Une inoubliable passion amoureuse, après le chef-d’œuvre du Magicien, par un des maîtres de la fiction contemporaine.
Tout bascule lorsqu’un inconnu à l’accent irlandais frappe à la porte d’Eilis Lacey. Après vingt ans de mariage, Tony et elle profitent du confort offert par les années 1970 aux familles américaines. Installés à Long Island, ils ont deux enfants, bientôt adultes, et mènent une vie tranquille où les seuls tracas proviennent de l’oppressante belle-famille italienne d’Eilis. Mais en apprenant au seuil de sa maison que Tony l’a trompée et qu’une autre femme attend un enfant de lui, ce bonheur patiemment construit vole en éclats.Sans promesse de retour, elle part en Irlande, à Enniscorthy. Rien n’a changé dans sa ville natale, ce monde clos où, de générations en générations, tout se sait sur tout le monde. Alors qu’il a repris le pub familial, même Jim Farrell est resté tel qu’il était vingt ans plus tôt, pendant l’été qu’Eilis et lui avaient passé ensemble, bien qu’elle fût déjà secrètement fiancée à Tony. La blessure du départ d’Eilis est toujours vive mais son retour ravive cet amour de jeunesse – et l’Amérique s’éloigne plus que jamais…Situé à l’interstice entre deux mondes, Long Island offre des retrouvailles bouleversantes avec Eilis Lacey dont les lecteurs de Brooklyn se souviennent encore. Quinze après la publication de ce best-seller, Colm Tóibín fait la démonstration magistrale de ses talents de romancier avec un inoubliable portrait de femme. Source NetGalley
Mon avis :
J'ai lu ce livre très rapidement, en 7 jours. Je l'ai lu vite et j'en ai apprécié l'écriture.
Il est vrai qu'avec le début de cette histoire, on ne se pose pas trop de question. Est-ce une pratique normale de la part d'un mari trompé d'aller trouver directement la femme de l'homme volage ? Je n'ai réfléchi qu'à postériori à cet élément déclencheur (assez improbable selon moi). Pourquoi aller déranger la personne la moins impliquée dans cette affaire ? Mais bon on a là encore sans doute la preuve que l'on fait au final toujours porter la faute sur les femmes....
Ce petit préambule passé et après avoir pris un peu de temps à publier mon avis, je pense que ce livre peut en effet se lire indépendamment de Brooklyn (publié en 2011 et racontant l'histoire d'Eilis Lacey dans les années 50), mais, car oui il y a un mais, en ne lisant pas Brooklyn avant, je pense que nous perdons beaucoup dans la psychologie des personnages et dans leur histoire commune...
De plus l'ellipse temporelle de 20 ans n'est pas évidente à assimiler.
A lire tout ça vous devez commencer à vous dire que je n'ai pas aimé cette lecture.
Et bien non, ce n'est pas le cas, car Colm Toibin est très fort dans la description de tous ces non dits, dans le poids de la famille, et des traditionss, dans toutes les décisions des protagonistes.
Par contre avec cette lecture et je ne sais pas si c'était le désir de l'auteur, les personnages m'ont carrément agacée....
L'histoire entre Jim et Nancy m'a beaucoup touchée, et je la trouvais très belle. Alors quand tout s'effondre quand on comprend que Jim est encore totalement amoureux d'Eilis et que celle-ci en "profite" sans poser et sans se poser des questions, je peux dire que j'étais vraiment contrariée.
Pourtant je pense que le personnage d'Eilis est bien le personnage que l'auteur à voulu mettre en avant.
Si l'auteur à bien voulu montrer tout ça, la force de sentiments en quelque sorte inexplicables qui gouvernent la vie des personnes et bien il a réussi !
Je ne me suis pas ennuyée à cette lecture, tout est bien écrit, décrit, mais j'étais ennuyée pour les personnages, et très agacée. Comment être autant dans les non dits, dans la force des habitudes, dans le poids de la tradition ?
Alors oui, je sais, tout ça peut fortement peser dans les décisions de tout un chacun mais n'avons nous pas dans cette histoire des personnages un peu plus forts ?
Je n'ai pas vraiment eu d'empathie pour Eilis qui en plus laisse en suspens une question très importante que lui a posée Jim en tout fin du livre.
Oui, la fin de ce livre est suspendue aux lèvres d'Eilis... Avec une non réponse .... encore...
Comme dans tout le livre où même les personnes les plus intimes ne se livrent pas, se fuient et se trompent...
Au final, je conseille tout de même de découvrir Brooklyn avant de lire Long Island.
J'espère que la lecture dans cet ordre permettra de plus comprendre, ou du moins d'assimiler les divers sentiments qui traversent les personnages et d'avoir en tête leurs histoires communes.
Mais les sentiments amoureux ne sont pas explicables... C'est peut-être cet état de fait que l'auteur voulait mettre en avant. En faisant de beaux portraits de femme.
Je remercie NetGalley et les Editions Grasset pour ce partenariat de lecture.
Quant à vous je vous invite à lire les deux livres dans le bon ordre et de partir à la découverte de tous ces personnages entre l'Irlande et les USA
Là où les sentiments mènent le monde.
#LongIsland #NetGalleyFrance
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire