Au crépuscule de la ruée vers l’or, deux sœurs traversent les États-Unis avec les restes de leur père et un fusil pour tout bagage…
Lucy et Sam, filles d’immigrants chinois, sont désormais orphelines. Ma est partie depuis un moment, Ba vient de mourir dans la nuit. Les deux fillettes livrées à elles-mêmes entament alors un long périple au cœur d’une nature inhospitalière, peuplée d’individus agressifs et souvent racistes, à la recherche de l’endroit idéal pour enterrer leur père. L’une est raisonnable et avide de connaissances, l’autre arbore et assume une identité de garçon, refusant de se plier aux règles du monde. Très vite hors-la-loi dans un univers qui ne veut pas d’elles, Lucy et Sam vont se confronter au rêve amer de l’Ouest américain, portées par leur imaginaire où se mêlent tigres et bisons géants.
C Pam Zhang est née en 1990 à Beijing, en Chine, puis est arrivée aux États-Unis à l’âge de quatre ans. Elle a étudié à la Brown University, à Providence et à Cambridge. Ses nouvelles ont paru dans The New Yorker, The New York Times, McSweeney’s Quaterly, Best American Short Stories, entre autres. Son premier roman, De l’or dans les collines, a été nominé dans plus de dix prix littéraires aux États-Unis, dont le Booker Prize, et a déjà été traduit dans dix-sept pays.
Bonjour Didili,
Je me permets de vous écrire pour vous rappeler que j'attends avec impatience votre critique du livre De l'or dans les collines que vous avez reçu dans le cadre de Masse Critique.
Les éditeurs risquent de ne plus nous faire confiance et de ne plus proposer de livres pour Masse Critique si les membres ne jouent pas le jeu et ne publient pas leurs critiques dans le temps imparti.
N'hésitez pas à me contacter si vous rencontrez des problèmes dans la rédaction de votre chronique.
Merci et à bientôt,
Cordialement,PIERRE KRAUSE
Mon avis :
Désolée, oui vraiment je suis désolée pour cet important retard dans cette lecture.
Livre partenariat d'une masse critique particulière de mon cher et tendre Babelio (bonne Saint Valentin à lui ♥) et des éditions Seuil.
Merci à vous pour la confiance accordée et pour laquelle ce retard ne jouera pas en ma défaveur... Alalalalala le temps, la course contre la montre, les retards... Bref, je m'aviserais d'être plus respectueuse la prochaine fois.
Voilà enfin mon avis, il arrive en même temps que les vacances d'hiver, déjà là, mais qui sont toujours les bienvenues après cette période où la pandémie, la fatigue et un autre livre adoré ont accaparé mon temps…
Un beau titre, une belle couverture hennissante et me voilà embarquée en compagnie de deux jeunes filles qui fuient... Elles ont pour compagnie dans une malle, le cadavre de leur père.
" Qu'est-ce qui fait un homme ? Elles font basculer la malle. est-ce un visage à montrer au monde ? Des mains et des doigts pour le façonner ? Deux jambes pour le parcourir ? Un coeur qui bat, des dents et une langue qui chantent ? A Ba, il ne reste plus grand chose de tout cela. Il lui manque même la forme d'un homme. Il a la forme de la malle comme le ragoût celle de la casserole."
Nous sommes dans l'ouest américain, l'ambiance est posée par la décor et les sensations. On va suivre ces deux jeunes filles aux origines chinoises, mais nées sur le territoire américain.
Nous sommes dans l'ouest, celui de la ruée vers l'or, de cet or dans les collines qui n'est plus vraiment là...
Il y a 4 périodes dans le livre nous permettant d'explorer ainsi, le passé, le présent, le futur et l'au-delà dans l'histoire de cette famille d'immigrés chinois.
C Pam Zhang rend très bien les atmosphères, les paysages, les sensations ressenties par Lucy et Sam.
L'auteure pointe la difficulté pour des personnes venues d'ailleurs de trouver leur "chez soi".
Le racisme est ici d'autant plus présent que la quête de l'or devient de plus en plus dure et que la violence se porte sur les gens différents, même si ceux-ci sont nés dans ces collines, même si ce sont eux qui ont arrachés à la sueur de leurs fronts et aux calles de leurs mains l'or de ces collines. La difficile vie des immigrés qui est toujours d'actualité même dans notre monde moderne, peut être même encore plus....
"Ba serre les poings. Les hommes derrière lui se rapprochent ,commencent à hurler. Tu ne sais pas compter, mon gars ? Dis plutôt que tu n'y vois rien. Pas avec ces yeux là ! Quelqu'un dit : Autant essayer de faire entrer une vache dans un citron. "
La conquête de l'or ne s'accommode pas de philosophie et de compréhension surtout quand les collines on déjà été ratissées jusqu'à la moëlle.
Lucy, Sam, Ma et Ba leurs parents nous transportent dans cette conquête que tous un chacun porte en soi. La recherche d'un "chez soi" sans manque, grâce au travail et en paix avec tout le monde.
Une construction originale et entrainante mais dont l'écriture a pu me perdre par manque de fluidité et que j'ai eu parfois du mal à intégrer. Un sentiment d'écriture saccadée qui a retardé ma lecture...
Il me reste toutefois de bonnes impressions dans le sens où l'auteure a réussi à m'intéresser au sort de ces deux jeunes filles, à mieux comprendre d'où elles venaient et ce que l'époque leur permettait de réaliser (ou pas). De plus C Pam Zhang sait créer des atmosphères et nous faire ressentir des sensations avec justesse.
"Le soleil brûle ; l'eau abandonne Lucy a une vitesse stupéfiante. Où est-elle passée, toute cette eau perdue ? Un lac peut-il sans enterrement digne de ce nom, devenir un fantôme ? Un lieu peut-il se souvenir , et souffrir et fulminer contre ce qui le fait souffrir ? Elle pense que c'est possible. Elle pense : Pas moi je ne t'ai pas fait souffrir. Aide-moi.
Elle découvre un fossile de poisson, elle découvre un gros morceau de quartz. Elle découvre que l'espérance fait davantage souffrir que l'absence d'espérance."
Je m'excuse encore pour le retard pris pour cette lecture et je remercie Babelio et les Editions Seuil pour ce partenariat (honoré tardivement, mais honoré quand même).
Quant à vous, filez dans l'or des collines
au côté de Lucy et Sam dans cet Ouest
à la conquête d'un chez soi qui vaut tout l'or du monde !
" Parce que cette contrée est une contrée de choses disparues. Une contrée dépouillée de son or, de ses rivières, de ses bisons, de ses tigres, des ses chacals, de ses oiseaux, de sa verdure et de sa vie. "
Oups, babelio veille!!! ^_^ De plus ce n'a pas été le gros coup de coeur, dommage.
RépondreSupprimerCoucou Keisha,
Supprimeroui et c'est bien normal que Babelio veille et c'est le "deal" que de lire en 1 mois. Mais j'avoue là j'ai dépassé de presque 15 jours pour de multiples raisons en règle générale je respecte le contrat.
Peut-être que c'est car la lecture de ce livre a été un peu laborieuse et que j'ai commencé ce livre plus de 15 jours après sa réception.
Bisous Keisha en espérant que tu ailles bien.