L'histoire a commencé entre John Irving et moi, en 1997 avec la découverte de son écriture et de ses univers, dans son livre :
"Une prière pour Owen "
prêté à l'époque par ma belle sœur ! Et là, même après 14 ans je dois vous dire que ce livre reste mon préféré, mon petit chouchou, est-ce l'idéalisation d'un premier amour, d'un premier baiser avec l'auteur... Peut être, toujours est-il, que Owen Meany à toujours une place dans mes souvenirs comme un personnage qui aurait réellement croisé ma vie .
Je revois certaines "scènes" très clairement, comme celle de la crèche vivante par exemple ou encore le fameux match de base ball.
Je revois certaines "scènes" très clairement, comme celle de la crèche vivante par exemple ou encore le fameux match de base ball.
«Si je suis condamné à me souvenir d'un garçon à la voix déglinguée - ainsi commence le nouveau roman de John Irving -, ce n'est ni à cause de sa voix, ni parce qu'il fut l'être le plus petit que j'aie jamais connu, ni même parce qu'il fut l'instrument de la mort de ma mère. C'est à lui que je dois de croire en Dieu ; si je suis chrétien, c'est grâce à Owen Meany.»
Agé de onze ans, Owen en paraissait six à peine. Mais sa frêle enveloppe dissimulait une volonté de fer, une foi absolue et la conviction profonde qu'il était l'instrument de Dieu.
Bien des années plus tard, depuis le Canada où il s'est installé, John Wheelwright évoque avec nostalgie le puzzle de sa jeunesse, dans une petite ville du New Hampshire : la vie de collégien, les premiers émois amoureux, la quête du père inconnu, les débuts sournois de la guerre du Vietnam ; et par-dessus tout l'amitié parfaite avec Owen - l'irrésistible Owen qui s'était voué à la double tâche de réparer le tort causé à John et de sauver le monde.
Roman initiatique, où alternent le burlesque et le tragique, tableau d'une génération sacrifiée, chronique insolite au délire soigneusement contrôlé. John Irving est ici plus que jamais inspiré par l'ange du Bizarre. Un ange qui pourrait bien s'appeler Owen Meany.
Je suis alors happée par cet auteur et me lance la même année (1997 donc) dans la lecture du livre qui est le plus cité quand on parle de John Irving, un des plus lus de cet auteur.
J'ai nommé l'indétrônable :
"Le monde selon Garp"
Jenny Fields ne veut pas d'homme dans sa vie, mais elle désire un enfant. Ainsi naît Garp. Il grandit dans un collège où sa mère est infirmière. Puis ils décident tous deux d'écrire, et Jenny devient une icône du féminisme. Garp, heureux mari et père, vit pourtant dans la peur : dans son univers dominé par les femmes, la violence des hommes n'est jamais loin...
Un livre culte, à l'imagination débridée, facétieuse satire de notre monde.
Le monde selon Garp m'a plu, mais il n'est pas parmi mon peloton de tête qui compte désormais son dernier né.
Mais chut, ce n'est pas encore le moment d'en parler, d'ailleurs je tergiverse je devais me lancer dans le billet de Dernière nuit à twisted river et voilà que je parle de ma relation à l'auteur ...Mais quand j'aime énormément un livre, je ne sais comment l'expliquer mais d'un seul coup les mots me manque ....
Dans Garp, une scène assez particulière me reste en mémoire... Une fellation qui tourne mal ...une situation très coquasse reflétant bien des peurs masculines ...
Puis l'année d'après, nous sommes en 1998 (année autrement célèbre pour le monde footbalistique mais chez Irving point de foot on pratique la lutte, le base ball et éventuellement le tennis et le sport en chambre mais bon ...), je me lance dans l'aventure d'
"Un mariage poids moyen"
qui, il faut bien l'avouer ne me laisse pas tellement de traces dans ma mémoire de lectrice mais pas de mauvaises impressions non plus, moyen en somme comme ce mariage...
Séverin Winter, professeur d'allemand et entraîneur de lutte de l'équipe universitaire, n'est pas homme à prendre la vie à la légère.
Ses ébats amoureux, tout comme ses prouesses sportives, sont à ranger dans la catégorie poids lourd...
Ce qui n'est pas pour déplaire à Utch, la robuste Viennoise dont le mari - narrateur de surcroît - est littéralement conquis par Edith, l'épouse poids plume de Séverin. En résultera un irrésistible ménage à quatre.
Et j'enchaîne, encore et encore, alimentée à l'époque par ma belle famille qui m'a donné le virus de cet auteur, la seule chose que je regrette c'est que j'ai lu des livres empruntés et donc que je ne les possède pas dans ma bibliothèque ...
Mais je pense vraiment les acquérir pour moi et pour les prêter à mes amis pour qu'ils découvrent Irving si ce n'est déjà fait.
1998, autre grande claque de lecture avec un sacré titre :
"L'œuvre de Dieu la part du diable"
Dans un orphelinat situé au fin fond du Maine, Wilbur Larch, gynécologue excentrique, se livre à une double mission : mettre au monde des enfants non désirés, et futurs orphelins - " l'oeuvre de Dieu " -, interrompre illégalement des grossesses - " la part du Diable ". Mais entre lui et un orphelin réfractaire à quatre tentatives d'adoption, vont peu à peu se développer des sentiments qui ressemblent fort à ceux d'un père et d'un fils.
Ce livre est sur mon podium où les titres vont devoir se serrer un peu...
J'ai adoré cette histoire, les thèmes qu'elle aborde. Les images qui me restent sont fortes et belles, celles du vergers et celles des personnages dont les relations filiales dans l'adoption sont si fortes.
Il existe un film sorti en 2000, mais je ne l'ai pas vu, ces histoires sont si belles et si attachées à ce que je m'en suis faites dans ma petite tête ... Mais je serais néanmoins curieuse de cette adaptation. (des images ICI)
Mon histoire avec John Irving est une belle histoire, elle se poursuit avec d'autres lectures dont je vous parlerais dans d'autres épisodes, deux autres sans doute.
Qui aime John Irving me suive et les autres vous attendez quoi au juste ?
Qui aime John Irving me suive et les autres vous attendez quoi au juste ?