Entre les falaises des montagnes catalanes, se cache le mas Clavell. Dans cette maison reculée, à l’aube, une femme âgée, exagérément âgée, entame son dernier jour. Et toutes les femmes nées et mortes entre ces murs sont là pour la veiller. Joyeuses, elles préparent une fête en l’honneur de celle qui au soir viendra les rejoindre. Cette seule journée contient dès lors quatre siècles de souvenirs. Ceux de Joana, qui voulait un mari. Ceux de Bernadeta, dont les yeux voient ce qu’ils ne devraient pas. Ceux d’Àngela, qui n’a jamais mal. Ceux de Margarida, qui au lieu d’un cœur entier a un cœur aux trois quarts, plein de rage. Ou ceux de Blanca, née sans langue, la bouche comme un nid vide, qui se contente d’observer. Ou d’autres encore.Après Je chante et la montagne danse, Irene Solà signe un roman vivant et drôle, peuplé de légendes et profondément poétique. De sa prose puissante et musicale, elle célèbre la lumière et les ténèbres, la vie et la mort, la mémoire et l’oubli.Traduit du catalan par Edmond RaillardIrene Solà est une écrivaine, poétesse et artiste née en 1990 en Catalogne. Je chante et la montagne danse a obtenu quatre prix littéraires, dont le prix de Littérature de l’Union européenne en 2020, et a été traduit en vingt-sept langues. Je t’ai donné des yeux et tu as regardé les ténèbres a reçu le prix Finestres 2023 de littérature en catalan.
Mon avis :
Sollicitée par Babelio lors d'une masse critique privilégiée, j'ai répondu favorablement à ce partenariat d'autant plus, que j'avais déjà lu et apprécié en mai 2022 cette auteure avec : "Je chante et la montagne danse" et ceci toujours grâce à Babelio et les éditions Seuil.
Respectant l'embargo du 12 août 2024 pour l'édition de ma critique (Merci Deborah), car ce livre sera publié le 19 août, je me trouve bien ennuyée de vous présenter mon avis.
Ce livre m'a fortement décontenancée. Je ne suis pas arrivée à rentrer dans cette histoire, tout m'a de suite paru très embrouillé.
Le Mas Clavel est le lien qui unit des différents protagonistes mais l'espace temps lui et si nébuleux que c'était trop pour moi.
Pourtant qu'elle est belle la plume d'Irene Solà.
Alors j'ai continué ma lecture un peu laborieusement je dois le dire avec le temps des vacances.... J'ai tenté de mettre de la cohérence de relier les fils, enfin les filles de cette histoire, sans réellement y parvenir au final. Rendant ma lecture brumeuse et dérangeante.
Cette lecture est une déception pour moi et je suis d'autant plus déçue que j'avais beaucoup aimé son premier livre et que cette auteure est capable de beaucoup de poésie.
Mais dans ce livre, Irene Solà a pour ma part abusé du procédé ou vivantes et mortes se mélangent à tel point que j'ai été trop perdue.
Irene Solà a une prose puissante et musicale (dixit son éditeur), c'est vrai. Heureusement que quelques passages ont pu me procurer du plaisir comme les descriptions des paysages ou de certaines personnes. Quel dommage de m'avoir perdu en route dans ce récit.
Irene Solà m'a donné une histoire à lire et j'ai regardé les ténèbres et m'y suis perdue... Comme empoisonnée par un quelconque sortilège qui frappe les femmes de ce livre...
Quant à vous, chères lectrices et chers lecteurs, je ne peux que vous conseiller de lire son premier livre "Je chante et la Montagne danse" quant à celui-ci et bien je me désengage de sa mise en avant et j'en suis bien désolée.
Merci à Babelio pour sa confiance
et aux éditions Seuil pour ce partenariat.