Une minuscule princesse, Kaguya, «la princesse lumineuse», est
découverte dans la tige d'un bambou. Élevée par un vieux coupeur de
bambou et son épouse, elle devient une séduisante jeune femme. De la
campagne lointaine jusqu'à la grande capitale, sa beauté suscite
l'engouement auprès de tous ceux qui la rencontrent et fascine en
particulier cinq nobles prétendants, qui vont devoir relever
d'impossibles défis dans l'espoir d'obtenir sa main... Le temps venu,
elle devra finalement affronter son destin...
Mon avis :
Ollalalalalala que ce dessin animé est beau !!!! Il est merveilleux, tout simplement magnifique !
Ah ce que j'ai aimé, à croire que je reste avec une âme d'enfant.
J'ai été captivée par le dessin de Takahata ! Vraiment. Un dessin animé qui fait la part belle aux aquarelles et aux estampes.
Quelle splendeur toutes ses aquarelles qui prennent vie.
Cette nature merveilleuse et l'histoire de cette Princesse attachante.
Le conte est un conte traditionnel Japonais et j'en ai aimé la modernité et l'aspect fantastique.
Kaguya-hime (« princesse Kaguya »), est un personnage d'un conte
folklorique japonais datant du Xe siècle, appelé également Taketori
Monogatari (Le conte du coupeur de bambou). Ce conte est
considéré comme le texte narratif japonais le plus ancien. Le
texte, en prose, est écrit entièrement en kana, dans une langue très
simple et il est en réalité composé de sept contes.
L'auteur se nomme Hamura Saki Chikibou et on date sa rédaction
entre 850 et 950
Un jour un vieux coupeur de bambou sans descendants,
Taketori-no-Okina (竹取翁, « le vieillard qui récolte le bambou »), trouve
une mystérieuse canne de bambou reluisante. La coupant, il trouve à
l'intérieur un bébé de la taille de son pouce. Heureux de trouver une si
belle petite fille, lui et sa femme l'élèvent comme si elle était leur
propre enfant, l'appelant Kaguya-hime (かぐや姫, « princesse
lumineuse »). Depuis, quand il coupe un bambou il y trouve une pépite
d'or. Il devient vite riche, et Kaguya-hime grandit d'un bébé minuscule à
une femme de taille normale et de beauté resplendissante. Au début
Taketori-no-Okina essaie de la cacher des autres, mais avec le temps les
nouvelles de sa beauté se répandent.
Finalement, cinq princes viennent chez Taketori no Okina pour
demander Kaguya-hime en mariage. Ces princes convainquent
Taketori-no-Okina de demander à la réticente Kaguya-hime de choisir
parmi eux. Pour ce faire, Kaguya-hime donne des tâches impossibles aux
princes. Elle épousera celui qui peut lui apporter un objet précis.
La même nuit, Taketori-no-Okina dit à chacun des cinq princes ce
qu'ils doivent rapporter. Le premier doit rapporter le bol en pierre
utilisé par le Bouddha pendant qu'il mendiait; le second, une branche à joyaux de l'île de Hôrai; le troisième, la robe légendaire du rat qui habite une montagne de Chine; le quatrième, un joyau coloré du cou d'un dragon; et le cinquième, le coquillage cauri d'une hirondelle.
Se rendant compte que la tâche était impossible, le premier prince
revient avec un bol très cher, mais Kaguya-hime se rend compte de sa
supercherie quand elle voit que le bol ne luit pas d'une lueur sainte.
Deux autres princes essaient également de la tromper avec des faux et
échouent. Le quatrième renonce pendant un orage, et le cinquième meurt
en essayant de prendre l'objet.
Ensuite, l'empereur du Japon, mikado
(御門/帝), vient voir l'étrangement belle Kaguya-hime et en tombe
amoureux ; il propose de l'épouser. Bien qu'il ne soit pas soumis aux
tâches impossibles des princes, Kaguya-hime refuse sa demande en
mariage, lui disant qu'elle n'est pas de ce pays et ne peut donc pas se
rendre au palais avec lui. Elle reste en contact avec l'empereur mais continue à refuser ses demandes de mariage.
Cet été-là, elle pleure à chaque fois qu'elle voit la pleine lune.
Elle n'est pas capable de dire à ses parents adoptifs ce qui ne va pas,
malgré tout leur amour pour elle. Son comportement devient de plus en
plus erratique jusqu'à ce qu'elle révèle qu'elle n'est pas de ce monde
et qu'elle doit retourner parmi les siens sur la Lune. Dans certaines
versions du conte elle fut envoyée sur Terre comme punition temporaire
pour un crime qu'elle aurait commis, tandis que dans d'autres elle y fut
envoyée pour la maintenir en sécurité pendant une guerre céleste.
Le jour de son retour approchant, l'empereur envoie des gardes
patrouiller autour de chez elle pour la protéger du peuple de la Lune,
mais quand une ambassade d'« êtres célestes » arrive à la porte de la
maison de Taketori-no-Okino, les gardes sont aveuglés par une étrange
lumière. Kaguya-hime annonce que, bien qu'elle aime ses amis sur Terre,
elle doit retourner sur la Lune avec les siens. Elle écrit des mots
tristes pleins de regrets à ses parents et à l'empereur, puis donne à
ses parents sa robe en souvenir. Elle goûte un peu d'élixir d'immortalité, l'attache à sa lettre à l'empereur, et le donne à un garde. En la lui donnant, on lui met une robe de plumes
et toute sa tristesse et sa compassion pour le peuple de la Terre
disparaît. Son entourage céleste ramène Kaguya-hime à Tsuki-no-Miyako
contre son gré, laissant ses parents adoptifs en pleurs.
Ses parents adoptifs deviennent très tristes et tombent bientôt
malades. Le garde retourne chez l'empereur avec les objets que
Kaguya-hime lui a laissés dans son dernier acte mortel et raconte ce qui
s'est passé. L'empereur lit sa lettre et en est ému. Il demande à ses
domestiques quel est le mont le plus près du Ciel ; l'un d'eux répond le Grand Mont de la province de Suruga.
L'empereur ordonne à ses hommes d'apporter la lettre au sommet du mont
et l'y incinérer, avec l'espoir que son message parviendrait à la
princesse lointaine. Les hommes sont aussi commandés de brûler le pot
d'élixir d'immortalité parce qu'il ne désire pas vivre éternellement
sans pouvoir la voir. La légende dit que le mot pour « immortalité », fushi ou fuji (不死), devint le nom de la montagne, le mont Fuji. Il est dit aussi que les kanji
du mont, 富士山, littéralement « montagne abondante en guerriers », dérive
de l'armée de l'empereur gravissant le mont pour faire ce qu'il avait
commandé. Il est dit que la fumée de l'incinération des objets continue
aujourd'hui (bien que le mont Fuji ne soit plus aussi actif de nos
jours).
Le conte est également mis en image ICI
Il y a de tout dans ce dessin animé :
de la poésie avec les chansons si belles ! BO
du rire, avec les prétendants qui se font éconduire !
des larmes, le chagrin de perdre ce et ceux que l'on aime
de la joie, avec les joies simples de la nature et d'une vie au contact d'elle
de la tristesse et la mélancolie de la Princesse qui grandit
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des traditions japonaises : l'art du thé, les kimonos, les sourcils épilés,
le chant, la calligraphie...
de l'amour, avec le beau Sutemaru et surtout l'amour maternel et paternel
de la beauté, de la Princesse et des paysages de la campagne et de la maison en ville.
Et la lune ! Les cerisiers en fleur, l'automne flamboyante.
de la révolte, et des scènes qui implosent ...
un peu de fantasy avec le retour à la lune, comme un deuil ...
Je suis fan des dessins animés Japonais, et là,
la Princesse Kaguya a ravi mon petit ♥
Je ne peux que chanter les louanges de ce dessin animé
et vous inviter à le voir !
De cet auteur j'avais vu la très émouvant le tombeau des Lucioles avec la scènes des lucioles magnifique. Il faudra que je le regarde de nouveau et que je me le procure dans ma DVDthèque.
L'auteur n'est pas tout jeune mais ne souhaite pas raccrocher ses pinceaux !
Faites qu'il puisse nous émerveiller encore avec un autre film.
Je lui souhaite une longue vie !!!!
J'ai profité de la fête du cinéma avec les places à 3.50 euros.
La fête est finie, mais ce film mérite largement votre intérêt,même sans les tarifs attractifs de cette fête du cinéma, 2 h 17 de beauté ça n'a pas de prix.
Je suis sure que
vous serez émerveillés,
laissez vous enchanter et charmer par la
Princesse Lumineuse !
Retombez en enfance, c'est si bon ♥