samedi 28 mai 2011

John Irving et moi : épisode n°1


L'histoire a commencé entre John Irving et moi, en 1997 avec la découverte de son écriture et de ses univers, dans son livre :

"Une prière pour Owen "

prêté à l'époque par ma belle sœur ! Et là, même après 14 ans je dois vous dire que ce livre reste mon préféré, mon petit chouchou, est-ce l'idéalisation d'un premier amour, d'un premier baiser avec l'auteur... Peut être, toujours est-il, que Owen Meany à toujours une place dans mes souvenirs comme un personnage qui aurait réellement croisé ma vie .
Je revois certaines "scènes" très clairement,  comme celle de la crèche vivante par exemple ou encore le fameux match de base ball.



«Si je suis condamné à me souvenir d'un garçon à la voix déglinguée - ainsi commence le nouveau roman de John Irving -, ce n'est ni à cause de sa voix, ni parce qu'il fut l'être le plus petit que j'aie jamais connu, ni même parce qu'il fut l'instrument de la mort de ma mère. C'est à lui que je dois de croire en Dieu ; si je suis chrétien, c'est grâce à Owen Meany.»


Agé de onze ans, Owen en paraissait six à peine. Mais sa frêle enveloppe dissimulait une volonté de fer, une foi absolue et la conviction profonde qu'il était l'instrument de Dieu.


Bien des années plus tard, depuis le Canada où il s'est installé, John Wheelwright évoque avec nostalgie le puzzle de sa jeunesse, dans une petite ville du New Hampshire : la vie de collégien, les premiers émois amoureux, la quête du père inconnu, les débuts sournois de la guerre du Vietnam ; et par-dessus tout l'amitié parfaite avec Owen - l'irrésistible Owen qui s'était voué à la double tâche de réparer le tort causé à John et de sauver le monde.


Roman initiatique, où alternent le burlesque et le tragique, tableau d'une génération sacrifiée, chronique insolite au délire soigneusement contrôlé. John Irving est ici plus que jamais inspiré par l'ange du Bizarre. Un ange qui pourrait bien s'appeler Owen Meany.

Je suis alors happée par cet auteur et me lance la même année (1997  donc) dans la lecture du livre qui est le plus cité quand on parle de John Irving, un des plus lus de cet auteur. 
J'ai nommé l'indétrônable :

"Le monde selon Garp"

Jenny Fields ne veut pas d'homme dans sa vie, mais elle désire un enfant. Ainsi naît Garp. Il grandit dans un collège où sa mère est infirmière. Puis ils décident tous deux d'écrire, et Jenny devient une icône du féminisme. Garp, heureux mari et père, vit pourtant dans la peur : dans son univers dominé par les femmes, la violence des hommes n'est jamais loin...


Un livre culte, à l'imagination débridée, facétieuse satire de notre monde.
Le monde selon Garp m'a plu, mais il n'est pas parmi mon peloton de tête qui compte désormais son dernier né. 
Mais chut, ce n'est pas encore le moment d'en parler, d'ailleurs je tergiverse je devais me lancer dans le billet de Dernière nuit à twisted river et voilà que je parle de ma relation à l'auteur ...Mais quand j'aime énormément un livre, je ne sais comment l'expliquer  mais d'un seul coup les mots me manque ....
Dans Garp, une scène assez particulière me reste en mémoire... Une fellation qui tourne mal ...une situation très coquasse reflétant bien des peurs masculines ...

Puis l'année d'après, nous sommes en 1998 (année autrement célèbre pour le monde footbalistique mais chez Irving point de foot on pratique la lutte, le base ball et éventuellement le tennis et le sport en chambre mais bon ...),  je me lance dans l'aventure  d'

"Un mariage poids moyen" 

qui, il faut bien l'avouer ne me laisse pas tellement de traces dans ma mémoire de lectrice mais pas de mauvaises impressions non plus, moyen en somme comme ce mariage...


Séverin Winter, professeur d'allemand et entraîneur de lutte de l'équipe universitaire, n'est pas homme à prendre la vie à la légère.
Ses ébats amoureux, tout comme ses prouesses sportives, sont à ranger dans la catégorie poids lourd...
Ce qui n'est pas pour déplaire à Utch, la robuste Viennoise dont le mari - narrateur de surcroît - est littéralement conquis par Edith, l'épouse poids plume de Séverin. En résultera un irrésistible ménage à quatre.
Et j'enchaîne, encore et encore, alimentée à l'époque par ma belle famille qui m'a donné le virus de cet auteur, la seule chose que je regrette c'est que j'ai lu des livres empruntés et donc que je ne les possède pas dans ma bibliothèque ... 
Mais je pense vraiment les acquérir pour moi et pour les prêter à mes amis pour qu'ils découvrent Irving si ce n'est déjà fait.

1998,  autre grande claque de lecture avec un sacré titre :

"L'œuvre de Dieu la part du diable"


Dans un orphelinat situé au fin fond du Maine, Wilbur Larch, gynécologue excentrique, se livre à une double mission : mettre au monde des enfants non désirés, et futurs orphelins - " l'oeuvre de Dieu " -, interrompre illégalement des grossesses - " la part du Diable ". Mais entre lui et un orphelin réfractaire à quatre tentatives d'adoption, vont peu à peu se développer des sentiments qui ressemblent fort à ceux d'un père et d'un fils.


Ce livre est sur mon podium où les titres vont devoir se serrer un peu...

J'ai adoré cette histoire, les thèmes qu'elle aborde. Les images qui me restent sont fortes et belles, celles du vergers et celles des personnages dont les relations filiales dans l'adoption sont si fortes.

Il existe un film sorti en 2000, mais je ne l'ai pas vu, ces histoires sont si belles et si attachées à ce que je m'en suis faites dans ma petite tête ... Mais je serais néanmoins curieuse de cette adaptation. (des images ICI)

 


Mon histoire avec John Irving est une belle histoire, elle se poursuit avec d'autres lectures dont je vous parlerais dans d'autres épisodes, deux autres sans doute. 


Qui aime John Irving me suive et les autres vous attendez quoi au juste ?

23 commentaires:

  1. J'ai lu tous ceux que tu montres aujourd'hui, le premier a été "le monde selon Garp", un vrai choc dans ma vie de lectrice. Je l'ai un peu perdu de vue, mais je vais y revenir avec le dernier.

    RépondreSupprimer
  2. Ouh j'ai lu veux dont tu parles, plus plein d'autres, c'est un auteur que je lis quasi systématiquement. Mais une prière pour Owen, et son dernier et avant dernier m'ont échappé. j'y pense!!!

    RépondreSupprimer
  3. J'adore Irving, mon livre fétiche étant "Le Monde selon Garp" que j'ai lu et relu (mais pas depuis un petit moment, et tu m'as donné envie de me replonger dedans...) Un fabuleux raconteur d'histoires, à découvrir absolument ! Je suis parfois frustrée que ses thèmes fétiches reviennent dans chacun de ses romans mais tant pis, je me laisse avoir à chaque fois ! Je n'ai pas encore acheté le dernier mais c'est prévu pour cet été, ce sera une parfaite lecture de vacances, à partager avec Monsieur qui apprécie aussi l'auteur...

    RépondreSupprimer
  4. @ Aifelle : bonjour et bon dimanche !
    N'hésite pas avec le dernier né c'est un régal avec Irving au sommet de son art !
    Bisous !

    @ Keisha : oui c'est un auteur qui une fois lu s'insinue dans les lecteurs pour ne pas les quitter, une prière pour Owen et Dernière nuit à Twisted river sont vraiment selon moi les plus représentatifs du talent de cet auteur.
    Bises et bon dimanche !

    RépondreSupprimer
  5. @ Septentria : je ne relis que rarement même quand j'ai adoré, je réserve pour mes vieux jours cette chance (si dieu m'accorde de vieillir sagement autour d'une belle bibliothèque :-)
    Si je relisais je relirais Une prière pour Owen dans un premier temps.
    Oui les thèmes fétiches d'Irving sont bien présents encore là mais ils créent des liens entre les livres et l'auteur.
    Dans le dernier c'est définitivement les liens entre père et fils qui sont à l'honneur, ainsi ton homme sera forcément convaincu !

    Bises et bonne fête des mères en ce dimanche ensoleillé !

    RépondreSupprimer
  6. Quelle délicieuse rencontre! Comme toi, lorsque j'aime un auteur, je lis les uns après les autres tous ses romans.
    J'avoue n'avoir jamais rien lu de John Irving... Merci, ton billet me donne vraiment envie de le lire.
    Je te souhaite un joyeux dimanche!

    RépondreSupprimer
  7. Comme toi, c'est avec ce titre que j'ai découvert Irving. J'avais pourtant bien aimé mais je n'ai jamais relu Irving depuis...

    RépondreSupprimer
  8. @ Kenza : il me reste encore quelques livres à lire et aussi je pense qu'il va continuer d'écrire ! Son dernier est très bien.
    Bonne soirée !

    RépondreSupprimer
  9. @ In cold blog : alors n'hésite pas et pourquoi pas avec le dernier ;-)
    Bisous et bonne soirée !

    RépondreSupprimer
  10. je n'avais pas accroché au "monde selon garp", mais par contre j'ai lu "un enfant de la balle" auquel j'ai mieux adhéré
    j'ai des difficultés à "entrer" dans ses histoires, mais j'essaierai un autre livre un jour, j'en suis sûre

    RépondreSupprimer
  11. coucou,
    quasi impossible
    de ne pas se laissé tenter
    apres un tel billet..
    merci..
    bizous ........ claire

    RépondreSupprimer
  12. Mon préféré, le premier que j'ai lu : l'oeuvre de dieu.

    RépondreSupprimer
  13. @ Claire : et tu n'as pas encore lu les autres épisodes ;-)qui arrivent qui arrivent !
    Bises !

    @ Alex : celui ci figure dans mon best of Irving :-)je me dis que le premier nous marque forcément Bises

    RépondreSupprimer
  14. @ Niki : je n'ai pas lu Un enfant de la balle il m'en reste à découvrir quelqu'un.
    Il a une belle bibliographie tu devrais trouver ton bonheur !
    Bises !

    RépondreSupprimer
  15. Je n'ai rien lu de cet auteur, mais j'aime bien la passion avec laquelle tu en parles. Ça donne envie, assurément.

    RépondreSupprimer
  16. @ Lily : merci il faut que je m'occupe de la suite car j'en ai lu d'autres encore !
    Bises Lily

    RépondreSupprimer
  17. Tu as de l'avance sur moi mais je me force à ne pas tout lire d'un coup. Je rajoute ces titres à ta particiaption au challenge. Et moi aussi, j'aime John Irving.

    RépondreSupprimer
  18. @ Valérie : Oui mon histoire avec lui à commencer en 1997 alors... Il faut se faire plaisir et étaler les lectures !
    Bises

    RépondreSupprimer
  19. Tiens, je ne me souviens pas de l'année de lecture de mon premier Irving, mais je sais pour sûr que c'était un grand moment de lecture, un déclic qui m'a ouvert de nouveaux horizons de lecture! >Il s'agissait du "Monde Selon Garp", qui reste un de mes préférés de l'auteur. Comme quoi, c'est peut-être simplement le premier Irving qui devient notre doudou, non? :)

    RépondreSupprimer
  20. Heureusement il m'en reste aussi quelques-uns à découvrir, même si la liste tend à se raccourcir! :D Car malheureusement il les écrit moins vite qu'on ne les lit...

    RépondreSupprimer
  21. @ Flo_boss : j'ai été aidé dans le souvenir de la date de mon premier Irving car je tiens depuis très longtemps un carnet papier où je note toutes mes lectures :-)
    Comme tu le dis aussi le premier livre d'un auteur que l'on aime reste forcément en tête comme un premier baiser ;-)
    Pour les prochains à lire et bien ouf il me reste quelques titres et puis il écrit encore ça devrait aller !
    Merci de ton passage ici Flo'

    RépondreSupprimer
  22. belle longue histoire qui a commencé pour moi en 1983 avec la lecture de "l'hôtel New Hampshire"
    c'est loin, alors j'ai décidé de reprendre l'œuvre dans l'ordre chronologique des parutions aux USA, c'est donc avec "Liberté pour les ours" que je commence mon périple avec publication d'un article le 31 juillet prochain

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonsoir Denis,
      merci pour ton commentaire sur ce billet :-)
      J'ai lu pas mal de John Irving mais pas tous et comme toi ça me titille d'une part de lire ceux que je n'ai pas encore lu et pour plus tard pourquoi pas en relire certain comme Une prière pour Owen ou L’œuvre de dieu la part du diable et puis son dernier bébé aussi !
      Je suivrais avec intérêt tes billets sur tes lectures.
      Amicalement blog

      Supprimer