jeudi 28 février 2013

Sublutetia Tome 1 Eric Senabre

 

 
Tome 1: La révolte de Hutan
Éric Senabre
Avant cette sortie de classe, Keren et Nathan ne se connaissaient pas vraiment. Séparés de leur groupe, ils se retrouvent seuls dans le métro. Perdus puis traqués, ils s'enfoncent dans les profondeurs de Paris, au cœur d'un monde qu'ils n'auraient jamais dû découvrir... Un roman pour ceux qui veulent savoir ce qu'il y a sous leurs pieds.


Pour tout savoir sur Sublutetia : http://www.sublutetia.com/blog

Mon avis :

Livre emprunté à la bibliothèque de mon travail (merci Elsa).

Un lecture destinée au public pré-ado et que j'ai appréciée en tant que lectrice adulte (je suis une vraie gosse parfois). 

Véritable livre d'aventures, nous nous retrouvons avec Keren et Nathan presque au centre de la terre, dans un monde crée de toutes pièces, enfin presque toutes, car le métro et toute sa machinerie sont présents dans cette histoire.

Les deux enfants vont très vite être entrainés dans mille aventures au sein de Sublutetia, ce monde parallèle et souterrain où des personnes, et même des singes, de la surface ont décidé de faire leur vie.

Il se trouve que Sublutetia va vivre peut être ses dernières heures, et ils vont alors participer à essayer de sauvegarder ce pays sous terre. Pour Nathan c'est l'unique chance de peut être retrouver son père disparu dans le métro sans donner signe de vie...
L'écriture est facile, le rythme est soutenu et on ne s'ennuie pas ! 

J'ai trouvé les débuts un peu bavards (beaucoup de dialogues entre les deux enfants et les personnages de ce monde ) mais très vite je suis partie dans une spirale dynamique à la vitesse du pneumopolitain (le métro sous le métro qui fonctionne à l'air comprimé).

Alors vont-ils  réussir dans leur entreprise ? Je ne peux pas vous en dire plus, car sinon vous n'auriez pas envie de le découvrir par vous même ! 

Alors plongez sous terre avec Keren et Nathan !

Sublutetia sera une trilogie, l'auteur en parle sur le blog

" Quand j’ai terminé le premier volume de Sublutetia, j’ignorais quelle suite aurait mon travail. Aussi, c’est assez sereinement que j’y ai mis le mot « fin » : j’étais loin de penser que cela deviendrait un vrai livre, chez un vrai éditeur, avec un vrai dessin de couverture, et j’étais prêt à passer à autre chose.
Quand j’ai terminé le deuxième volume, j’étais heureux d’achever un tome 2 que j’estimais plus ambitieux que le premier. Bien sûr, fidèle à ma réputation de névrosé, je me suis imaginé – quelques jours – que je ne trouverai jamais d’idée pour le tome 3. Mais rien de bien grave : je savais que j’allais retrouver Keren et Nathan, là était le principal. C’était, en quelque sorte, une position de confort.
Hier, j’ai achevé l’écriture de ce fameux tome 3. Les idées n’ont finalement pas manqué, mais… ce tome 3 est aussi le dernier de la trilogie. Il n’y aura plus d’autres aventures de Keren et Nathan (et j’ai d’ailleurs fait en sorte de m’ôter toute possibilité de le faire si l’envie m’en prenait). La fin d’un cycle, quand on est lecteur, c’est toujours un petit déchirement ; alors quand on est l’auteur… "

A la fin du tome 1 le lecteur est laissé habilement dans le désir de plus en savoir et de repartir à l'aventure avec ces deux jeunes attachants. De plus l'auteur m'intrigue (voir ci-dessus) quand il parle de la fin de sa trilogie... Comment s’ôter l'envie de continuer ... Je sais ce qu'il me reste à faire emprunter et lire dès que possible les deux autres volumes.



 Bonne lecture à vous, petits et grands !

Aparté : Je suis encore sous terre, dans le métro, avec ma nouvelle lecture. Il s'agit d'un recueil de nouvelles de Bernard Ollivier, " Nouvelles d'en bas " . Je vous en reparle très vite car il s'agit d'un partenariat avec le site Babelio et que j'apprécie beaucoup cette lecture.

dimanche 24 février 2013

Ne regrette rien Benjamin Biolay et OrelSan



@Didi 2013


Des couloirs infinis de glace et de marbre
Un froid qui brûle un froid qui détruit
Le soleil se cabre
Nos pas se suivent dans la neige
Sur la grand’ roue dans les manèges
Ne regrette rien
Tout au long de la vie un œil invisible
Que l’on soit l’aigle ou le colibri on reste la cible
Nos pas se suivent dans la neige
Nos cœurs se taillent
Nos corps se piègent
Ne regrette rien



Mes pas dans la neige 2013


Communément on le recense sous le nom de l’amour
Communément on le ressent mieux la nuit que le jour
Mieux la nuit que le jour


Des couloirs infinis
Peu de feuilles aux arbres
Des flocons tombent au ralenti



@Didi hiver 2012


 Le soleil se sabre
Nos pas se suivent dans la plaine
Lorsque trop loin nos corps se plaignent
Ne regrette rien



Le soleil se sabre @Didi 2012


 Tout au long de la vie
La tournée des lacs
Des bras de mères de quelques taudis
Sont remis à sac
Nos pas se suivront dans la tombe
Viens on s’envole vas-y on tombe
Ne regrette rien



@Didi2011

Communément on le recense sous le nom de l’amour
Communément on le ressent mieux l a nuit que le jour
Mieux la nuit que le jour
Mieux la nuit que le jour


@Didi2010


OrelSan : Est-ce que nos instants d’extase
Laisseront des traces
Ou presque des remords
Une amertume après la fonte des classes
Avec le temps les sentiments les plus profonds s’effacent
On joue nos rôles du mieux possible
Un jour on tombe les masques
Interroge l’avenir son désastre
Peu d’option relations néfastes nos passions trépassent
Si l’amour est dans l’air des classes
Ne regrette pas l’espace
Les vibrations l’excitation
Les nuits d’action
Le ciel est gris
Les anges pleurent
Les nouvelles déceptions
Feront les vieilles rancœurs
La routine les sales manies les mauvaises habitudes prennent de l’ampleur
Le quotidien cohabite mal avec les êtres branleurs
Trop de classe pour un seul coup de maitre chanteur
Les mêmes disputes et je discute avec le sampleur
Ne regrette pas les fresques l’apogée
La beauté du geste
Ne regrette pas l’effort les chasses au trésor
Des couloirs infinis de glace et de marbre
Un froid qui brûle un froid qui détruit
Le soleil se farde
Nos pas se suivent dans la neige
Sur la grand’ roue dans les manèges ne regrette rien
Ne regrette rien ne regrette rien
Ne regrette rien 


@Didi2012


OrelSan : Interroge l’avenir son désastre
Peu d’options relations néfastes relations néfastes
Si l’amour est dans l’air des classes
Ne regrette pas l’espace
Les vibrations l’excitation
Les nuits d’action
Le ciel est gris les anges pleurent
Les nouvelles déceptions feront les vieilles rancœurs
La routine les sales manies Les mauvaises habitudes prennent de l’ampleur
Le quotidien cohabite mal avec mes rêves de branleur
On tombe le masque on va se foutre du maitre chanteur
Les mêmes disputes
Et je discute avec le sampleur
Et je discute avec le sampleur
Et je discute avec le sampleur
Et je discute avec le sampleur .



 

mercredi 20 février 2013

Le Mont-Saint-Michel


Mont St Michel, entre ciel et terre

Au bout d'un long chemin venteux,
Par delà les bocages brumeux,
Sur le trait clair de l'horizon,
Il resplendit de sa lumière,
Comme une étoile en bord de mer.

Le cheval nous menait à ses pierres,
Tirant la charrette derrière lui,
Longeant la sinueuse rivière,
Arrivés, nous étions si petits.

Quittant la baie et ses dangers,
Au pied des murs fortifiés,
La crainte nous avait quitté,
Nous étions en sécurité,
Nous voilà enfin sur le rocher,
Que les siècles ont immortalisé.

Il y a mille ans de cela,
L'archange commanda de sa voix,
Une chapelle que l'homme fera,
Car pour la grandeur des cieux,
Paix et sagesse vivent en ces lieux.

Le maçon ainsi commandé,
Façonna cette île déchirée
Par les vents et les marées
Pour devenir à tout jamais,
Un symbole et joyaux de beauté.

Frédéric Reszel

dimanche 17 février 2013

Le voile noir Anny Duperey

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J'avais pensé, logiquement, dédier ces pages à la mémoire de mes parents - de mon père, surtout, l'auteur de la plupart des photos, qui sont la base et la raison d'être de ce livre. Curieusement, je n'en ai pas envie. Leur dédier ce livre me semble une coquetterie inutile et fausse. Je n'ai jamais déposé une fleur sur leur tombe, ni même remis les pieds dans le cimetière où ils sont enterrés. Sans doute parce que obscurément je leur en veux d'avoir disparu si jeunes, si beaux, sans l'excuse de la maladie, sans même l'avoir voulu, quasiment par inadvertance. C'est impardonnable.
Mon père fit ces photos. Je les trouve belles. Il avait, je crois, beaucoup de talent. J'avais depuis des années l'envie de les montrer. Parallèlement, montait en moi la sourde envie d'écrire, sans avoir recours au masque de la fiction, sur mon enfance coupée en deux. Ces deux envies se sont tout naturellement rejointes et justifiées l'une l'autre.
Ces photos sont beaucoup plus pour moi que de belles images, elles me tiennent lieu de mémoire. J'ai le sentiment que ma vie a commencé le jour de leur mort - il ne me reste rien d'avant, d'eux, que ces images en noir et blanc. A.D.

Mon avis : 

Un livre très introspectif, un livre où l'auteur essaye de repartir à la recherche du souvenir de ses parents. 


Ce livre est très intime, très noir aussi... Le voile noir s'étend sur les souvenirs d'Anny Duperey qui tente de le souvenir de ses parents. 

Une cassure, une perte de racine, un lourd poids insupportable. 

Et surtout ce voile noir qui a enlevé tous ses souvenirs comme pour se préserver de tant de douleurs. 



J'ai déjà lu Anny Duperey avec des romans comme : "Une soirée " et " Allons voir plus loin veux-tu ". Bien avant mon blog donc difficile d'en parler même si j'en garde un bon souvenir.

J'aurais pu la rencontrer lors d'une fête du livre à Saint-Etienne, mais je n'ai pu le faire elle en était la marraine et souvent invitée aux différentes conférences.

A l'époque je ne savais pas que cette femme avait vécu ce drame, maintenant que je le sais et bien mon regard est un peu différent. 

C'est une femme si solaire et si gaie.



Du moins dans ce qu'elle donne en tant qu'actrice et l'image dans la série "Une famille formidable" est bien loin de cette terrible blessure qu'elle porte en elle.



Les photos de son père sont très belles, empruntent d'une tristesse nostalgique. Elles semblent  comme présager de ce grand malheur, c'est étonnant...
Mais, elles sont aussi d'une si belle luminosité et de joie de vivre, dans l'avant ...


 
Des moments drôles



Anny Duperey enfant avant le drame

J'ai acheté " Le voile noir" dans les bacs d'occasions de la librairie Gibert Joseph qui a malheureusement  fermé ses portes... Coût : 1.50 euros c'est un vrai cadeau... 

Il me reste des livres de cette auteure amoureuse des chats et des poules aussi.

 


Mango a parlé également cette semaine de ce livre : ICI
et Keisha du blog En lisant en voyageant nous parle du livre Le poil et le plume et c'est là


Un extrait :

A la suite de plusieurs rêve, Anny Duperey essaye de l'interpréter ou du moins d'en retirer quelque chose 
"Je ne ferai donc pas de suppositions trop hasardeuses quant à ce que peuvent signifier ces deux-là (elle parle de deux de ses rêves qu'elle a retenu).

J'en retiens simplement que je gratte, que je creuse, que je tends vers les racines ainsi que le fais dans ce livre. Et ô miracle s'il pouvait advenir que de tout ce travail qu'au bout de cette recherche dans le noir de ma mémoire - comme de ce labour d'un terre sèche et morte au fond d'une cave - naisse en moi une force neuve et vivante, comme les fleurs de mes rêves. "


Bonne lecture à vous,
 accompagnés de belles photos en noir et blanc !

 

jeudi 14 février 2013

Même les rochers s'embrassent et s'embrasent

Un cœur sur pierre @Didi été 2011


Tu joues tous les jours avec la lumière de l'univers.
Subtile visiteuse, tu viens sur la fleur et dans l'eau .
Tu es plus que cette blanche et petite tête que je presse
Comme une grappe entre mes mains chaque jour.
Tu ne ressembles à personne depuis que je t'aime.
Laisse-moi t'étendre parmi les guirlandes jaunes.
Qui inscrit ton nom avec des lettres
de fumée parmi les étoiles du Sud ?
Ah laisse-moi me souvenir comment
tu étais alors, quand tu n'existais pas encore.
Maintenant, maintenant aussi, petite,
tu m'apportes du chèvrefeuille,
et jusqu'à tes seins en sont parfumés.
Pendant que le vent triste galope en tuant des papillons
moi je t'aime, et ma joie mord ta bouche de prune.
Ce qu'il t'en aura coûté de t'habituer à moi,
à mon âme esseulée et sauvage, à mon nom que tous chassent.
Tant de fois nous avons vu s'embraser
l'étoile du Berger en nous baisant les yeux
et sur nos têtes se détordre
les crépuscules en éventails tournants.
Mes paroles ont plu sur toi en te caressant.
Depuis longtemps j'ai aimé ton corps
de nacre ensoleillée.
Je te crois même reine de l'univers.
Je t'apporterai des fleurs joyeuses
des montagnes, des copihues,
des noisettes foncées, et des paniers
sylvestres de baisers.
Je veux faire avec toi
ce que le printemps fait avec
les cerisiers.


Pablo Neruda 
 

Un baiser @ Didi été 2012


mercredi 13 février 2013

Des BD pour les mercredis grâce au Festival BD de PriceMinister


 
En Février, le mois de la BD, PriceMinister propose aux blogueurs de faire la critique d’une oeuvre de la Sélection Officielle du Festival D’Angoulême.
À l’occasion du festival d’Angoulême, que se déroule du 31 janvier jusqu’au 3 février 2013, PriceMinister met la BD à l’honneur en organisant un évènement pour les blogueurs passionnés de Bande Dessinée.  Nous offrons des exemplaires de toutes les BD de la Sélection officielle du Festival d‘Angoulême*, sur le principe d’une BD contre une critique.

Comment participer ?
  • Sélectionnez l’oeuvre dont vous voulez faire la critique, et confirmez votre participation à l’adresse suivante contact.blogs@priceminister.com avant le 15 février 2013. Précisez-nous vos coordonnées postales : nous vous ferons parvenir l’ouvrage de votre choix rapidement.
  • Rédigez votre article et informez-nous de l’url de l’article sur votre blog.
  • Vous pouvez inviter un ami blogueur à participer à l’opération, et ainsi gagner une BD supplémentaire, votre filleul doit pour ce faire préciser que vous le parrainez lors de l’annonce de sa participation à l’organisateur (NB : les blogs contactés par PriceMinister ne peuvent pas être parrainés, vous ne pouvez pas non plus vous parrainer vous-même si vous avez un second blog, mais vous pouvez quand même participer avec ce dernier).
  • L’événement prendra fin le 15 mars 2013. Le communiqué final mettra en avant les meilleures contributions publiées dans le cadre de La BD fait son Festival sur le blog PriceMinister

Didi et les bulles :

Voilà une opération qui à de quoi me réjouir et me permet de rajouter des BD à BDAL qui commence à s'étoffer.  

Merci à ManU de m'avoir informé rapidement de celle-ci et aussi de t'être inscrit sur mon blog.

Il est encore possible de participer avant le 15 février 2013.

J'ai décidé de découvrir la BD suivante : "L'enfance d'Alan " d'Emmanuel Gibert




BD que Jérôme du blog : Une Berge à l'autre avait mis en valeur :  ICI
J'ai d'ailleurs toujours dans ma BDAL "Daytripper " je veux m'en délecter alors j'attends les prochaines vacances...

Pour cette opération on peut parrainer un ou une blogueuse, et là comme on ne change pas une équipe qui gagne, j'ai parrainé mon amie Wal ! 

Son choix est la BD : " Tu mourras moins bête - Quoi de neuf, Docteur Moustache "  Tome 2 de Marion Montaigne. Je me régale d'avance de la chronique de mon amie ! 



Du coup j'ai le droit à une autre BD et j'ai choisi "Le Singe de Hartlepool " de Wilfrid Lupano, Jérémie Moreau :






Merci à Price Minister pour cette opération  BD 
et merci à JuanLuis Fajardoruiz le gentil organisateur !


De quoi participer plein de fois au BD du mercredi de chez Mango ! Youpi !!!!

D'ailleurs nous sommes mercredi aujourd'hui 






samedi 9 février 2013

Django unchained Quentin Tarantino déchainé !


Western 
Sortie : 16 janvier 2013
Réalisateur : Quentin Tarantino
Casting :
Jamie Foxx : Django.
Christoph Waltz : Dr. King Schultz.
Leonardo DiCaprio : Calvin Candie.
Samuel L. Jackson : Stephen.
Kerry Washington : Broomhilda.
Walton Goggins : Billy Crash.
Dennis Christopher : Leonide Moguy.
Don Johnson : Spencer Bennett.


Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu’il recherche. Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu’il aura capturé les Brittle – morts ou vifs.
Alors que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n’oublie pas que son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il fut séparé à cause du commerce des esclaves…
Lorsque Django et Schultz arrivent dans l’immense plantation du puissant Calvin Candie, ils éveillent les soupçons de Stephen, un esclave qui sert Candie et a toute sa confiance. Le moindre de leurs mouvements est désormais épié par une dangereuse organisation de plus en plus proche… Si Django et Schultz veulent espérer s’enfuir avec Broomhilda, ils vont devoir choisir entre l’indépendance et la solidarité, entre le sacrifice et la survie…
Mon avis :

Ah ah ah voilà du bon Tarentino, vu en VO au Méliès le dimanche 30 janvier 2013 ! 


J'ai bien aimé ce film et après ma légère déception concernant The Inglorius Basterds me voilà une nouvelle fois sous le charme d'un film de Tarantino !

Ce que j'ai aimé dans ce film, beaucoup de choses. Ce que j'ai moins aimé, très peu de choses !

Tout d'abord cette histoire c'est du western mais c'est aussi un peu différent et ça, Quentin Tarentino sait particulièrement se différencier, apporter sa touche personnelle, reconnaissable facilement ! Ici on mélange les couleurs, un homme noir au centre de l'histoire ! Les westerns de l'époque les oublient et ici c'est comme une petite revanche en somme.Une histoire pas si banale dans l'univers des westerns.

Que dire des acteurs sinon qu'ils sont tous bons !

Avec mention particulière à Léonardo Di Caprio pour sa prestation du méchant Calvin Candie. Quentin Tarentino n'est pas dupe Léonardo est un GRAND acteur et le voir dans ce rôle est tout simplement jubilatoire. J'ai vu le film en VO et alors j'adore sa vraie voix (sa voix française fait un peu trop jeune premier...).

 


Son regard, sa prestance. Franchement Léo,
tu me bluff à chaque fois et j'en redemande !
Pour moi tu es un immense acteur, vivement te voir dans Gastby !





Bien sur je n'oublie pas les autres et Jamie Foxx a su parfaitement se fondre dans ce personnage et quel corps, oh my god ! Rien à jeter. Bon oui je vous dis ça, car on a l'occasion de le voir très peu couvert et même si il est alors en fâcheuse posture, on apprécie le spectacle. Enfin j'ai eu un peu peur à un moment ... mais chut je ne dirais rien...






 


Christoph Waltz nous offre une prestation nette et sans bavures, même si je trouve que son rôle est moins mis en valeur que dans The Inglorius Basterds.







 
Quant à Samuel L. Jackson, il joue à la perfection ce serviteur noir, Stephen,  qui est à la solde de son maître sans plus se rendre compte des conditions de ses semblables. Un vil traite ! Le duo entre Léonardo et lui fonctionne à merveille.


  

 
Il y a aussi Don Johnson propriétaire d'une plantation de coton. Je savais qu'il était dans le film mais j'avoue qu'il a pris un sacré coup de vieux. Il faut dire aussi que Deux flics à Miami c'est pas tout neuf ( 1985 - 1988) et c'est l'image que j'ai de cet acteur.

A l'époque de deux flics à Miami 1985
 
 Je finis là avec les acteurs, mes excuses je n'ai pas parlé des femmes, qui sont là certes, mais qui n'ont pas de rôles bien importants ...  Sauf bien sur Broomhilda objet de la quête de Django ! (sans le D merci)





Il faut dire que les femmes ne sont pas souvent à l'honneur dans les westerns... Sauf dans True Grit que j'avais bien aimé.
 
Ce que j'aime le plus dans les films de Tarentino c'est la musique qui accompagne le film ! Et là,et bien je suis plus que comblée, nous sommes accompagnés par une bande son extra ! Je vais me procurer le CD sans tarder ! 

Bande Originale de Django Unchained
01. Winged
02. Django (Main Theme) - Luis Bacalov, Rocky Roberts
03. The Braying Mule - Ennio Morricone
04. In that case, Django, after you...
05. Lo chiamavano King (His Name Is King) - Luis Bacalov, Edda Dell'Orso
06. Freedom - Anthony Hamilton & Elayna Boynton
07. Five-thousand-dollar Nigga's and Gummy Mouth Bitches
08. La Corsa (2ème version) - Luis Bacalov
09. Sneaky Schultz and the Demise Of Sharp
10. I Got a Name - Jim Croce
11. I Giorni Dell'Ira - Riz Ortolani
12. 100 Black Coffins - Rick Ross
13. Nicaragua - Jerry Goldsmith ft. Pat Metheny
14. Hildi's Hot Box
15. Sister Sara's Theme - Ennio Morricone
16. Ancora Qui - Ennio Morricone and Elisa
17. Unchained (The Payback/Untouchable) - James Brown and 2Pac
18. Who Did That to You? - John Legend
19. Too Old to Die Young - Brother Dege
20. Stephen the Poker Player
21. Un Momento - Ennio Morricone
22. Six Shots Two Guns
23. Trinity (Titoli) - Annibale e i Cantori Moderni


Vous pouvez vous faire plaisir en écoutant ICI ou (mais pas complet) ou alors sur you tube ;-)

Je ne vous mets qu'une chanson mais je pourrais aisément les mettre toutes !


  
Tarentino c'est aussi des plans et des images splendides
 et aussi des scènes ou l'on voit sans voir ... 
On imagine et c'est parfois horrible !




Un film de Tarentino c'est aussi de l'humour :


La séquence avec les cagoules du Ku klux klan ! Mouarf !

Et c'est aussi de la violence jubilatoire, on n'y va pas par 4 chemins, ça dégomme à tout va ! Pas de quartier, l'hémoglobine se répand et éclabousse ! 

C'est alors mon petit bémol... Un soupçon de moins en terme de carnage  n'aurait pas nuit à votre film cher Quentin. 


Mais cher Quentin,  je ne vous en veux pas, 
car j'ai passé un très bon, 
et même un excellent moment  au cinéma 
dans une salle pleine et conquise tout comme moi !

Vous l'aurez compris, courrez au ciné, mais qu'est-ce que vous attendez  !!!!!!!!!
Que je vous fasse exploser la cervelle ???!!!