lundi 13 juillet 2009

le 14 juillet



Et oui nous étions enfin le 14 juillet ! Après cette année où il avait fallu plancher sur le Bac, j’avais rendez-vous avec Guillaume pour une soirée qui se révèlera le meilleur souvenir de l’été de mes 18 ans.
Mon bac en poche mention passable c’est déjà ça, et la majorité dans ma besace également, mes parents avaient pour l’occasion donnée la permission de rejoindre mon petit ami pour la grande fête nationale. Celle-ci était fêtée comme il se doit dans ma ville : vogue sur la place du marché, feu d’artifice et bal populaire !!!
Je rejoignis Guillaume devant la Mairie à 21 h, il m’attendait à côté de sa motobécane qu’il n’avait pas encore refourgué à son petit frère faute d’avoir obtenu le fameux petit papier rose sésame oh combien utile quand on a 18 ans !
Il était beau, d’une beauté simple et fraîche qui ne pouvait que m’attirer. C’était surtout son regard, ses beaux yeux bleus qui faisaient penser à l’océan, un regard où il faisait bon se perdre.
Je m’avançais vers lui dans ma salopette jean bien trop ample pour moi mes baskets adidas Nastase lacées de deux lacets de couleurs différentes et mon tea shirt vert fluo à l’effigie d’un smiley au sourire coquin.
Qu’est ce qu’il lui avait plut chez moi, je ne sais pas peut être mes longs cheveux que j’avais ce soir lâchés et qui retombaient en cascade jusqu'à mes fesses.
Enfin une soirée pour nous nous allions bien en profiter et le baiser que nous échangions alors ne fut que l’introduction d’une soirée … mais chut … pas encore…
Il me prit la main pour m’entraîner à la vogue. Les forains comme chaque année avaient installé leurs manèges sur la place il ne manquait rien : chenilles, auto-tamponantes, grandes roues, train fantôme, manège pour enfants …
La musique s’échappait des haut-parleurs à haut régime et les clignotants et autres guirlandes lumineuses faisaient du racolage !
Et puis l'odeur de la barbe à papa, la couleur rouge vif des pommes d'amour et l'arc-en-ciel de couleur pastel des chiques et berlingots, inusables mm sous les assauts de langues habiles...
Mais avant de nous régaler de toutes ces friandises nous comptions profiter pleinement de toutes les attractions. La chenille, attraction propice à l’attraction des corps justement…
Je me collais à celui de Guillaume, la tête me tournait nous riions dans ce tourbillon joyeux.
Puis le train fantôme pour des sensations inédites qui ne furent pas celles prévues, les mains de Guillaume se firent plus audacieuses, il les glissa sous mon tea-schirt passa sous ma brassière … J’étais ailleurs et les monstres et fantômes ne me firent aucun effet j’avais fermé les yeux…
L’odeur des crêpes au chocolat et autres gourmandises nous interpella une petite pause s’imposait.
Nous croquions alors à deux dans une énorme pomme d’amour rouge fruit défendu…
La nuit commençait à tomber, le feu d’artifice se préparait. Nous prenions alors le chemin vers le grand champ que Guillaume avait repéré, endroit idéal pour voir le spectacle sans bien sur se retrouver en plein milieu d’une foule familiale et bruyante.
La nuit était belle et il faisait bon en s’éloignant de la vogue les étoiles remplacèrent les guirlandes de la fête. Le bruit aussi s’estompa et se fit plus doux grâce au chant des grillons.
Nous étions grisés par cette soirée que nous avions tant de fois rêvées… Nous étions jeunes beaux et fous…amoureux aussi …
Guillaume m’allongea dans le pré nous étions seuls au monde…Guillaume n’était pas maladroit, ces mains reprirent la direction de mes petits seins tendus par ses caresses, il déclipsa mes bretelles de salopette, tout en m’embrassant fougueusement.
Nous ne parlions pas, tout était implicite décidé depuis longtemps entre nous, nous ferrions l’amour cette nuit pour la première fois. Nuit de fête ! Artifice !
Je n’étais pas effrayée nous avions progressé vers cet instant à notre rythme sans se forcé ni l’un ni l’autre.
J’avais des frissons de désirs je ne savais dans l’immédiat quoi faire de mes mains mais voyant et sentant l’envie de mon amoureux je m’enhardis et décidais de déboutonner son jean je touchais enfin son sexe doux chaud et très tendu, mes mains devenaient maladroites d’envie et d’inexpérience…
Ma salopette gisait dans l’herbe … je me trouvais en petite culotte, Guillaume descendit vers ce bout de tissu l’écarta et vint mettre sa bouche sur mon sexe frémissant et attentif. J’adorais quand il me faisait ça n’était pas la première fois. Je glissais mes mains dans ses cheveux comme pour le remercier et ne pas qu’il s’enlève… J’étais assez ouverte, il se débarrassa de ma petite culotte et s’allongea directement sur moi, j’écartais assez les jambes, l’herbe était sans doute rêche mais mes pensées étaient ailleurs…Il entra en moi je sentais sa progression et m’étonnait de ne ressentir aucune douleur. Notre envie si forte nos caresses fougueuses avaient fait leurs effets. Nous formions qu’un seul être… Je me souviens plus trop de la suite tout s’emmêle et s’entrechoquent dans ma mémoire. Je m’étais ouverte et offerte en totale confiance et amours et cela avait été doux et délicieux.
Le feu d’artifice que nous avions oublié avait explosé au-dessus de nous et pourtant je n’avais regardé que les beaux yeux de mon premier amour et amant.
Le bouquet final avait sans doute explosé en même temps que nos sens…
La fin de la nuit ne fut que douceur et le petit matin nous a réveillé dans la position de deux adolescents devenus alors presque des adultes…


Didi
oups j'ai oublié de rajouter ..."Toute ressemblance, ou similitude avec des personnages et des faits existants ou ayant existé, ne saurait être que coïncidence fortuite" (j'aime beaucoup cette phrase)
et re-oups je m'excuse d'avance auprès de mes proches de révèler un peu l'intimité (pas la mienne dixit plus haut) ... mais ce texte n'est qu'une fiction :-) au plaisir !

7 commentaires:

  1. Très joli texte ! Il me redonne envie d'avoir 18 ans... ;-)

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  2. Un fiction ? dommage j'y croyais dur comme fer...si j'ose dire !

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  3. Rire !
    il y a peut être une petite part de réalité :-) mais où ? Telle est la question ...

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  4. On se dit "tiens ! Did nous offre un gros morceau d'intimité" !!!

    et puis non !!!

    ce n'est que fiction !

    tu écris bien Didi !

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  5. Merci mon amie le compliment me touche connaissant tes talents en la matière surtout avec tes pointes d'humour dont je rafole :-)

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  6. Hum... Je suis avec ma tasse de café en main, un peu désarçonnée ! Je visite ton site pour faire connaissance et puis petite curiosité, je me dirige sur ta rubrique "Les coquineries de Didi" et puis voili-voilà... Enchantée de faire ta connaissance... Bon, tu as quand même précisé que c'était une petite fiction !
    Veux-tu faire partie de notre roulotte ? Nous écrivons une histoire à plusieurs. Tu as dû la remarquer sur mon blog. Si tu veux te joindre à nous, tu es la bienvenue.

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  7. @ Syl : oups voilà que tu découvres ma rubrique coquineries ... oui une fiction mélée peut être de quelques vérités... qui sait ...
    Merci de me proposer le voyage dans ta roulotte je te le dirais si je souhaite vous rejoindre en découvrant davantage ton blog ! Merci de tes visites même dans les coins très intimes de mon blog :-)

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