En 1994, Emmanuel Guibert, alors en vacances, rencontre par hasard Alan Ingram Cope, un américain retiré sur l’île de Ré. C’est le début d’une profonde amitié entre ce retraité de 70 ans, et le dessinateur âgé d’alors 30 ans. Très vite, Alan, en fabuleux conteur, se met à raconter sa vie à un Emmanuel Guibert émerveillé.Après La Guerre d’Alan, consacré aux périple du jeune soldat Alan durant la seconde Guerre Mondiale, Emmanuel Guibert s’attache à retranscrire ses souvenirs d’enfance. L’Enfance d’Alan est aussi un formidable témoignage sur la vie quotidienne aux Etats-Unis avant-guerre. On y découvre la vie d’une famille ordinaire, humble, et l’éveil d’un enfant à l’existence. Dans la description des jeux avec les enfants du voisinage, des moments vécus en famille, ce travail de mémoire touche à l’universel. Le talent de conteur d’Alan, et la grâce du dessin d’Emmanuel Guibert, apportent à ce témoignage une douceur pleine de l’innocence de l’enfance, et de la joie du souvenir. L'Association
Lu dans le cadre de l'opération Price Minister je vous en avais parlé là. Pas trop en avance, j'ai reçu cette BD le 12 mars, merci Juan-Luis et mes excuses pour le léger retard...
Merci beaucoup pour cette belle opération de découverte BD !
En Février, le mois de la BD, PriceMinister propose aux blogueurs de faire la critique d’une oeuvre de la Sélection Officielle du Festival D’Angoulême.
À l’occasion du festival d’Angoulême, que se déroule du 31 janvier jusqu’au 3 février 2013, PriceMinister met la BD à l’honneur en organisant un évènement pour les blogueurs passionnés de Bande Dessinée. Nous offrons des exemplaires de toutes les BD de la Sélection officielle du Festival d‘Angoulême*, sur le principe d’une BD contre une critique.
Je profite donc du mercredi, et oui le mercredi c'est BD chez Mango pour vous parler de ma belle lecture.
Mais qui est cet Alan, me suis-je demandée ?
Alan Ingram Cope : né en Californie en 1925 ; décédé en France en 1999. À dix-huit ans, il a été appelé, “comme tous les jeunes Américains”, pour être envoyé assez rapidement en Europe sur le front de guerre. Il en est sorti indemne et est resté sur le vieux continent, s’installant dans une maison de Saint Martin de Ré à sa retraite. C’est là qu’en 1994, au hasard d’une villégiature, Emmanuel Guibert l’a rencontré. Il a eu pendant cinq ans de nombreux échanges avec lui et a enregistré ses souvenirs. Écoutant avec finesse cette voix, en interprétant les mots en dessinateur à la fois soucieux de justesse, de précision et en quête de liberté graphique, il a réalisé une bande dessinée en trois volumes (publiés entre 2000 et 2008 à L’Association) intitulée La guerre d’Alan. Aujourd’hui, il continue de mettre en images les récits d’Alan Cope. L’enfance d’Alan, un volume épais, paraîtra l’an prochain, toujours à L’Association, et sera suivi de L'adolescence d'Alan SOURCE
Une immersion, une plongée en enfance dans celle d'Alan Cope en Californie dans les années 30.
Emmanuel Guibert nous dresse en images et dessins, un beau portrait de celui qui était devenu son ami, son maître mais aussi son disciple.
Les premières planches sont en couleurs avec le ciel bleu de Californie |
Puis on passe très vite au noir et blanc |
Une belle amitié qui s'est enrichie mutuellement au fil des années d'échanges entre ces deux hommes.
L'un conte, l'un rend compte
Plus qu'une BD je trouve que nous avons là un véritable album-souvenir, qui mixe graphismes et photographies !
Nous suivons Alan dans ses découvertes, dans sa vie d'enfant.
Dans ses relations avec sa famille et plus particulièrement le lien qui l'unissait indéfectiblement à sa mère.
Nous sommes en enfance, cette douce période des apprentissages premiers de la vie !
Nous ressentons à travers cet album, ses sensations, ses peurs, ses joies, ses peines !
Dans ses relations avec sa famille et plus particulièrement le lien qui l'unissait indéfectiblement à sa mère.
Nous sommes en enfance, cette douce période des apprentissages premiers de la vie !
Nous ressentons à travers cet album, ses sensations, ses peurs, ses joies, ses peines !
J'ai été conquise par le phrasé et surtout par les dessins et le sens du silence et des mots d' Emmanuel Guibert.
Ce dessinateur a su très bien retranscrire les émotions, les souvenirs d'enfance d'Alan avec par exemple les jeux d'enfants.
J'ai beaucoup aimé cette douceur dans le traitement des souvenirs d'Alan.
Associée à de beaux traitements des lieux de vie (maisons, rues, commerces...)
et de la nature, avec notamment la présence majestueuse des arbres !
(je vous laisse les découvrir, il y en a beaucoup et ils sont tous très beau !)
La lumière est très bien rendue et on sent la chaleur d'un été et l'ombre bienfaisante des arbres.
Une belle nostalgie se dégage et nous avons également des détails de la vie à cette époque en Amérique et plus particulièrement en Californie.
Une belle lecture vraiment et je ne vais pas hésiter à lire les autres opus qui parlent d'Alan (La guerre d'Alan, l'adolescence d'Alan) !
J'ai bien envie de connaître encore plus cet homme tout en profitant du très beau travail artistique du dessinateur !
J'admire ses dessins et je suis partante pour découvrir ses autres ouvrages également !
J'ai bien envie de connaître encore plus cet homme tout en profitant du très beau travail artistique du dessinateur !
J'admire ses dessins et je suis partante pour découvrir ses autres ouvrages également !
Comme je dois attribuer une note (je n'aime pas ...) je lui mets la note de 17/20.
Les avis des amis :
Celui de Mango lu dans le même cadre que moi
Celui de Jérôme qui m'avait donné envie de lire cette BD et donné des liens audios dont celui de France Culture (hélas je n'arrive pas à réécouter Jérôme lui-même sur Lifby)
et celui de Lily et sa soupe au caillou lu et a aimé aussi et a poursuivi sa découverte
"Dans la foulée, j’ai dévoré les trois tomes de “La guerre d’Alan” que je conseille vivement. Alors j’espère suivre avec le même bonheur le talent de Monsieur Guibert, sur d’autres intrigues, d’autres mystères."