dimanche 29 novembre 2015

Musique

Le vendredi 13 j'étais à un concert. Le vendredi 13, je suis allée voir Les Innocents dans le cadre du Festival des Oreilles en Pointe

 
Silence sur cette soirée ... Stupeurs et impuissance devant ce drame ... Pudeur du deuil...

Et puis, je me suis dit que la musique est là pour le partage, pour la culture, pour la fête et nous aide à vivre tout simplement.  

La musique c'est une façon de vivre et d'aimer. Tous ces innocents étaient eux aussi à un concert ou entre amis, ils aimaient la musique, les concerts, la fête. 

Je pense à eux et à leurs proches et je mets de la musique pour qu'elle s'envole dans les nuages et aide ceux qui restent à vivre... 

Les Innocents c'est énormément de souvenirs, avec des titres que je ne me lasse pas d'écouter et c'est aussi leur dernier album Mandarine


@Didi 13 novembre 2015

Un concert très bien, un mix de toutes leurs chansons pour 2 h 40 de musique avec deux chanteurs et musiciens très forts et pleins d'humour et de punch. 


J'ai offert ce concert à ma grande sœur pour son anniversaire (45 ans ça se fête ;-)) et nous avons passé un bon moment ensemble ♥.

@Didi13 novembre 2015


On a chanté en cœur leurs tubes.  Le lendemain je n'avais plus de voix et une bonne angine... je suis restée sans voix... 

@Didi 13 novembre 2015


Sur le dernier album j'aime tout et particulièrement les titres : Love qui peut, Les souvenirs devant nous, J'ai couru ...

Hou hou love qui peut !

Qu'ai-je fait ? Qu’avais-je à faire ?
Aimer autant que peut
Dans mon ombre avant toi
Mais je n'en ai que faire
Le vent le vrai refait du feu
Et le monde à l'endroit

Viens dedans les fièvres
Les ivoires confie mes malheurs
Viens dedans tes lèvres, tes rêves
Tes livres ton eau de coeur
Car je reste assoiffé
De sel et à désaltérer

Qu'ai-je fait ? Qu’avais-je à faire ?
De peine autant d'adieu
Sous les combles sans toi
Mais je n'en ai que faire
La chambre est claire à l'amoureux
La lune monte à ton bras

Viens la nuit est brève
Mais il suffira d'une heure
Vois le nuage crève
Mais la pluie va tomber ailleurs
En toute humilité

Nous laissant seuls avec l'été 

Hou hou love qui peut !
Love qui peut

Viens dedans les fièvres
Portant les vivres au bonheur
Car lui est affamé

Qu'ai-je fait ? Qu’avais-je à faire ?
Aimer autant que peut
Comme l'ombre avant toi
Mais je n'en ai que faire
Le vent le vrai refait du feu
Ici l'ondé nous voilà
Love qui peut
Nous voilà
Love qui peut
Love qui peut
Nous voilà
(Que ferais-je ? Que vais-je faire ?)
Love qui peut
Que vais-je faire ?
Love qui peut
Love qui peut
Love qui peut

Que ferais-je ? Que vais-je faire ?
T'aimer autant que peut


Dans leurs succès je fonds en écoutant Jodie qu'ils ont joué !!! Et je peux en citer encore et encore : Un homme extraordinaire, L'autre Finistère, Fous à lier... De moins connues et si jolies Dentelle, Des jours adverses, Danny Wilde ...

Petite surprise, vous pouvez peut être m'entendre... attention les oreilles !

Bonne soirée et vive la musique ! 
Et vous les Innocents c'est quel souvenir ?










dimanche 22 novembre 2015

Le papillon des étoiles de Bernard Werber


Cette planète est notre berceau mais nous l'avons saccagée. Nous ne pourrons plus jamais la soigner ni la retrouver comme avant. Quand la maison s'effondre, il faut partir. Recommencer tout, ailleurs et autrement. Le Dernier Espoir, c'est la Fuite.
Sinon vous trouverez un méga résumé sur wiki 

Mon avis :

Livre Didicacé lors du Quai du polars 2013

 
@Didi 2013
 
Livre découpé en trois partie, à la base à ce que l'on m'en a dit ces trois parties constituaient trois nouvelles (merci Wal).

Ainsi je peux dire que j'ai préféré la première partie et donc la première nouvelle de ce livre : " L'ombre d'un rêve" 

En effet, par la suite l'histoire m'a un peu lassée. L’accélérateur temporel est trop important. 

Je pouvais croire en ce projet , nous sommes dans une fiction mais quelques éléments de conception du vaisseau Le dernier espoir sont trop exagérés ! Des ailes aussi grandes que plusieurs continents... Imaginez le décollage...

Oui je sais c'est une fiction ... Mais ça m'a gêné ces éléments un peu fous. 

Autre élément que j'ai mal accepté les ellipses temporelles... On avance un peu trop vite ...

Alors ai-je aimé quelque chose dans ce livre. 

Oui la première partie celle où le projet fou se met en place. 

La vision de l'auteur sur l'humanité et ses piques acerbes et bien lancées !

Je mets ici deux extraits du livre qui résonnent en ces jours noirs...


"Désolé je ne prendrai pas de "cons " dans ma navette spatiale juste sous prétexte qu'ils sont majoritairement représentés dans l'humanité et que cela vous rendrait populaires face à vos troupeaux de moutons bêlants ! 
Tollé général. 
Mac Namarra laissa retomber la tempête, avant de poursuivre sur le même ton : 
- Je vous parle du future de l'humanité, je ne vous parle pas de vos sondages, de votre popularité, de vos électeurs. Je ne vous parle pas de la gestion de vos privilèges et de vos pots-de-vin. Je vous parle de nouveaux horizons. Êtes-vous seulement capables de regarder plus loin que le bout de votre nez ne serait-ce qu'un minute ? Sinon pour vous, au moins pour vos enfants. 
Gabriel Mac Namarra avait rentré les épaules comme un boxeur s'apprêtant à foncer tête baissés sur son adversaire. Il tenait à deux mains la tige du micro comme il s'agissait d'une épée.
- Mais aimez-vous seulement vos enfants ? Je vois ici des représentants d’états qui ont applaudi quand leurs propres gamins kamikazes se faisaient exploser dans des bus remplis de civils ! Je vois ici des représentants d’États qui ont applaudi quand des bombes éclataient dans le métro  Je vois ici des représentants qui veulent fabriquer des bombes atomiques pour anéantir un maximum de gens ! Et ce sont eux qui entendent me donner des leçons de morales ! "  P 91-92

" Et si dans nos gênes était inscrite la programmation de notre autodestruction ? Demanda Yves-1.
- Je ne comprends pas.
- La nature est logique. Si elle nous a permis de nous développer vite et de devenir des animaux surpuissants, c'est peut-être parce qu'elle dait que nous sommes déjà, par programmation, "autolimités". 
Nous croyons avoir dominé la nature mais en fait nous ne l'avons pas plus dominée que toutes les espèces qui ont disparu avant nous. Pour certains elle a utilisé les maladies, les astéroïdes, les changements climatiques, pour nous nous la fin est inscrite dans le scénario pré-écrit de nos gênes. 
La navigatrice commençait à saisir la portée vertigineuse de cette idée. 
- Tu veux dire que quand une espèce naît, la nature prévoit d'avance sa fin ?
- Tout du moins son "limitateur ". Pour certains c'est un prédateur. Pour l'homme c'est une pulsion d'autodestruction." P 240 -241

Il me reste des livres de Bernard Weber à découvrir ( notamment le dernier "Le sixième sommeil " ) et si celui m'a laissé un peu dubitative il reste une lecture agréable et j'ai embarqué sur ce vaisseau imaginaire avec curiosité.


En espérant que le dernier espoir ne soit pas dans la fuite...
Je veux croire en  l'humanité  ♥

Je vous souhaite de belles lectures. 

Pour vivre, 
pour rêver,
 pour aimer !
Bon envol !

@Didi 2015


jeudi 19 novembre 2015

Liberté



Liberté


Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom

Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom

Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom

Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom

Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom

Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.

Paul Eluard

@Photos Didi novembre 2015

mercredi 11 novembre 2015

Novembre d'Or


Y a plus de saisons,
l'automne est un printemps
célébrant la mort en mille couleurs

Y a plus de saisons,
l'automne est un été
qui s'en va en sifflant légé

Y a plus de saisons ,
l'automne est un hiver
fier de ses marrons 

Y a plus de saisons,
et pourtant les feuilles ne font pas semblant 
elles se couvrent de lumières 

jaune d'été,
marron d'hiver,
pourpre d'automne,
et vert de printemps  !

Didi

dimanche 1 novembre 2015

Octobre passant PAL montante

Nous voici le 1er novembre et les vacances scolaires sont finies. Snif 

Enfin, pas de quoi me plaindre :

15 jours de farniente, de marche, de jardin, de repas entre amis, de ronrons et de livres c'est tout de même agréable et tout le monde n'a pas cette chance. 

Le début de mes vacances a commencé par la 30ème fête du livre à Saint-Étienne.


Rendez-vous que j'honore chaque année, vous trouverez sur mon blog différents RDV de cette fête. 

Ma collection de marque page de ce rendez-vous !
 
Je suis juste étonnée que cet évènement ne soit pas relayé énormément ... Rien dans mon magazine Lire par exemple ( je me suis réabonnée pour un an à ce magazine)... Un peu dans la Presse locale néanmoins... Mais je pense que côté communication ce n'est pas le top...
 
Je me suis rendue à la fête le samedi après-midi et là .... trop trop de monde sous le grand chapiteau.... Difficile de s'arrêter de voir les livres et de discuter avec les auteurs. Le bouche à oreilles fonctionne donc !

J'arrive néanmoins à voir trois auteurs que je souhaitais rencontrer. je vous montre ma récolte (avec des achats poches et quelques brochés que j'avais déjà que les auteurs ont bien voulus me dédicacer).

Il y a Jeanne Benameur, il y a Sorj Chalandon et Jean-Luc Seigle. Je me régale d'avance de lire leurs livres. 




Je voulais voir Carole Martinez mais elle n'était pas là le samedi. Une prochaine Didicace à me faire faire !

J'ai reçu son dernier "La terre qui penche" que j'aurais à lire pour mon plus grand plaisir dans le cadre des matchs de la rentrée littéraire chez Price Minister, rendez-vous que j’honore aussi depuis quelques années déjà.


 Je continue mon activité et mes découvertes sur Babelio

J'attends de recevoir deux livres : un polar et une BD dans le cadre d'une masse critique en partenariat avec  la SNCF (reprise du train dès demain pour une période pas très agréable nuit le matin nuit le soir, froid...). Mes lectures vont reprendre leurs train train !


Voici les résultats de l’opération de Masse Critique spéciale fiction et non fiction de Babelio !

Je suis heureux de vous annoncer que vous allez bientôt recevoir les livres suivants par la Poste :
Terminus Belz
Et
Le Teckel
Et puis quelques achats pour compléter ma PAL pour ne pas qu'elle perde un gramme :-)

 
 
Voili voila pour mes nouveaux livres qui m'attendent pour rentrer dans les "mauvais" jours. 
Quoique aujourd'hui il fasse très beau, 
les cimetières vont être lumineux, tant mieux. 
Une Toussaint moins triste sans doute...

Bon dimanche et bonne fin de vacances pour ceux qui en avaient !