiendrais certaines chansons comme de beaux refrains d'amour.

Mais revenons à ce film pour vous en dire un peu plus avec mes petits moins et mes petits plus car il faut toujours finir par le meilleur !  

Les petits moins : 

Une chose m'a dérangé dans ce film, c'est le parti pris de la caméra dans les multiples scènes prises à l'arrière des personnages, caméra à l'épaule nous mettant le tournis. Si ce procédé peut se révéler intéressant dans ce qu'il peut nous dire (les servantes sont avant tout des "suivantes"), le fait de l'utiliser à tout bout de champ ne m'a pas convaincue (à lire certaines chroniques de ce film c'est LE procédé, le truc de "ouf" bref du grand art...) mais vous l'aurez compris pas pour moi en tant que spectatrice, un peu oui mais point trop n'en faut.

Ce film a aussi une caractéristique qui m'a déplu, celle de n'avoir pas de bande son .... que cela est étrange surtout pour conter cette histoire. On a envie de musique,même si ce n'est certes pas le moment de festoyer, la musique accompagne si bien les images.

La présence de Virginie Ledoyen que j'ai trouvée bien fade et surtout un rôle trop fugitif pour un des rôles principaux... On aurait dit qu'elle était là pour racoler ... Et des rôles masculins plus qu'inexistants...


Les petits ou grands Plus : 

Une vision non idéalisée de la vie à Versailles de le cour du Roi. Tout gravite autour du Roi soleil et les grands appartements ne sont bien sur que la vitrine d'une population au service et à la merci du Roi et de la Reine.


 
 

Des photos de scènes de repas ressemblant à de véritable tableaux vivants avec une très belle lumière !


Des costumes magnifiques, des couleurs, des dentelles, des broderies, des soieries, des froufrous, des tentures, des rideaux et des bijoux fastueux


  Et même des tableaux célèbres comme celui-ci ! (une analyse des portraits de la Reine ICI )


Auteur : Elisabeth Louise VIGEE-LE BRUN

Un personnage Sidonie Laborde qui se dévoue corps et âme à sa Reine, une lectrice, plus spectatrice et servante que confidente finalement.

 
J'ai aimé le traitement de ce personnage qui ne prend vie que dans son rapport à la Reine Marie-Antoinette et qui en paix cher le prix. 


L'actrice Léa Seydoux joue avec délicatesse et retrait et son visage est admirable, je l'ai trouvé très belle et j'ai apprécié son jeu d'actrice. 

  
Diane Kruger joue une Marie-Antoinette encore plus belle qu'elle ne devait l'être dans la réalité ! J'ai aimé apprendre à la détester, une reine dure et hautaine mais qui avait aussi beaucoup de fantaisie et un amour immense pour les arts !

 
En résumé un film agréable à regarder même avec le mouvement caméra et le manque de musique...

Alors en ces journées de printemps maussades, 
allez faire vos adieux à la Reine !


Et n'oubliez pas d'aller à Versailles visiter le hameau de la Reine ! 

Octobre 2008 @Photo Didi 


Vous pouvez aussi lire le livre si vous préférez, car ce film est une adaptation du roman de Chantal Thomas " Les adieux à la Reine ", vous pouvez également lire l'intéressant entretien sur l'adaptation de son livre sur le site des Éditions Points.