jeudi 31 décembre 2009

Voeux 2010



Je vous embrasse sous le gui
une bise pour la santé
premier voeux bien essentiel
une bise pour l'amour
pour qu'il illumine chacun des jours de votre quotidien
une bise pour la joie et le rire
car les pleurs ne font pas pousser les fleurs
une bise pour la réussite et l'argent
même si ce n'est pas essentiel c'est tout de même important
et une bise à l'amitié
ce doux sentiment qui donne de l'allant
Je crois que j'en ai oublié
 mais je ne voudrais pas user vos joues sous le gui...
alors rajouter une bise pour ce qui vous tient à coeur ou même rajouter en plusieurs !



Didi


mercredi 30 décembre 2009

Les vies privées de Pippa Lee de Rebecca Miller



Date de sortie : 11 Novembre 2009

Réalisé par : Rebecca Miller
Avec : Robin WRIGHT PENN , Alan Arkin , Maria Bello ...
Durée : 1h35min
Pays de production : United States
Titre original : The private lives of Pippa Lee
Distributeur : Bac Films
 
Synopsis : Pippa s'est construite une vie confortable dans une atmosphère feutrée. Elle est dévouée à son mari plus âgé, ainsi qu'à ses enfants déjà adultes. Mais à l'approche de la cinquantaine, cette sérénité en apparence parfaite s'effrite. Pippa a connu une enfance tumultueuse et délurée où sont mêlés sexe, drogue et rock'n roll. Désormais, elle doit donc trouver un équilibre entre sa jeunesse troublée et la femme "trop rangée" qu'elle est devenue. Sa rencontre avec un mystérieux jeune homme va lui permettre de trouver un nouveau sens à sa vie...
 
MON AVIS :
 
Bien bien moyen ce film au casting pourtant assez convainquant  (voir affiche).... Je n'ai pas trouvé de réel fil conducteur, ce n'était pas creusé, on avait l'impression d'en être encore au brouillon ... Pourtant il y aurait eu matière à cogiter sur ces vies de Pippa Lee mais on saute du coq au lion ... Oui ce film est en plus étrange Pippa se promène avec un lion dans son jardin au bout d'un laisse, elle est sommanbule et jouit à l'arrière d'une voiture avec l'acteur de Speed ... (non ça n'a rien à voir...) Keanu Reeves toujours aussi sexy avec un tatouage du Christ sur tout le torse.... Non vraiment la réalisatrice aurait dû essayer de s'occuper d'une chose et de ne pas brosser ce portrait de femme de façon si sporadique.
Madame Robin Wrigth Penn mais qu'êtes vous venu faire dans ce méli mélo sans queue ni tête ... votre mari ne peut-il vous concocter un beau et séduisant film rien que pour vous ?...
 
Bon vous l'aurez compris ce ne fût pas mon film de l'année 2009 qui d'ailleurs n'a pas été un grand cru question ciné.... Je concocterais aussi à l'occasion mon petit bilan cinéma 2009.
 
 

Ce jour-là de Willy Ronis



Lecture contemplation du livre  "Ce jour-là" où se trouvent plus d'une cinquantaine de clichés de Monsieur Willy Ronis !

Vous n'êtes pas sans savoir que j'aime beaucoup la photographie que j'aime aussi photographier sans prétentions mais avec joie et aussi regarder et apprécier les clichés des autres.

Grâce à ce livre j'ai appris un peu plus sur ce Monsieur qui a presque vécu un siècle il est mort le 11 septembre 2009 à Paris. Tout ça pour vous dire que Willy Ronis qualifié de photographe humaniste en a vu et capturé des moments et que son oeuvre compose un beau témoignage du 20 ème siècle. Je le connaissais très peu mais son oeuvre m'a touchée et interpellée.

Willy Ronis légende ces clichés en commençant par "Ce jour là..." et c'est à chaque fois des souvenirs, des anecdotes, des plaisirs, des joies, de l'homme qu'il était et du photographe aussi.

Des souvenirs teintés parfois de nostalgie, de douceurs de vivre mais aussi de dureté de témoignages implacables et si "vrai".

Je vous cite un extrait qui à mon sens représente très bien la sensibilité et le travail d'un photographe (même à l'heure de la photo numérique qui démultiplie sans forcément avoir plus l'instant magique...)

"Au fond, pendant toute ma vie de photographe, ce sont des moments tout à fait aléatoires que j'aime retenir. Ces moments savent me raconter bien mieux que je ne saurait le faire. Ils expriment mon regard, ma sensibilité. Mon autoportrait, ce sont mes photographies. A chaque photo, il pouvait se passer quelque chose comme il pouvait rien ne se passer. Ma vie a été un pavé de déceptions mais aussi d'immenses joies. Je voudrais ne retenir que ces moments de joies qui consolent de tous les autres. Quand la vie furtivement vous fait un signe de reconnaissance, vous remercie. Il y a alors une grande complicité avec le hasard, que l'on ressent profondément. Alors, on le remercie aussi. C'est ce que je nomme la joie de l'imprévu. Des situations minuscules, comme des têtes d'épingles. Juste avant, il n'y avait rien, et juste après, il n'y a plus rien. Alors il faut toujours être prêt."  Willy Ronis

Je vous mets quelques photographies mes préférées même si au fond il est diffcile pour moi  de choisir ...

Une photo de sa femme à l'automne de sa vie on ne la devine qu'à travers toutes les feuilles mortes de ce Parc, le texte de Willy Ronis est pudique et très beau très émouvant...



Cette photo là pour la joie qui s'en dégage et ce côté autre époque 1947 l'après guerre et pour le rock endiablé !



et puis sa femme, sa muse, sa compagne pendant 46 ans
Là je triche un peu cette photo n'est pas dans le livre mais en me documentant
j'ai beaucoup apprécié cette composition comme une toile de maître.



 et enfin cette photo comme une estampe chinoise de sa femme marie-Anne et de son fils Vincent lors d'une bataille de boule de neige en 1954


Difficile de m'arrêter tant son regard me plaît ! Je vous invite à le découvrir !
Merci Monsieur Ronis de ce si beaux et doux partage !

dimanche 27 décembre 2009

Pico Bogue et Ana Ana

Je suis tombée sous le charme de ce petit garçon, Pico, impertinent et de sa soeur Ana Ana  trop rigolote et j'ai eu comme vous le savez la chance de me faire dédicacer les deux premiers tomes de leur série toute jeunette à la fête du livre de Saint-Etienne en octobre dernier !

Le dessin est délicat, ce sont les très jolies aquarelles d'Alexis Dormal le fils de Dominique Roques qui elle est aux dialogues !

Une création  familiale qui mérite votre intérêt et que vous pouvez partager avec vos enfants !

En décembre est sorti le troisième tome "Question d'équilibre" que je me suis empressée d'acheter !


Tome 1



Tome 2




 et le tout dernier le tome 3




Dans ce dernier tome Halloween, la neige, le Père Noël sont à l'honneur. C'est Ana Ana la petite soeur de Pico qui va lui voler la vedette sur cette planche où elle découvre que le Père Noël n'existe peut être pas ...J'avoue aussi que cette petite soeur, personnage au départ secondaire la BD s'appelant Pico Bogue me plait énormément ! 




Je vous mets ma belle dédicace faite sur le Tome 1



et je vous mets également celle que j'ai fait faire  pour ma filleule (je lui ai offert le Tome 2 à Noël)




Merci mille fois aux auteurs pour ces deux très belles dédicaces pour leur gentillesse et simplicité
et merci aussi à eux pour cette belle série que je vous conseille vivement !

jeudi 24 décembre 2009

JOYEUX NOEL !



Joyeux Noël à vous amis lecteurs de mes curiosités !

Pour vous accompagner en cette belle nuit de Noël
une chanson que je chantais enfant 
à la belle messe de Minuit de mon village !

Je vous embrasse chaleureusement !

Didi



P.S : j'ai pris l'option publication de ce message à 23 H 59 le 24 décembre 2009

lundi 21 décembre 2009

C'est l'hiver qui frappe à votre porte ....


Ma parure d'hiver est faite de blanc et de rouge et à dire vrai je ne savais pas vraiment qu'elle était le nom de cet arbuste photographié l'hiver dernier dans les Hautes Alpes et que j'ai mis en en-tête de mon blog pour cette saison d'hiver.

Merci à Laëtitia de m'avoir permis de m'interroger sur la bête enfin non la plante en question.

Et oui il s'agit bien d'un églantier ou gratte cul mais bon c'est moins poétique ...




Fiche technique : ( merci à : http://www.pixiflore.com/pages/fiche_plante.asp?id_plante=22#)

Nom scientifique :
Rosa canina L., R. corymbifera Borkh, R. obtusifolia Desv., R. stylosa Desv.

Autres noms :
Rose des chiens, gratte cul


Famille :
Rosacées


Etymologie 
Rosa du latin rose et canina pour chien (les racines étaient autrefois considérées comme un remède contre la rage).

Répartition :
Europe, Afrique du Nord, Asie occidentale

Habitat :
Haies, lisières forestières, bois clair. Espèce héliophile*.

Notre églantier est la forme sauvage de nos rosiers domestiques. Ses fleurs sont odorantes et ses fruits rouges, appelés cynorhodons, sont les champions toutes catégories de teneur en vitamine C. On en fait de délicieuse confiture, mais attention aux poils qu'ils contiennent, il faut les enlever car ils sont extrêmement irritants. C'est d'ailleurs le fameux poil à gratter qui faisait la joie des écoliers. Autre particularité, l'églantier a parfois des excroissances sphériques surmontées de poil, causées par la ponte d'un insecte. Cette "galle" appelée bédégar est utilisée depuis l'antiquité à des fins médicinales. Enfin attention à la rose des chiens qui est loin d'être comme la rose du Bengale sans épine et sans parfum (Beaumarchais). Elle est parfumée mais également fortement armée d'épines acérées ce qui serait à l'origine de son nom commun, églantier, mot dérivé du latin signifiant, couvert d'aiguillon…


Maintenant que je suis informée la prochaine fois je récolterais ces cynorhodons, enfin gratte cul , et j'attendrais que l'on m'en fasse des bonnes confitures très très bonnes pour la santé bourré de vitamine C encore mieux que la Juvamine !
Je savais pas moi que l'on pouvait en faire de la confiture, je savais juste que c'était très amusant d'en mettre dans les pulls des copains !

C'était la minute botanique du jour et de la saison d'hiver qui arrive là aujourd'hui ! 

Sinon et bien j'ai une chanson dans la tête alors je vous la fait partager en parole :

C'est l'hiver qui frappe à notre porte
Mes amis , allumons un bon feu
C'est l'hiver , que le diable l'emporte
Mes amis , ce soir oublions-le
C'est l'hiver , que le diable l'emporte
Mes amis , ce soir oublions-le

Babouschka , apporte les pains d'orge
Ce qu'il y a de mieux dans la maison
La vodka qui brûle un peu la gorge
Mais qui nous laisse le cœur plein de chansons

( Ras , Dwa , Tri Casatchok ! Casatchok ! Casatchok ! Ras , Dwa , Tri )

Dans les bois , les loups font une ronde
Sur la neige frissonnent les corbeaux
Oublions la tristesse du monde
Tous les loups et les vilains oiseaux
Oublions la tristesse du monde
Tous les loups et les vilains oiseaux

P.S : je vous laisse deviner qui chante cette merveilleuse chanson une amoureuse des plantes et bien oui mes posts sont bien ficelés CQFD ! Hihihihihhi !

dimanche 20 décembre 2009

Le jardin des égarements de Li Ang


Présentation de l'éditeur


Planté d'arbres somptueux, le Jardin aux Nénuphars embaumait aux quatre saisons de gardénias au printemps, d'orchidées et de magnolias en été, de canneliers et d'osmanthes en automne, de " souriantes " en hiver.
En plein cœur de Taipei, le jardin de la famille de Rose est le lieu des origines, du paradis perdu de l'enfance, avant qu'il ne devienne le " Jardin des égarements ". Entre New York et Taipei, une jeune femme se cherche dans le labyrinthe de la mémoire, dans le désordre d'une folle passion amoureuse, entre nostalgie et invention du bonheur.
Pour Rose, ce jardin où son père resta cloîtré de nombreuses années est celui des histoires de petite fille en même temps que de l'apprentissage de la vie, des splendeurs de l'amour qu'elle poursuit - et de la plénitude d'être une femme, à chaque saison de la vie.
 
Mon avis :
 
Après la lecture du huis clos du roman noir de Franck Thilliez une lecture blanche est venue apaisée mes nuits...
 

Ainsi, je quittais la forêt noire pour un jardin de nénuphars en plein coeur de Taipei sur l'île de Taiwan.
On s'égare il faut le dire dans ce roman de Li Ang (et non pas de Ang Lee...) car la narratrice Rose se raconte sans prendre la peine de la chronologie de sa vie en se laissant guider par ses émotions. On fait alors des sauts dans le temps, on revient au présent, tout ça d'une ligne à l'autre et avouons que pour le lecteur c'est assez troublant...
Ce roman souffre de quelques longueurs et son rythme répétitif parfois comme une mémoire qui ressasse et se perds peut ne pas plaire.
Néanmoins ce roman porte un juste regard me semble-t-il sur le désir et l'amour sur cette très difficile alchimie entre deux êtres que sont un homme et une femme....
Il traduit très bien l'état d'esprit des femmes de la société Taiwanaise qui doivent jongler entre traditions et modernité.
Et puis ce beau jardin à la Japonaise qui suit la famille Zhu celle de Rose depuis des siècles et qui devient à lui seul un personnage qui livre ses secrets, qui donne ses leçons qui se transmets ici de père à fille.
Oui un très beau jardin des égarements et sa lecture m'aura certes égaré mais parfois les égarements sont propices à la rêverie et au plaisir alors  ...
 
Un extrait :
 
"Sous l'accompagnement de la musique classique, surtout de ces lugubres et diffciles morceaux sur la mort, ou des plaintes vaines des instruments à cordes, les quatre saisons qui se succédaient au jardin devenaient d'indicibles blessures de l'âme dans les tirades de son père
 
Au printemps, le santal amer ou melia japonica se couvre d'un brouillard fascinant de fleurs blanches , tel un nuage qui se serait perdu dans la verdure dans branches seule la harpe peut en évoquer la magie en égrénant ses sons qui s'évanouissent mystérieusement.
 
En été les fleurs de l'arbre à phénix rapellent la force des cuivres dans l'orchestre, c'est l'oiseau de feu qui déploie ses ailes dans ces accords puissants, les nuages enflammés qui s'en vont et vous laissent épedu.
 
Ensuite ce sont les journées d'automne dont les fines fleurs de caramboliers sont la marque ; les violons paraissent pleurer d'admiration entre les sons langoureux de la longue flûte ; les pétales semblables à des larmes de sang flottent au long des ruisseaux du jardin, jusqu'aux sentes des rochers artificiels, au pied des terrasses et pavillon où s'écoulent les années.
 
L'hiver, les platanes de Taiwan ne perdent pas leurs feuilles, leurs branches recorquevillées résistent ; tapi au fond de leur tristesse sans espoir ni avenir, le triomphe éclate au terme de la composition musicale"
 
 

samedi 19 décembre 2009

Il neige



Il neige
et je m'envole avec les flocons virevoltants
Il neige
et mes souvenirs me parle d'avant
Il neige
c'est apaisant
Il neige
Les flocons recouvrent tout de blanc
Il neige
et je ne suis plus comme avant
Il neige
et alors seulement je redeviens une enfant





Didi texte et photo 19 décembre 2009

samedi 12 décembre 2009

Allez le vert !

Un tag de Mme AbeiLLe : http://larucheauxlivres.canalblog.com/  qui date du 18 novembre (le temps file ...) pour mettre de la couleur dans l'automne ....

Bon je trouve tout de même que l'automne est très très coloré, riche de lumière dorée mais je joue le jeu du tag et j'ai essayé de trouver une couleur que j'aime beaucoup et qui n'est pas trop trop présente dans les couleurs automnales et j'ai trouvé :

c'est le VERT

Pour moi le vert c'est une couleur que j'affectionne particulièrement,bien sur me diriez-vous puisque je suis Stéphanoise ...oui mais là je dis plutôt allez LE VERT ! (en plus au vu des résultats de l'équipe et de mon intérêt presque nul pour le foot ....)


 Souvenir de cet ange aux ailes vertes ...

Heureusement que je ne suis pas une actrice de théâtre car sinon en m'habillant de vert j'attirerais le malheur et la pièce serait un échec total ...ça tombe bien en même temps aucun metteur en scène ne m'a contacté (au cas où mon numéro de portable est le 12465919755482) ...
Mais non je me répète je ne suis pas actrice, tout juste actrice de ma propre vie, ce qui est déjà pas si mal !

Place à la couleur VERTE  :

Verte comme mes plantes d'appartement




Vert comme ma bague en péridot, sur mon porte bagues chat vert lui même sur un Géo Magazine Vert qui me fait voyager dans le monde entier et dans la verte Islande pour ce numéro.




Vert comme mon sautoir de pacotille qui va parfaitement sur nombre de mes hauts verts




Vert comme le citron vert dont je rafole dans un bon mojito
ou juste à l'eau pétillante comme la Vals ou la Badoit verte



Verte comme ma campagne, verts comme les prés



Vert comme l'eau des rivières où il fait si bon se baigner




VERTIGINEUX N'EST-CE PAS ?!!!

Et puis Vert comme le beau sapin de Noël alors qu'aujourd'hui ici à Sainté les premiers flocons de neige ont virevoltés dans le ciel rosé !

Il y aura de la neige à Noël !
Un beau manteau blanc...

 


mardi 8 décembre 2009

Un jour j'irais à New York avec toi !



Gribouillage Didi Novembre 2009 
d'après de jolies cartes postales reçues de New York !


Petite playlist New Yorkaise très hétéroclite  !


Découvrez la playlist New York avec Téléphone

jeudi 3 décembre 2009

La forêt des ombres de Franck Thilliez





Quatrième de couverture :


Hiver 2006. Cœur de la Forêt Noire.

Le froid, la neige, l’isolement… Les conditions idéales pour écrire sur un tueur en série, retrouvé pendu voilà plus d’un quart de siècle.
Le Bourreau 125.


Arthur Doffre, riche héritier, vieil homme paraplégique, souhaite le ramener à la vie par l’intermédiaire d’un roman. Un thriller que David Miller, auteur de polar occasionnel et embaumeur de profession, a un mois pour écrire, enfermé dans un chalet avec sa famille, Doffre et sa jeune compagne.
Mais il est des portes qu’il vaut mieux laisser fermées… et très vite, la psychose s’installe.

Ne reste alors qu’une seule solution : combattre ses peurs, repousser la folie, grouper ses maigres forces ; et affronter l’impensable…


MON AVIS :

J'ai fini mon troisième Thilliez cette semaine (troisème après "Train d'enfer pour ange rouge" et "La chambre des morts") et ce n'est pas mon préféré ...

Je ne sais pas... Je crois que je n'ai pas trop accroché à cette histoire d'écrivain embauché pour faire un livre au fin fond des bois glacés de la Forêt Noire ... ça m'a agacé dès le départ, cet appat du gain d'un personnage qui à mon avis n'était pas comme ça ... Comme dans les films d'horreur où je trouve que les personnages qui vont voir derrière les portes où sortent dehors exprès comme s'ils ne se doutaient pas que le grand méchant loup était là prêt à leur sauter dessus... Mais bon oui c'est une fiction et les codes du genre sont très bien respectés !

J'ai lu néanmoins ce livre en l'engloutissant au fur et à mesure que montait la violence et le mal dans tous ces personnages au fur et à mesure que la tension s'intensifiait ... Mais comme j'ai trouvé l'idée principale trop tirée par les cheveux et bien ça m'a laissé perplexe !
Et après, et bien je sais pas trop comment vous l'expliquer trop de violence trop de folie, trop c'était trop ... A un moment je lisais presque entre les lignes ou en les survolant ...

Et puis dans ce livre de Thilliez je n'ai pas retrouvé les traits d'humour qu'il sait si bien parsemer dans son écriture (notemment les deux autres livres que j'ai pu lire de Franck Thilliez)  et dans sa façon si particulière de décrire des personnages et des lieux.

Ici le lieu est unique et les personnages peu nombreux du fait du huit clos ...

Bref je ne suis pas déçue non plus totalement de ma lecture  ... Et peut être aussi d'ailleurs je le confesse qu'en ce moment j'ai besoin de plus de légereté et de douceurs dans mes lectures et que ce livre n'arrivait pas au bon moment ou, que comme pour un plat dans un restaurant je n'aurais pas du commander celui-ci avec cet ingrédient "horreur" qui n'a jamais été trop à mon goût.

De plus certaines idées n'étaient pas assez creusées, comme seulement mises en scènes pour le spectacle ... Par exemple : ces expériences sur les cadavres que Patricia Cornwell a su développer dans les très bons opus des débuts de médecin légiste de Kay Scarpetta.
Et autre exemple le fait que David Miller le personnage central soit thanatopracteur et bien n'a pas été assez creusé aussi .... (pourtant je sais de source sure que l'auteur c'est très bien documenté sur cette profession)

Bon je suis un peu désolée pour Franck Thilliez, pour cette fois seulement et parce que celà ne me correspondait pas assez ! Mais promis je lirais "L'anneau de Moebius" qui à énormément plu dans les sphères des lecteurs  et ses autres livres aussi. (voir bibliographie plus bas)





Petit rappel de la Bibliographie de Franck Thilliez (auteur très sympathique et très abordable d'une gentillesse incroyable en totale inadéquation avec ses écrits....Je l'ai croisé deux fois à la fête du livre de Saint-Etienne et c'est aussi mon conscrit  né en 1973 ) :

2003 : Conscience animale
2004 : Train d’enfer pour Ange rouge (La Vie du Rail, «Rail Noir»/Pocket)
2005 : La Chambre des morts (Le Passage/Pocket)
Prix des lecteurs Quai du polar 2006
Prix SNCF du polar français 2007
2006 : Deuils de miel (La Vie du Rail, «Rail Noir»/Pocket)
2006 : La Forêt des ombres (Le Passage/Pocket)
2007 : La Mémoire fantôme (Le Passage/Pocket)
2008 : L'Anneau de Moebius (Le Passage/Pocket)
2009 : Fractures (Le Passage)
+ une nouvelle dans le recueil de nouvelles "L'empreinte sanglante"