samedi 26 juin 2010

En chemin de lecture

Je suis dans la lecture d'un livre assez imposant il s'agit de "Un monde sans fin " de Ken Follet dont j'avais lu il y a longtemps déjà (11 ans !), l'excellentissime "Les piliers de la terre" .

Ainsi, j'ai envie de vous faire partager au cours de ma lecture des extraits avec photos à l'appui. Une sorte de billet de lecture pendant la lecture car ce livre va m'accompagner pendant longtemps (1286 pages ce n'est pas rien ).

Je note déjà (j'en suis à la page 324 ) une certaine lourdeur, dû sans doute à la volonté de l'auteur de décrire chaque minute de la vie de ses personnages ...Mais chut je vais continuer ma lecture !  Le billet sur le livre arrivera dans l'été sans doute ! 

Passons à l'extrait que je souhaitais partager avec vous car il m'a immédiatement fait penser à ma visite de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg !

"La beauté de la sculpture lui coupa le souffle. Portant la main à sa bouche, elle s'écria : "On dirait qu'elles sont vivantes ! "
Sa remarque le ravit, sachant Élisabeth avare de compliments. "
- C'est parce qu'elles sont toutes différentes, expliqua-t-il, voulant rester modeste. Sur l'ancien vantail, elles étaient identiques.
- Non, il n'y a pas que cela. On croirait qu'elles vont sortir du rang et se mettre à parler.
- Merci
- Tu crois que les moines les apprécieront ? C'est très différent du reste de la cathédrale.
- Elles ont plus à frère Thomas.
- Et le sacristain ?
- Godwyn ? Je ne sais pas ce qu'il en pensera. mais s'il y a un problème, j'en appellerai au père prieur. Il ne voudra pas commander une autre porte et payer deux fois.
- Bien dit-elle pensivement. La Bible ne mentionne pas que les vierges, étaient toutes semblables, naturellement. Uniquement qu'elles étaient dix. Cinq qui eurent la bonne idée de se préparer longtemps à l'avance pour l'arrivée du roi et cinq qui attendirent la dernière minute et finalement ne purent assister au banquet. Et maître Elfric, comment réagira-t-il ?
- Ce ne sera pas à son goût.
- C'est ton patron.
- Oh lui tu sais ! Du moment qu'il touche son argent ! ...
Elle ne parut pas convaincue. "Le problème , c'est que tu es meilleur artisan que lui et que tout le monde le sait depuis des années. Voilà pourquoi il te déteste. Il risque de te le faire regretter.
- Tu vois toujours les choses en noir
- Moi ? s'écria-t-elle vexée. Et bien l'avenir nous le dira si j'ai raison ou pas. Espérons que je me trompe" . Elle tourna les talons pour partir.
- Élisabeth ?
- Oui
- Tu sais, je suis vraiment content que ma sculpture te plaise.
Elle ne répondit pas, mais parut d'apaiser. Sur un au revoir de la main, elle s'en alla.
Considérant sa porte achevée, Merthin l'enveloppa dans de la toile à sac."

Cet extrait m'a fait penser aux statues du portail nord de la façade occidentale de la Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg ! Magnifiques !!!
On retrouve la statuaire de la Cathédrale (les originaux) dans : le musée de l'œuvre Notre-Dame  musée riche de merveilles que je vous conseille vivement !


Photos prises par Didi automne 2009 Strasbourg

Vous trouver ici une visite virtuelle de la salle où on trouve les vierges folles et les vierges sages c'est :  ICI.

Référence liturgique :
Ce récit des vierges folles (Mt 25,1-13) sera lu 32° dimanche du temps ordinaire de l’année A. Le récit de Mt 25,31-40, sur lequel se fonde aussi ce cheminement, sera lu pour la fête du Christ-Roi, fête qui clôt l'année liturgique A.
Tous deux se situent à la fin de l'évangile de Matthieu, entre l'entrée triomphale de Jésus à Jérusalem et la Passion.


Mt 25,1-13
" Alors il en sera du Royaume des Cieux comme de dix vierges qui s'en allèrent, munies de leurs lampes, à la rencontre de l'époux.  Or cinq d'entre elles étaient sottes et cinq étaient sensées. Les sottes, en effet, prirent leurs lampes, mais sans se munir d'huile ;  tandis que les sensées, en même temps que leurs lampes, prirent de l'huile dans les fioles. Comme l'époux se faisait attendre, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent. Mais à minuit un cri retentit : “ Voici l'époux! sortez à sa rencontre ! ”  Alors toutes ces vierges se réveillèrent et apprêtèrent leurs lampes. Et les sottes de dire aux sensées : “ Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. ”  Mais celles-ci leur répondirent : “ Il n'y en aurait sans doute pas assez pour nous et pour vous ; allez plutôt chez les marchands et achetez-en pour vous. ” Elles étaient parties en acheter quand arriva l'époux : celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte se referma. Finalement les autres vierges arrivèrent aussi et dirent : “ Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! ” Mais il répondit : “ En vérité je vous le dis, je ne vous connais pas ! ”  Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure."

jeudi 24 juin 2010

L' Ardèche en canoë



Clip clap, fait l'eau sur mon canoë
Tap tap, fait ma rame en mouvement
La rivière est large rivière, elle a un débit tranquille au début
Et voilà alors, les rapides, l'eau bruisse, voltige, l'eau éclabousse ...
Il faut être vigilant bien suivre le courant. 
Je prends la vitesse de l'eau, je glisse sur elle, je navigue entre elle.
Je suis l'eau.
Je suis le courant, son chemin, ses obstacles.
Je m'enivre de vitesse !
Quelques gouttes viennent rafraîchir mon emballement
La rivière se tait devant la majesté des cathédrales de pierres
Elle est encerclée, dominée elle s'apaise alors...
Pour être à nouveau plus belle, encore plus verte, miroir de beauté 
Elle se fait alors patiente et nous promène hors du temps.
Une libellule se pose comme une plume sur ma peau ...
Instant magique, envoûtement, le cours de la vie est en point de suspension ...
Dernière accélération, la rivière semble pressée d'arriver, de reprendre le dessus et de ne pas s'inquiéter de traverser des zones habitées.
C'est le débarquement final dans le brouhaha des canoës hissés dans les camionnettes pour la remontée.
Vannée mais ravie quel superbe voyage que celui-ci !!!



Ardèche de Vallon Pont d'Arc à Saint Martin d'Ardèche en 2008 
par Didi

Accompagnement musical "Pays Sauvage " Emily Loizeau (excellent album à écouter !)

Découvrez la playlist Pays Sauvage Ardèche avec Emily Loizeau

dimanche 20 juin 2010

Bonne fête Papa !

Un papa rapluie
Qui me fait un abri
Quand j'ai peur de la nuit

Un papa ratonnerre
Je ne sais pas quoi faire
Quand il est en colère

Un papa rasol
Avec qui je m'envole
Quand il rigole

Un papa tout court
Que je fête en ce jour
Avec tout mon amour

Pierre Ruaud
  

jeudi 17 juin 2010

Bureaux sur fenêtre - La nouvelle ruche : L'îlot Grüner

 :




Nouvel espace de travail - SAINT-ETIENNE "cité du Design"





Très design le bâtiment dans son ensemble ! 
Entre la ruche et le Rubik cube ....

ou un tableau de Magritt


mardi 8 juin 2010

Mes orchidées papillons !






 
Cette orchidée, originaire d’Asie du Sud-Est, doit son nom à la ressemblance de ses fleurs avec une espèce de papillon de nuit. Il existe une cinquantaine d’orchidées appartenant à la famille du phalaenopsis. (de nombreux sites de passionnés se trouvent sur la toile en voilà un parmi d'autres : un avec de superbes photos !!! )
Dans la nature, cette plante est épiphyte, c'est-à-dire qu’elle se développe sur d’autres plantes ou arbres. Toutefois, si elle s’en sert comme support, elle ne les utilise pas pour se nourrir.
La palette de couleurs de ses fleurs s’étend du blanc au mauve, en passant par le rose. Il en existe aussi dans les tons jaunes-orangés.
Enfin, la qualité principale de cette plante réside dans sa capacité à fleurir quasiment toute l’année. Qui plus est, ses fleurs tiennent longtemps. (et pour ma part j'ai la chance de les voir refleurir !!! Voici quelques conseils pour avoir cette chance)


Dernière pensionnaire, un joli cadeau de départ de ma chef ! Très émue de ce beau présent ...

dimanche 6 juin 2010

"Mariages" de Jacques A. Bertrand

Présentation de l'éditeur

Rêve, fête, bonheur durable ou erreur de jeunesse, le mariage est un sujet de préoccupation aux quatre coins de la planète. Fin chroniqueur des mœurs de son temps, Jacques A. Bertrand l'aborde avec l'esprit, le talent et la fantaisie qui font sa notoriété. À travers dix-sept récits, il nous fait pénétrer dans la forêt des sentiments qui poussent les êtres humains à s'associer - pour le meilleur et pour le pire. Au cœur des histoires drôles, émouvantes ou tragiques qu'il nous conte à sa manière grave et légère se tient, comme dans l'œil du cyclone, l'éternel besoin d'aimer et d'être aimé. Depuis Tristesse de la Balance et autres signes en 1983, Jacques A. Bertrand a publié une vingtaine d'ouvrages dont Derniers camps de base avant les sommets, prix Grand-Chosier, Le Pas du loup, prix de Flore, J'aime pas les autres, prix Georges-Brassens, Les Sales Bêtes, prix 30 millions d'amis, Les autres, c'est rien que des sales types, grand prix de l'Humour Noir.

Biographie de l'auteur

Depuis Tristesse de la Balance et autres signes en 1983, Jacques A. Bertrand a publié une vingtaine d'ouvrages dont Derniers camps de base avant les sommets, prix Grand-Chosier, Le Pas du loup, prix de Flore, J'aime pas les autres, prix Georges-Brassens, Les Sales Bêtes, prix 30 millions d'amis, Les autres, c'est rien que des sales types, grand prix de l'Humour Noir.

Mon avis :

Et bien, et bien, que dire sur ce livre sinon que je n'ai pas aimé du tout ...
Vous le dire quand même, pour vous éviter, une déception d'achat peut être....Par chance, moi on me l'a offert ...
Ce livre, en effet, m'a été envoyé dans le cadre des lectures permettant de désigner les coups de cœur du mois du magazine "Version Femina"  (supplément au journal La tribune le Progrès du Dimanche). Me voilà bien enbêtée de ne rien en ressortir et d'avoir même eu du mal à le lire en entier malgré ça petitesse ...Bref  (vitre) une réelle déception pour moi.

Les histoires sont courtes,  sous la forme de petites nouvelles, d'ailleurs c'est bizarre parce qu'en règle générale, j'aime bien cette forme en littérature ... 

J'ai adoré par exemple les nouvelles d'Anna Gavalda  dans son excellent "Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part" et celles d'Edith Warthon dans "Une affaire de charme" et même celles de Tahar Ben Jelloun dans "Amours sorcières" et encore aussi, celles de John Irving dans le "Les rêves des autres".

Mais là non ! Je n''ai pas accroché du tout. 

En tant que lectrice du mois (le mois de mai 2010)on me demande de donner mon avis  : livre à recommander ou pas ? et je note alors : 

Je ne recommande pas ! 

Rien de bien concret, tout est à peine effleuré, ébauché sommairement... Pourtant les mariages auraient mérité bien plus d'intérêts et de piquants que ce que l'auteur en a tiré ...

Lecteurs et lectrices passez votre chemin ...oups ben voilà c'est dit ...

On notera tout de même une jolie photo de couverture pour ce livre, seul élément positif et décoratif...(stop j'arrête les frais, que c'est dur de critiquer...).

vendredi 4 juin 2010

Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry

Dimanche dernier alors que j'étais chez mes parents, j'ai décidé d'aller fouiner dans les placards de ma chambre d'enfant que je partageais avec ma grande sœur.

A la base, je cherchais mes anciens cahiers de poésies, mais hélas, je ne les ai pas trouvés, enfin pas encore, car je suis certaine d'avoir gardé quelques exemplaires pas piqués des vers, normal me diriez vous, pour des poésies...

Bon, trêve de plaisanterie, j'ai quand même découvert grâce à ma recherche, un bel exemplaire, du très légendaire... Prince de Bel air ... non pas besoin de rimes ici, même si, au fond, ce livre en est rempli.

Je veux vous parler du chef d'œuvre d'Antoine de Saint-Exupéry

"Le Petit Prince"

Mon exemplaire sent le vécu, il a été maintes et maintes fois lu et feuilleté pour les beaux dessins si simples et si beaux et pour ce texte magnifique ! Il a été achevé d'imprimé en 1982, j'avais alors 9 ans !




Je l'ai relu avec pleins d'étoiles dans les yeux ! 

J'ai eu envie de dessiner, non pas le mouton demandé par le Petit prince, 
mais le Petit Prince lui-même.
Il est si charmant !



Je pourrais vous mettre des extraits, mais lesquels ???

Tout ce livre est "un extrait", de bien belles choses et des citations par millions !

Qui n'a jamais entendu le chapitre du Renard apprivoisé à un mariage ? 
Qui n'a jamais utilisé la citation :
"on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux ?"
et qui n'a pas encore lu ce chef d'œuvre ?

Pour ceux qui l'ont lu je suis curieuse de votre passage préféré ? 




A lire et à relire pour petits et grands !

mardi 1 juin 2010

Le mouvement des marées



Si chaque fois que la mer se retire
Il faut pleurer les vagues

Comme si elles ne devaient jamais revenir
Lécher nos longues plages blanches
Si quand les bateaux se penchent
Se couchent dans les vagues
Les marins croient qu'ils vont périr
Alors je comprends que mes départs te déchirent
Te déchirent

Si chaque fois que le nuit se referme
Il faut pleurer le soir
Comme si c'était pour toujours le terme
Des matins clairs et de l'espoir
Si chaque fois que je tourne les yeux
Il faut que tu m'empêches
De plonger dans mes pays merveilleux
Alors je comprends que tes paupières se dessèchent

Mon cœur subit des influences
Vois comme elles dansent
Dans mes pensées
Les étoiles ou la lune
La falaise ou la dune
Je ne suis que le mouvement des marée
Que le mouvement des marées

Et même si au pire
Je restais au loin un jour
Il faudrait nous dire
Que peu de gens connaissent
Ce que nos peaux connaissent
Peu de feux de détresse
Sont nés d'autant d'amour
D'autant d'amour
D'autant...

Mon cœur subit des influences
Vois comme elles dansent
Dans mes pensées
Les étoiles ou la lune
La falaise ou la dune
Je ne suis que le mouvement des marées
Que le mouvement des marées

Daran