Un village de province, où les jours se suivent et se ressemblent. Jean est maçon, Véronique est l'institutrice de son fils. Et un jour, « le papa de Jérémy » vient expliquer son métier à l'école. Leur vie en est bouleversée. Les premiers regards en disent long, les mains s'effleurent, les cœurs battent la chamade : Jean (Vincent Lindon) et Mademoiselle Chambon (Sandrine Kiberlain) ne peuvent résister aux sentiments qui les attirent l'un vers l'autre.
Plus que l'amour, c'est la fascination qui lie ces deux personnes qui évoluent dans deux univers diamétralement opposés. Le père de famille, avare de paroles, et la jeune femme solitaire, cérébrale, se retrouvent tels des adolescents, submergés per des émotions nouvelles.
Les dialogues, tout comme les décors, sont simples, bruts. Le réalisateur Stéphane Brizé nous plonge avec talent dans l'hyper-réalisme de la vie. Mademoiselle Chambon est l'histoire d'une passion brûlante, à la portée universelle, car cela pourrait nous arriver à tous. Le rythme du film nous immerge profondément dans le quotidien des personnages, menant apparemment une existence simple mais étant en réalité des individus à la personnalité complexe.
Les acteurs principaux sont criants de réalisme. Vincent Lindon porte littéralement le film par un jeu d'une immense crédibilité. Sandrine Kiberlain joue à la perfection l'institutrice étonnée de ses propres sentiments. Sans tomber dans le cliché, on assiste à la rencontre de deux archétypes de milieux sociaux différents.
Adapté du roman de Eric Holder, le film Mademoiselle Chambon incarne avec brio le romantisme qui envahit deux êtres humains et dépasse leur propre raison.
Mon avis :
Vu cette fin d'après midi après moults tergiversations et ma foi me voilà un peu déçue de mon choix ... (au départ je voulais voir Mary and Max).
Et bien oui, pour du réalisme, c'est du réalisme et filmé à ce point la vie quotidienne avec très peu de place à la parole et bien c'est lourd et limite ennuyeux pour le spectateur ou du moins pour la spectatrice que je suis... Même si les acteurs sont bons dans leur jeu ( remarquez pour les dialogues ils n'ont pas dû être embêtés ... ) et bien oulalalalalala j'ai eu envie de booster tout ça et j'avoue que la force de la passion qui va unir cette homme et cette femme et bien je ne l'ai pas trop vu et surtout je n'en ai pas vraiment ressenti la force ni la montée en puissance ....
Une belle surprise avec Aure Attika la femme de Jean le maçon (Vincent Lindon) qui compose une femme simple tout en distance de son mari toute en compréhension silencieuse.
Et puis quelques scènes assez belles (de si belles larmes ....) mais bon j'aurais aimé plus d'intensité ...
Enfin bref ce qu'il y a de dérangeant à mon sens c'est que pour moi la passion ce n'est pas que des regards c'est plus brut de décoffrage, c'est plus intense que ça c'est plus extériorisé (par le corps, par les dialogues .... )
Non, non, ne croyez pas que je voulais à tout prix du hot ... mais je ne sais pas si avec si peu d'échanges deux êtres peuvent "s'aimer"... Ok le violon, la musique, les ont rapproché mais bon je ne sais pas ... Je n'ai pas trop adhéré à cette histoire ...trop lisse d'une "passion"
Ce film est adapté du livre de Eric Holder et je pense que le livre doit davantage reproduire les pensées des personnages enfin il faut le souhaiter ...
Donc voilà un peu déçue, voir déçue tout court en fait ...
Je me devais de vous en parler ici au cas où vous auriez un avis divergent du mien j'en serais curieuse !
Musique de fin de Barbara le titre "septembre" (cette chanteuse et poétesse me file toujours le spleen ... )
Musique de fin de Barbara le titre "septembre" (cette chanteuse et poétesse me file toujours le spleen ... )
Je ne crois pas que je vais regarder ce film... j'avais DÉTESTÉ cette actrice, Kiberlain, dans Romaine par moins trente!
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas le film dont tu parles abeille...Je me suis donc googolisé :-)
RépondreSupprimerSandrine Kiberlain je ne l'ai pas énormément vu en tant qu'actrice en fait ... ah si c'est la maîtresse dans le petit Nicolas ... bon ben voilà tout ...