Le Hills est d’un temps où le cochon était du cochon et le porc du porc, comme aime à dire le Maître d’hôtel. Chaque jour, raide dans son habit, le serveur de ce grand établissement d’Oslo se tient là, comme il aurait pu le faire il y a cent ans, si ce n’est davantage. Il veille, attend, se tient prêt. Il circule dans la salle, prend les commandes, sert et débarrasse. Les tables sont parfaitement dressées, les verres s’entrechoquent, les couverts vont et viennent sur la porcelaine avant d’être portés à la bouche. Tout est à sa place, l’ordre est immuable. Jusqu’au jour où un vent de changement s’engouffre dans le sillage d’une belle jeune femme qui prend place, l’air de rien, au milieu des habitués. Son apparition a tôt fait d’enrayer la mécanique parfaitement huilée du restaurant, menaçant les fondations de cet écrin de la vieille Europe – et l’équilibre fragile du serveur brusquement dépassé. Avec un sens aigu du portrait et de la scène, Matias Faldbakken livre dans ce délicieux huis-clos une allégorie de notre temps qui ménage autant de moments poignants que d’hilarité, et distille une nostalgie contagieuse qui vous donnera envie à votre tour de pousser la porte du Hills et de vous y attabler pour observer la marche du monde en écoutant le vieux Johansen jouer un air mélancolique.
#Leserveur #NetGalleyFrance
Mon avis :
Partenariat Net Galley, j'ai eu du mal à m'accrocher à cette lecture. L'histoire, mais y-a-t-il une histoire ?
Sorte de portrait d'un restaurant par l'intermédiaire d'un serveur... Effacé comme son métier l'exige mais un peu trop effacé à mon goût.
J'ai même envisagé un abandon à mi-parcours, de cette lecture mais quand on m'offre une lecture en partenariat je suis bonne élève et je lis en entier.
Mais même en lisant en entier je n'ai pas trouvé d'histoire, l'arrivée d'une femme enfant semblait être une histoire potentielle mais non rien de tout ça. Même pas un semblant d'intrigue...
Quelques saillies de pensées de la part du serveur mais hélas on ne le voit qu'au restaurant et un soupçon très très très léger chez lui (une fois au réveil...).
Un décalage entre le sentiment d'être dans les années 60 et le fait de se trouver dans le présent, reste le point que je qualifierais de positif, si je cherche bien.
Une déception de lecture avec "Le serveur" je l'ai finalement lu en entier mais heureusement pour moi, il était court, 190 pages !
Il n'y pas d'histoire c'est ce qui m'a le plus gênée car même en voulant faire le portrait de ce restaurant par le biais d'un serveur, un scénario aurait pu s'en dégager et le serveur aurait pu être davantage décrit dans son ensemble...
Etre serveur je l'espère n'est pas aussi ennuyeux que l'auteur le décrit (où passer le ramasse miettes confine au bonheur ...). Et si ce travail est sans doute répétitif (et l'auteur le mets bien en avant) j'espère que les serveurs et j'en suis sure ont une vie en dehors de leur travail et ne sont pas liés qu'au restaurant dans lequel ils travaillent.
Même les personnages secondaires qui auraient pu prendre de l'ampleur ne sont finalement que survolés et ne participent pas à une vraie histoire.
Déception donc, je me répète, je demande l'addition (pas salée j'espère !) et passe à un autre restaurant, à une autre histoire !
Je profite pour avoir une pensée pour tous les serveurs qui sont en attente de la reprise des restaurants et aux restaurateurs qui nous manquent ! Courage et merci à vous car se faire servir et déguster de bons plats est bien agréable.
Merci à Net Galley (dont je n'ai pas encore toutes les subtilités car j'avais obtenu des livres que je n'ai pas téléchargés tout de suite voulant attendre l'achat d'une liseuse et qui ne sont plus téléchargeables... ) et aux Editions Fayard !
N'ayant pas de liseuse, je ne participe pas à ces offres, bah, reste le papier
RépondreSupprimerCoucou Keisha,
Supprimeroui je suis adepte du papier mais du coup comme j'arrive à avoir des partenariats avec Net Galley je pense investir dans une liseuse pour que ces lectures soient plus confortables.
Bisous
Je comprends ta déception, je n'ai fait que les enchaîner pendant le confinement...
RépondreSupprimerCoucou Jérôme,
Supprimeret ben mince alors, moi une petite mauvaise pioche. Demain est un autre jour :-)
En espérant que tu ailles bien toi et ta famille
Bisous Virtuels
Merci pour ton avis, je ne le note donc pas.
RépondreSupprimerCoucou,
Supprimerce n'est que mon avis... Mais oui selon moi on peut s'en dispenser.
Bises