mercredi 29 février 2012

Kraa La vallée perdue Tome 1 Benoît Solal



L'histoire : L’aigle a commencé à fêter ses deux mois d’existence en poussant son frère du nid. Ainsi, il n’est plus obligé de partager la sollicitude de ses parents. Après avoir englouti le dernier lièvre amené par sa mère, il s’endort heureux : il aime le goût du sang. A son réveil, ses parents ne sont toujours pas revenus et la solitude commence à se faire sentir. Il vit dans une caverne dont l’entrée est masquée par une chute d’eau. Il sait à peine voler. Il va pourtant falloir sortir pour se nourrir. Yuma, un jeune peau-rouge, parcourt la vallée perdue à cheval, en compagnie de son grand-père. Yuma ne peut s’empêcher de remarquer que l’aiglon a quitté le nid. Puisque ses parents ne s’occupent plus de lui, ils sont probablement morts. Yuma décide donc de l’aider, en chassant quelques castors pour le nourrir. Plus bas, dans la vallée, le paysage est en pleine mutation. Le Malaskar, pays coincé entre l’Alaska et la Sibérie, a connu un changement climatique important ces dernières années, en raison d’éruptions volcaniques souterraines de grande ampleur. Depuis que le sol s’est dégelé en profondeur, on vient de partout pour exploiter les richesses du sous-sol : des minerais, de l’or, des diamants, du gaz… Sous l’impulsion de l’entrepreneur William Klondike, sa ville Klontown, encore constituée de baraquements, accueille chaque jour des centaines d’émigrants qui lui promettent un futur avenir de mégapole… Source Planète BD

Mon avis :

Nous sommes mercredi, (le 29 février jour de plus de cette année 2012 qui est bissextile, petite explication ICI ) jour BD chez Mango.


 J'ai emprunté cette BD à la bibliothèque et je l'ai dévoré, comme l'aigle dévore sa proie.

Les personnages principaux sont l'aigle et Yuma, le jeune garçon peau-rouge. 

Il va naître entre eux une véritable osmose, le jeune capte l'esprit de l'aigle, et l'aigle lit dans l'esprit de ce petit homme. Ils vont alors former un tandem qui se crée au cours de ce tome  1 "La vallée Perdue" et qui se révèle au fil des pages de plus en plus terrifiant. 
Nous sommes bien dans l'esprit des traditions indiennes et même si nous ne sommes pas dans le grand Ouest Américain et bien j'ai retrouvé des similitudes avec les codes cinématographiques du Western (la ville en construction, le shérif, les chevaux, le saloon, les indiens, la nature, les fusils, ...). Il faut survivre dans un monde rempli de charognards, les hommes n'étant pas les derniers à tuer pour de l'argent et pour arriver à leurs fins et les crapules et autres sans cervelles ne manquent pas dans cette nouvelle ville en construction. 


La nature est omniprésente magnifique et fragile ! Les animaux sont peints avec réalisme. Une ode écologique, non, je ne l'ai pas ressenti sous cet angle là et à lire l'auteur je ne pense pas que c'était là son discours...



Le dessin est saisissant et maîtrisé, les couleurs sont sombres exceptées pour le rouge du sang et de l'habit de Yuma et également du ocre de certaines parties de la nature et le blanc des flocons de neige.

Rouge sang !

Les planches sont découpées de multiples façons avec des plans larges horizontaux et verticaux donnant au récit un force et une beauté qui m'ont réellement touchées ! Je me suis promenée dans la vallée perdue du haut du ciel ou sur le dos d'un cheval !

J'ai hâte de lire la suite puisqu'il s'agit d'un diptyque (tome 2 L'Ombre de l'Aigle) et de savoir comment Yuma et l'aigle vont survivre et se venger de la mort de leurs proches et aussi ce qui va advenir de la belle vallée perdue... 


Tome 2


Je vous invite à découvrir cette BD que j'ai vraiment trouvé superbe !

Les billets de : Mango et de Choco, qui ont toutes deux étés aussi conquises que moi !


 

dimanche 26 février 2012

Les vacances sont finies...

Vacances :-)
 
"La meilleure condition de travail, c'est les vacances."
 Jean-Marie Gourio 
(extrait de brève de comptoir)

Vacances finies :-(

vendredi 24 février 2012

Une séparation d'Asghar Farhadi


Film iranien d'Asghar Farhadi 
"Rien ne va plus entre Nader et sa femme. Lorsque celle-ci le quitte, il engage une aide-soignante pour s'occuper de son père malade. Il ignore alors que la jeune femme est enceinte et a accepté ce travail sans l'accord de son mari, un homme psychologiquement instable. La vie de la famille bascule quand la jeune femme perd son enfant. Le père accuse Nader de l'avoir molestée et d'être la cause de la fausse-couche. Une bataille rangée s'engage entre les deux hommes. Ours d'or au Festival de Berlin 2011. Source Télérama (où l'on peut lire une excellente critique : ICI)"

Mon avis : 

Un film que je n'ai pas vu au cinéma mais que j'ai pu visionner chez moi pendant mes vacances grâce à :


Merci à eux, très sincèrement !

Je ne sais pourquoi je ne m'attendais pas à ce film, je pensais qu'il s'agissait avant tout de l'histoire depuis le tribunal d'un divorce ... 

Mais s'il s'agit à la base bien de cela, le réalisateur va utiliser cette séparation pour dresser un portrait très dur de la société iranienne dans laquelle vivent les protagonistes de son histoire. 

Hodjat
Les différences se font lourdes entre hommes et femmes d'une part, mais aussi entre différentes classes sociales, on voit alors s'affronter une classe plutôt aisée qui peut s'octroyer des avantages grâce à son argent surtout et une classe populaire qui n'arrive pas à s'en sortir. 

La religion prend une part importante dans cette histoire et les décisions sont liées bien souvent au profond respect des textes religieux. 

J'ai aimé ce film par tout ce qu'il nous dit, ce qu'il nous apprend sur les hommes, par ce regard intéressant très social et politique sur un pays que je connais très peu...( Ai vu l'excellent Persépolis de Marjane Strapati)

J'ai aimé la place des enfants dans cette histoire, ils sont en effet un peu, comme nous, les spectateurs de ce drame familial.

Il y a, Termeh (Sarina Farhadi) la fille de Simin et Nader le couple qui souhaite divorcer. D'une douceur qui m'a beaucoup plu, une fille ayant cru à l'amour de ses parents et à la juste valeur d'homme et de femme.

Simin et Nader

Les scènes où elle se rend compte que tout n'est pas si simple et où la confiance qu'elle porte à son père est mise à mal. Et puis faire un choix entre ses deux parents est toujours trop dur, voir impossible... La scène où ce choix doit être fait m'a fait pleuré...

Termeh
 Il y a aussi la petite fille : Somayeh (Kimia Hosseini), qui est la fille de Razieh (la femme de ménage assistante de vie du père de Nader) et Hodjat. 

Razieh

Ce regard enfantin, cette innocence, cette fraîcheur. Les adultes vont même jusqu'à l'utiliser en lui posant des questions dont elle ne peut mesurer l'importance...

Somayeh
Ces enfants (deux filles d'ailleurs) qui seront les adultes de cette société demain, espérons qu'elles arrivent à la faire évoluer en mieux !

Oui un très beau film qui mérite notre attention, mon seul bémol ( et il ne tient pas à l'histoire) c'est la très mauvaise qualité audio de ma VOD ... 

Bon ok, c'était en iranien, je n'aurais pas compris un seul mot et c'était sous-titré, mais quand même, j'aime entendre les voix des acteurs dans un jeu de scène c'est important. 

Bonne séance DVD ou VOD à vous !
 
Ours d'Or 2011  pour le réalisateur !
 Hier soir le film à été récompensé d'un César, ça m'a fait grand plaisir !

César 2012. "Une Séparation", meilleur film étranger

une-séparation.jpgLe destin de ce film iranien est exceptionnel en France. Ours d'or au Festival de Berlin 2011, le film a dépassé les 900.000 entrées au pays de Molière. Cette récompense anticipe sans aucun doute celle de l'Académie des Oscar. 
Pour le réalisateur Asghar Farhadi, c'est une preuve supplémentaire que son oeuvre a touché le public comme les professionnels. 
Bande annonce.

Source Courrier International

mercredi 22 février 2012

Se raconter en film

 Je m'auto-tag avec l'offre de Syl. du blog :


"Vous avez trouvez ce questionnaire sympa ? Prenez-le, je vous l'offre..."

Il s'agit de "Se raconter à travers des films." 

Merci ! J'aime le principe je me suis bien amusée à le faire !

 Action !

 
Si tu étais une ville, un lieu : 

"Into the wild "

pour les beautés que nous offre la nature 




Si tu étais un monument : 

 "Mission Cléopâtre"

pour les pyramides d’Égypte et Alain Chabat en toge





Si tu étais un animal : 
Une hirondelle à fait le printemps

un film que j'aime beaucoup avec deux acteurs délicieux et le regretté Michel Serrault




"L'ours "




Si tu étais un conte ou une légende : 
"Peau d'âne" 
pour ses trois magnifiques robes et l'univers de Jacques Demy





Si tu étais le jour ou la nuit :
 "The Dark Night"


ou le jour avec

"Little Miss Sunshine"


 
Si tu étais une femme :



ou "La Môme"


 
Si tu étais un homme : 


ou "l'Amant"





Si tu étais un jeu :  
"Casino royale"
même si je ne sais pas jouer au poker




 
Si tu étais un nombre :  
"Seven"
un film qui m'a bien fait flippé !

 

Si tu étais une profession :  
C'est le plus grand des voleurs : "Arsène Lupin"
oui mais c'est un gentleman


ou "L'équipier" 
pour vivre dans un phare




 

Si tu étais au bord d'un cours d'eau :
"Et au milieu coule une rivière" 

et oui avec Brad Pitt , un film magnifique 
même si je ne pêche pas et encore moins à la mouche

Merci beaucoup Syl.,  j'offre moi aussi ce tag à qui le souhaite !

 Wal ? Phil Ciné ? Dasola ? Cachou ? et tout le monde !

 A vous les studios !