Un film de Clint Eastwood
Titre original : J. EDGAR (Etats-Unis)
Duree : 2H15 mnDistributeur : Warner BrosSortie en salles le 11 Janvier 2012
Le biopic de J. Edgar Hoover, directeur du FBI pendant 48ans, jusqu'à sa mort en 1972. J. Edgar Hoover s'est imposé comme l'homme le plus puissant des États-Unis. Directeur du FBI pendant près d'un demi siècle, il était prêt à tout pour protéger son pays. Alors qu'il a côtoyé huit présidents et traversé trois guerres, Hoover s'est insurgé contre toutes sortes de menaces, qu'elles soient réelles ou fantasmées, et n'a pas hésité à contourner les lois dans l'intérêt de ses compatriotes. Ses méthodes, à la fois brutales et héroïques, lui ont valu l'admiration du monde entier qu'il convoitait par-dessus tout. Hoover avait le culte du secret, particulièrement ceux des autres, et ne craignait pas d'utiliser ces informations confidentielles pour infléchir en sa faveur les rapports de force avec les dirigeants du pays. Conscient que les êtres de pouvoir maîtrisent le savoir et jouent avec la peur, il se servait des deux pour étendre son influence et se bâtir une réputation d'homme redoutable et infaillible.Il était aussi discret sur sa vie privée qu'il l'était en public et n'accordait sa confiance qu'à un petit cercle de privilégiés. Son plus proche collègue, Clyde Tolson, était aussi celui qui passait le plus de temps à ses côtés. Sa secrétaire, Helen Gandy, sans doute la personne la mieux informée des stratégies de Hoover, lui est restée loyale jusqu'au bout … et même au-delà. Seule sa mère, qui était à la fois sa source d'inspiration et sa conscience, l'a abandonné : sa disparition a anéanti le grand homme qui a passé sa vie à rechercher son amour et son approbation. J. Edgar explore le parcours et la vie privée d'un homme, capable de déformer la vérité comme de l'ériger en principe intangible, un homme qui s'est employé à défendre sa conception bien particulière de la justice, mais qui s'est aussi laissé contaminer par la part d'ombre du pouvoir… Source Site Première
MON AVIS :
Vu dimanche dernier, ce film est donc mon premier film 2012 qui j'espère sera plus riche que cette année en terme de cinéma (en une semaine trois films voilà qui me ressemble plus même si mes billets ne suivent pas ...du moins pas encore).
J'ai fini 2011 avec "Les intouchables" je ne vous en ai pas parlé étant donné son succès, j'ai aimé même si je ne crie pas au chef d’œuvre, mais à la bonne comédie qui fait bien rire et émeut aussi, ce qui est loin d'être négligeable en ces temps de morosité ambiante. Un film populaire au bon sens du terme.
Mais revenons à J. Edgar, ce film est avant tout le portrait "biopic" d'un homme. Ce portrait est plus intime que professionnel.
Clint Eastwood va se pencher sur la vie amoureuse de J. Edgar en dressant le portrait d'un homosexuel refoulé, mégalomane en puissance. Bien sur l'histoire des USA s'égrène dans sa vie (et vice versa) et aussi l'histoire du FBI œuvre de J. Edgar Hoover.
Avouons de prime abord que j'aurais aimé en savoir plus sur la genèse de ce célèbre bureau et sur ses évolutions car même si on en apprends un peu, le spectateur est vite orienté vers les relations et la personnalité de ce personnage au demeurant fort peu sympathique. (des infos sur WIKI)
J. Edgar est joué par Léonardo Di Caprio avec brio (olala la rime) et aidé d'un maquillage qui le fait vieillir de plus de 48 ans (et qui m'a fait penser à J.R dans Dallas !). Néanmoins c'est assez réussi par rapport au modèle.
Par contre le maquillage sur Clyde alias le superbe Armie Hammer m'a fortement déçue... Un tel bel homme ne peut pas aussi mal vieillir !!! Si ???
Léonardo grimé en J. Edgar ayant la soixantaine |
J. Edgar Hoover |
J. Edgar Hoover et Clyde Tolson |
Léonardo Di Caprio et Armie Hammer |
Dans l'ensemble j'ai passé un bon moment cinéma et les plus de deux heures de film ne m'ont pas ennuyées. J'ai aimé rentrer dans l'intimité de cet homme et j'ai eu de la peine pour son compagnon et aussi pour tous ceux qui étaient là pour lui dans sa vie mais qu'il ne voyait pas tant il était centré sur lui-même.
Les rôles féminins sont assez effacés sauf celui de la mère véritable modèle de la vieille Amérique et de la secrétaire dévouée.
Un bon film en somme même si il aurait gagné en intérêt (pour moi du moins) en mêlant la vie intime de J. Edgar avec plus d’éléments sur le FBI, peut être en centrant l'histoire sur les débuts de ce célèbre bureau par exemple.
Si vous voulez d'autres billets (la plupart enthousiastes) sur ce film vous pouvez aller lire :
Allez filer voir ce film sinon je vous mets sur écoute !