Les Jonquilles (The Daffodils)
J'allais solitaire ainsi qu'un nuage
Qui plane au dessus des vaux et des monts,
Quand soudain, je vis en foule - ô mirage ! -
Des jonquilles d'or, une légion.
A côté du lac, sous les branches grises,
Flottant et dansant gaiement à la brise.
Serrées comme sont au ciel les étoiles
Que l'on voit scintiller sur la Voie Lactée,
Elles s'étendaient sans un intervalle
Le long du rivage, au creux d'une baie.
J'en vis d'un coup d'œil des milliers, je pense,
Agitant leurs têtes en une folle danse.
Les vagues dansaient, pleines d'étincelles,
Mais se balançaient encore plus allègrement,
Pouvais-je rester, poète, auprès d'elles
Sans être gagné par leur engouement ?
L'œil fixe, ébloui, je ne songeais guère
Au riche présent qui m'était offert :
Car si je repose, absent ou songeur,
Souvent leur vision, - ô béatitude ! -
Vient illuminer l'œil intérieur
Qui fait le bonheur de la solitude,
Et mon cœur alors débordant, pétille
De plaisir et danse avec les jonquilles !
Une très belle illustration de ce poème si frais !
RépondreSupprimerBisous
Dès que les jonquilles pointent leurs nez, cela annonce l'arrivée du printemps.
RépondreSupprimerMerci pour ces jolis bouquets d'étoiles d'or!
Bisous et très belle soirée
@ Pétales de fées : merci c'est vrai que ce poème est très bucolique et je ne le connaissais pas avant de chercher un poème sur les jonquilles !
RépondreSupprimerCelui là tombait à pic pour illustrer ces champs constellés d'étoiles d'or !
@ Kenza : Oui dans ma région les gens montent sur les hauteurs pour composer des bouquets bien ronds de fleurs d'or !
Bonne journée à toi Kenza !
J'aime beaucoup cet "oeil intérieur qui fait le bonheur de la solitude". Mais je me demande pourquoi le poète "ne songeait guère au riche présent qui lui était offert"? Trop marrant lorsque dans ton commentaire tu nous dis que le poème de Wordsworth illustre bien ta photo =^.^= Ta prairie étoilée est superbe, Didi !
RépondreSupprimer@ Lily : le poète devait avoir des tracas ... Je ne le connais pas assez pour dire lesquels.
RépondreSupprimerMa prairie se trouvait pas loin du Mont Gerbier des Joncs là où la Loire prend sa source !
Bises Lily !
Grâce à Pétales de Fées je rencontre un blog qui me plait: lecture, nature...
RépondreSupprimer@ Helena : Bienvenue sur mon blog au plaisir de nos visites !
RépondreSupprimerEt merci à Pétales de tisser des liens entre nous pour le plaisir d'échanger !
Parfgaite adéquation des mots et des belles images :) Un vrai plaisir pour l'esprit.
RépondreSupprimerwhaou!!!quel joli champ de jonquilles, si je vois ça en vrai ,je tombe dans les pommes de bonheur...
RépondreSupprimer@ Ötli : c'est gentil il faudrait que je me remette à l'écriture de petit poème il y a longtemps que je n'en ai pas réaliser.
RépondreSupprimerBises !
@ Isabelle : je ne suis pas sure que ce pré était un verger de pommes ;-)
Bises Isabelle
Ah tiens il faut que j'aille aux nouvelles de tes kiwis !
Une Ardèche bien verte ! Je ne suis pas sûre d'y avoir déjà vu des jonquilles...
RépondreSupprimer@ Myrtille : Photo prise au Mont Gerbier des Joncs source de la Loire mais département de L'Ardèche !
RépondreSupprimerBisous Myrtille !