jeudi 5 août 2010

Un monde sans fin de Ken Follett

Présentation de l'éditeur

La suite très attendue des Piliers de la terre,
le plus grand succès mondial de Ken Follett.

Ken Follett a conquis le monde avec Les Piliers de la terre (1990), phénoménale saga qui prenait place dans l Angleterre du XIIe siècle, au rythme de la construction d une majestueuse cathédrale gothique. Deux siècles plus tard, autour du même édifice, nous retrouvons les descendants de ces héros, dans la ville fictive de Kingsbridge...

1327. Quatre enfants sont les témoins d une poursuite meurtrière dans les bois : un chevalier tue deux soldats au service de la reine, avant d enfouir dans le sol une lettre mystérieuse, dont le secret pourrait bien mettre en danger la couronne d Angleterre. Ce jour scellera à jamais leurs destinées...
Gwenda, voleuse espiègle, poursuivra un amour impossible ; Caris, libre et passionnée, qui rêve d être médecin, devra défier l autorité de l'Église, et renoncer à celui qu elle aime ; Merthin deviendra un constructeur de génie mais, ne pouvant épouser celle qu'il a toujours désirée, rejoindra l'Italie pour accomplir son destin d architecte ; Ralph son jeune frère dévoré par l ambition deviendra un noble corrompu, prêt à tout pour satisfaire sa soif de pouvoir et de vengeance.
Prospérités éphémères, famines, guerres cruelles, ravages féroces de la peste noire... Appuyée sur une documentation historique remarquable, cette fresque épique dépeint avec virtuosité toutes les émotions humaines, à travers un demi-siècle d histoire mouvementée...

 Mon avis :
Un livre presque sans fin celui-ci est un sacré pavé de lecture 1285 pages ce n'est pas rien !
J'aime aussi ce sentiment de suivre un livre pendant longtemps et là j'ai mis deux mois pour le lire. 

Tout d'abord je tiens à vous dire que mon sentiment est beaucoup plus mitigé que ma lecture du très fameux "Les piliers de la Terre".

Livre lu en 1999, cela fait donc 11 ans !   


Dans l'Angleterre du XIIe siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent pour s'assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l'amour, ou simplement de quoi survivre. Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle. La haine règne, mais l'amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes. Abandonnant le monde de l'espionnage, Ken Follett, le maître du suspense, nous livre avec Les Piliers de la Terre une œuvre monumentale dont l'intrigue, aux rebonds incessants, s'appuie sur un extraordinaire travail d'historien. Promené de pendaisons en meurtres, des forêts anglaises au cœur de l'Andalousie, de Tours à Saint-Denis, le lecteur se trouve irrésistiblement happé dans le tourbillon d'une superbe épopée romanesque. 

Petit retour en arrière :

Ce livre je l'avais beaucoup aimé et il m'en reste essentiellement des informations sur la construction des cathédrales avec tous les corps de métiers et les systèmes ingénieux de l'époque ! 

On ne visite plus, après cette lecture, des cathédrales sans penser à tout ce travail qui se passe sur plus d'un siècle ! 

Si vous voulez des avis sur cette lecture, vous pouvez vous rendre chez Book en Stock où Phooka a participé à une lecture commune de ce livre (vous pouvez trouver aussi les liens des autres blogueurs ayant participé ).Je ne peux vous faire un avis car j'ai juste des flashs de cette lecture qui remonte à plus d'une décennie ....

Mais revenons, à ce Monde sans fin, pour essayer de déterminer ce qui m'a moins plu dans cette nouvelle fresque de Ken Follett.

Tout d'abord j'ai trouvé pas mal d'invraisemblances et de situations "tirées par les cheveux" , notamment le fait, que le personnage féminin de Caris (l'héroïne phare de cette histoire) était résolument trop moderne pour l'époque et à la fois trop "inconstante" et "déterminée" ce qui est pour le moins paradoxal. L'épisode concernant son passage en France me paraît vraiment trop osé pour l'époque... Deux femmes, religieuses envoyées comme ça en temps de guerre en France ... Non là je dis c'est trop !

Autre élément gênant servant de fil conducteur, cette fameuse lettre, liant soit disant les destinées des différents protagonistes, et, qui une fois dévoilée, n'apparaît vraiment pas capitale, pour ne pas dire complètement à "côté de la plaque"...(je cherche encore ce que cette lettre aurait déclenchée, oui bof ...)

Autre élément négatif , littéraire celui-ci, je n'en pouvais plus de lire l'expression "par devers lui" utilisée sans cesse... 

Mais,  j'ai tout de même mené cette lecture à terme, me laissant porter par le courant de cette époque sombre.

Avec pour moi, deux éléments moteurs essentiels,
qui sont d'une part la pratique de la médecine à cette époque, et le lien profond entre cette pratique avec la religion !
C'est très riche d'instruction et la Peste devient ici un personnage machiavélique puissant de ce monde sans fin ! Un personnage qui va exacerber toutes les horreurs ou les bontés humaines !
Et d'autre part, l'évolution des villes qui souhaitent devenir plus libres et de ne pas dépendre du Clergé et des Institutions religieuses. On apprends, là encore, beaucoup de choses sur les pratiques du Moyen-âge et sur les différents statuts des paysans- serfs - métayers. 

Que vous conseiller alors ... de lire avant tout " Les piliers de la Terre " et si vous l'avez  déjà fait , de ne pas vous précipiter, de suite sur le monde sans fin (sous peine d'indigestion et que le titre se transforme en sans faim)... 

Attendez un peu,  pour vous replonger dans les fondations du pont de Kingsbridge (élément de construction de cet opus par l'ingénieux Merthin, héros masculin de l'histoire) et vous effrayer de contracter la Peste Noire par un simple regard.

6 commentaires:

  1. Moi qui traîne la patte sur Les Piliers de le terre, lecture que je trouve sympa car je peux la reprendre au bout d'un mois sans problème, je dois dire que je suivrais ton conseil et que je ne compte pas me précipiter pour lire cet opus !!! ;)

    Ces "Piliers" je les lis à la vitesse à laquelle étaient bâties les cathédrales, comme tu me l'avais soufflé il y a quelques temps !!!!!
    Quelle oeuvre, quel monument...
    Belle fresque en effet...

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  2. Les piliers de la terre sont à savourer comme tu le fais, Wal, au rythme de la construction des cathédrales !

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  3. ca alors, ça ne m'a pas frappé cette répétition de "par devers lui" ! Reste à voir si cela relève du traducteur ou de l'auteur... quoiqu'il en soit, quand on bloque sur ce genre de truc, c'est mortel !
    Et tu as raison concernant l'épopée en France et l'intêret de la lettre !
    Bises Didi !

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  4. @ Véro : contente de voir que je ne suis pas la seule sur certains détails ;-)
    "Par devers lui" est en effet souvent utilisé apparemment par les traducteurs de l'anglais au français je l'ai constaté dans le dernier Irving que je lis en ce moment. (mm si dans le livre d'Irving cette expression n'est pas répétée à tout bout de champs.
    Bises Véro !

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  5. Bon, maintenant, je sais à quoi m'en tenir pour le prochain. Ne pas être exigeante...
    Je suis d'accord avec toi sur la construction des cathédrales. Je crois bien que c'est la chose que j'ai le plus aimé !

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  6. @ Syl. : belle lecture que celle des piliers de la terre où les cathédrales sont des personnages à part entière !
    Pour le monde sans fin tu auras compris qu'il se lit avec moins de plaisir et gagne à être espacé dans sa lecture avec le premier tome.
    Bises Syl merci d'ouvrir les vieilles pages de mon blog !

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