dimanche 18 novembre 2018

Treize jours d'Arni Thorarinsson

13 jours, c’est le délai que sa dernière petite amie, banquière recherchée par la police, a donné à Einar pour la rejoindre à l’étranger.
13 jours, c’est le temps qu’il va lui falloir pour décider s’il veut accepter la direction du grand journal dans lequel il a toujours travaillé.
13 jours, c’est le temps qui sera nécessaire pour trouver qui a tué la lycéenne dont le corps profané a été retrouvé dans le parc. Quelque chose dans son visage rappelle à Einar sa propre fille, Gunnsa, quand elle était un peu plus jeune et encore innocente. Mais aujourd’hui Gunnsa est devenue photographe et travaille dans le même journal que son père ; elle s’intéresse de près à ces adolescents paumés et ultra connectés qui fuguent ou disparaissent, elle a plus de ressources et d’audace pour faire avancer l’enquête – et moins de désillusions.
Arni Thorarinsson a écrit un thriller haletant situé dans l’Islande actuelle qui décrit avec sensibilité le monde troublant et troublé des adolescents, et la corruption qui affleure à la surface de cette société. Source Éditions Métailié

Mon avis : 




Tout d'abord et en premier lieu merci à Babelio et aux Éditions Métailié Noir pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la Masse critique Mauvais Genre !

Un peu moins de 13 jours pour lire ce polar islandais. Je commence à bien m'habituer aux différents noms de famille, enfin heureusement que je ne lis pas à voix haute !

Klara Osk  a disparu, son père inquiet va essayer de passer par le Journal du Soir pour la retrouver.  Ainsi il va demander de l'aide à Einar, Sigurbjörge et aussi la fille d'Einar, Gunnsa qui fait des photos pour le journal.

Hélas dès les premières pages Klara Osk va être retrouvée par l'équipe de journaliste, morte.

Commence alors l'enquête journalistique qui doit faire attention de ne pas empiéter trop sur celle de la police où l'inspecteur Jonas chargé de celle-ci est également empêtré dans une sale histoire.

L'enquête journalistique prends le pas sur celle de la police très vite. 

Surtout avec Gunnsa qui va facilement s'infiltrer dans le milieu de cette jeunesse décadente pour essayer de trouver la vérité. 

Oui, qu'est-il arrivé à cette jeune femme ? La chronique sociale de cette jeunesse n'est pas rose : Sexe, drogues, chantages, pouvoir, prostitution, dangers des réseaux sociaux... 

J'ai aimé le côté de ce polar et cette enquête journalistique. Je me suis demandée souvent si la presse pouvait prendre le pas sur le policier dans la réalité. Il y a une importante réflexion  dans le livre sur la place de la presse, pour mettre en avant les problèmes et essayer de trouver des solutions. Le pouvoir d'enquêter de façon indépendante est une valeur importante de la presse. L'auteur est également journaliste il sait de quoi il retourne.

Dans le livre on alterne avec une autre histoire, où Gunnsa est interrogée par la police à propos de son père... Einar est un personnage récurrent (je ne le savais pas avant de commencer cette lecture... ) et j'ai eu l'impression que j'avais manqué des informations et que je prenais l'histoire de ce journaliste un peu en court de route...  La petite amie banquière est sans doute dans les autres romans de l'auteur... Mais j'ai eu du mal à m'intéresser à cette histoire parallèle ...
Einar m'a apparu comme un homme sympathique, la tête sur les épaules. Très attaché à sa fille et voulant pour elle le meilleur. Les liens qui les unissent sont forts et j'ai aimé leurs rapports à travers leur métier et leurs visions de la vie. Le tempérament fonceur de Gunnsa m'a emballé ! 

 " Après avoir raccroché, je ne peux m'empêcher de penser que, même si la manière dont ma fille conçoit le métier de journaliste semble immature, sa façon de faire est plus susceptible d'aboutir à des résultats due la prudence de Sigurbjörg qui a un peu trop tendance à faire des compromis de toutes sortes. Et je suis forcé de le reconnaitre : si l'un d'entre nous peut approcher Pavel, c'est bien Gunnsa. En fait, elle me rappelle à la fois agréablement et désagréablement celui que j'étais à mes débuts."
 
- Mon père m'a dit un jour que tout le monde avait bsoin de se mettre en danger. De manière à ce que la vie ne soit pas entière programmée d'avance et prévisible. Ne serait-ce que pour comprendre ce ue nous ne voulons pas, pour comprendre qu'en fait nous avons déjà tout ce que nous désirons.
- Mais quand on s'engage dans cette voie, on risque très vite de ne plus pouvoir rebrousser chemin, fait remarquer Jonas.
- Je me pose la même question que mon père : quoi de mieux qu'un grand danger pour mesurer la valeur de la vie ? 
- Il avait peut être raison. Il n'empêche que nous recherchons avant tout la sécurité.
- Oui le problème est que cette sécurité est ennuyeuse à mourir au bout d'un certain temps, Jonas. "

 L'enquête par les journalistes m'a bien plu et m'a apportée un regard différent sur les entretiens qui ne sont pas des interrogatoires et sur une façon de procédé plus libre. 

Je vous laisserais découvrir la vérité, si la vérité existe ... 
Auprès d'Einar l'énigmatique, et de Gunnsa la fonceuse.
Dans les profondeurs inquiétantes d'une jeunesse en perdition.
Quant à moi, j'essaierais de mieux connaitre Einar 
 en lisant d'autres romans de l'auteur !

" Enfin sachant qu'il s'est trouvé quelqu'un pour assassiner cette gentille et jolie jeune fille, tout est possible. Il n'y a aucune limite à ce dont l'être humain est capable. Ça se  vérifie tous les jours. Nous ne sommes que des animaux. Nous sommes des prédateurs, des prédateurs en tenue de camouflage."

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mercredi 14 novembre 2018

La somme de nos folies Shih-Li Kow


À Lubok Sayong, petite ville au nord de Kuala Lumpur, tout est indéniablement unique. Jusqu’à la topographie, une cuvette entre deux rivières et trois lacs, qui lui vaut chaque année une inondation et son lot d’histoires mémorables.
Cette année-là, exceptionnelle entre toutes, l’impétueuse Beevi décide de rendre enfin la liberté à son poisson qui désespère dans un aquarium trop petit, d’adopter Mary Anne, débarquée sans crier gare de son orphelinat où toutes les filles s’appellent Mary quelque chose, et d’embaucher l’extravagante Miss Boonsidik pour l’aider à tenir la grande demeure à tourelles de feu son père, reconvertie en bed & breakfast…
Le tout livré en alternance et avec force commentaires par la facétieuse Mary Anne et par Auyong, l’ami fidèle, vieux directeur chinois de la conserverie de litchis, qui coulerait des jours paisibles s’il ne devenait l’instigateur héroïque d’une gay pride locale.
La Somme de nos folies est la chronique absolument tendre, libre, drôle, profonde, et volontiers incisive, d’un genre très humain quelque part en Malaisie, aujourd’hui. Zulma

Mon avis :

Me rendre compte que je suis rentrée dans ce livre sans avoir compris que Auyong était un personnage et non le nom d'un lieu et le narrateur... Alternativement avec Mary Anne ... Pour elle, j'avais bien compris qu'elle était bien aussi narratrice... Je suis claire ?

Un malentendu...en somme...

Avoir du mal à suivre l'histoire. Très effilochée... 

Les liens entre les personnages ne sont pas toujours très clairs ...

J'aurais aimé en savoir plus sur certains que l'on croit important et sur qui on ne sait finalement rien... (Bessi par exemple reléguée en personnage plus que secondaire...)

Ne pas savoir que penser de cette lecture, n'avoir pas accroché outre mesure. 

Sans déplaisirs mais sans enthousiasme.

Je suis décalée avec cet avis très divergent des autres que j'ai pu lire sur Babelio, même si j'ai tout de même trouvé un avis qui représente bien mon ressenti...Ouf.


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Des flashs retenus de cette lecture :

- Un petit garçon fantôme dans un jardin
- Un ange venue sur terre
- Un poisson géant et carnivore échappé d'un aquarium

Ce que j'ai aimé c'est donc tout ce qui relevait de "folies". Ce brin fantastique et imaginaires venant de façon impromptue bousculer le quotidien.
J'avais des ingrédients de bonnes qualités, mais pour ma part la "sauce" malaisienne n'a pas pris...

Dommage mais cette rencontre avec ce livre n'aura pas eu lieu pour moi. J'ai pourtant mon petit grain de folies, du moins je l'espère :O)

" Moi j'ai envie de lui dire que nous sommes la somme de nos folies, racontées ou tues, mais je me contente , comme d'habitude, d'un merci Mary Anne".

Je remercie RAKUTEN et les Matchs littéraires de la rentrée 2018. 

La réception de ce deuxième livre après "Concours pour le Paradis", était une surprise et il y a eu un bug sur le site de demande, double cadeau pour moi ♥♥ et ma participation avec ce titre là est trop tardive ... Tant pis coup de folie je mets mon avis !


Les Matchs de la rentrée littéraire 2018 de Rakuten ou #mrl18
#La somme de nos folies#SHIH-LI KOW #MRL18 #Rakuten

 

vendredi 2 novembre 2018

L'embaumeur ou l'odieuse confession de Victor Renard Isabelle Duquesnoy



Victor Renard n'a jamais eu de chance avec les femmes. À commencer par sa mère, l'épouvantable Pâqueline, qui aurait préféré que son frère jumeau lui survive. Puis Angélique, la prostituée, qui se moque de sa difformité et de sa « demi-molle ». Mais Victor échappe à sa condition : il devient embaumeur. Quelle meilleure situation ? Après la Révolution, les morts ne manquent pas dans Paris…

Isabelle Duquesnoy, diplômée d’histoire de l’art, est l’auteur de romans historiques. Les Confessions de Constanze Mozart est disponible en Points. Source Le cercle Points


Mon avis et quelques préliminaires : 

Et bien ce livre je l'aurais attendu attendu et il est enfin apparu !  Obtenu lors de la Masse Critique chez Babelio, je désespérais de le recevoir, le croyant à tout jamais perdu dans les limbes inter sidérantes de la Poste... 17 jours de transit ce n'est pas rien ! Mais enfin il était dans ma boite aux lettres, sur l'enveloppe une simple coquille sur le nom de ma ville ... 

L'essentiel c'est qu'il était là et que je me délectais d'avance de le découvrir. 



Profitant de quelques jours de repos (forcé...) je me suis lancée à corps perdu dans ce livre ! Il m'a littéralement embarquée ce Victor. 

Le thème aurait pu me révulser, tant ce métier est bien spécial ( embaumeur, thanatopracteur ) mais non ça m'a vraiment embaumé ... Euh que dis-je, emballée ! 

La vie de Victor Renard est loin de sentir la rose ... Non est loin d'être toute rose. Pourtant quel personnage, quel homme ! Sans jamais se plaindre, malgré toutes les mauvaises personnes qui l'entourent et en premier lieu ses parents, il avancera dans la vie, apprendra un métier et rencontrera l'amour. 

Cette lecture est très réaliste, l'auteure nous documente habilement sur l'époque après la Révolution à Paris et sur ce métier d'embaumeur.

Pour l'instant, (le début de ce billet a été écrit au 2/3 de ma lecture) je savais que les confessions de Victor Renard étaient à destination d'un tribunal, mais je ne savais pas pourquoi il se trouvait ici, entendu et jugé. Mais ça ne m'a pas dérangé, j'ai écouté (j'ai lu) avec avidité les aventures de cet homme comme ceux qui le jugeaient. 

L'écriture est très caustique, avec une bonne dose d'humour noir et trash, heureusement que le livre olfactif n'existe pas encore (du moins avec ce genre de roman...) car je crois que je n'aurais pas tenu à l'embaumement du Saleur et d'autres aussi d'ailleurs... Beurk, rien que d'imaginer les odeurs j'ai la gerbe.

" Malgré l'alcool et la pâte de menthe, son odeur était infecte ; le fumet des corps varie suivant chaque défunt. Celui-là rancissait bien. Pour vous, qui paraissez sensibles comme tout et peu accoutumés aux odeurs de campagne, ce serait le remugle, la pestilence. En revanche, pour un nez rodé aux arômes de pâturages, aux excrétions de bestiaux et à la verdeur des purées d'orties, il aurait paru moins affreux ; on l'aurait dit gâté, comme une pièce de gibier oubliée sur la table de chasse. Je suis aguerri à cette odeur pour l'avoir maintes fois flairée dans la bouche de ma mère, où les résidus de repas restent pris entre les mauvaises dents. Il y a peu de différences entre une viande oubliée huit jours dan une bouche et un mort un peu avancé."

J'avais encore 150 pages à lire et j'avais déjà de la peine d'arriver à la fin de ce livre et quitter ce personnage attachant et singulier.

20 octobre 2018, j'ai fini le livre et je suis triste de quitter Victor Renard ... Oui triste. 

J'ai vraiment aimé ce livre, les confessions de cet embaumeur au sein du tribunal m'ont captivées ! 

On ne découvre qu'en toute fin la raison de ce jugement et si j'ai mis sur Babelio la note de 4.5  / 5 c'est juste pour cette toute fin (mais je ne vous dévoilerais rien...sauf que ... ben non rien...Mais quand même !). Il m'a manqué des éléments pour boucler la boucle ... Attention ceci n'est qu'un tout petit petit petit bémol.

Victor est vraiment un personnage attachant, il m'a émue, attendrie. J'ai découvert un profond humaniste à une époque où cela n'allait pas de soi. Sa rencontre avec un homme noir Toussaint en est le plus beau symbole.


" - Pourquoi vouloir toujours plus ? Demanda-t-il d'une voix douce.
- Pour la respectabilité Toussaint. Longtemps, je n'ai été que tordu, bon à rien, moche et pauvre. A présent, je suis riche du deuil des autres, mais je voudrais qu'on se retourne sur mon passage et qu'on me salue comme une personne de qualité. 
Mon assistant me considéra en plissant les paupières à la façon d'un vieux sorcier.
- Déyè chyen, prononça-t-il comme un avertissement, sé chyen, douvan chyen sé miyé chyen.
- Tu m'aides beaucoup ! Lançai-je, exaspéré.
- Devant le chien, on dit "Monsieur le chien", mais dans son dos, on dit "chien" tout court. On vous saluera peut-être comme une personne de qualité, mais dans votre dos, on dira ce qu'on voudra."


On s’immisce dans sa vie, on suit avec une curiosité avide et peut-être morbide ses activités d'embaumeur. On fait fit du dégoût latent dans les diverses activités d'embaumement, on est là à côté de Victor et on l'observe. 

J'ai profondément et radicalement détestée la Pâqueline, cette odieuse femme qu'il m'est difficile de décrire comme mère de Victor ... Et ce père également mort très rapidement (au début du livre) mais si vicieux et lâche ! Il continuera de hanter son fils à travers son carnet intime et d'autres bricoles, intimes elles aussi.

" De nouveaux principes recommandent de frapper les enfants pour les éduquer. Pâqueline suggère de corriger Victor à coups de branches de saule. Moi, (le père dans son carnet intime) je préfèrerais la ceinture. Nous nous sommes disputés à ce sujet, puis finalement tombés d'accord : il prendra des baffes. Mais à quoi bon ? Il restera laid et propre à rien."

Ce vagin de poche trouver dans les affaires du père (ancêtre de la poupée gonflable ? Ah non ça existe encore... Google est mon ennemi lol) sera d'ailleurs un élément déterminant (je n'arrive pas à trouver le terme exact...) dans cette histoire. 

Le monde de la mort est mis en avant dans ce livre : On en apprends beaucoup sur les recettes d'embaumement et les rituels mortuaires. C'est très enrichissant et j'aime beaucoup les livres qui nous apprennent des choses sans que l'on soit obligé de mettre la main à la pâte ... Enfin aux corps ... 

Tous les personnages de cette histoire, vivants ou morts, les personnages de la vie de Victor Renard ont su m'interpeller, me choquer, m’énerver, m'adoucir, me révolter, m'attendrir, me divertir, m'enseigner moult choses.

De Victor à la Pâqueline (sa mère...), de Monsieur Joulia (son maître embaumeur, son père adoptif) à Toussaint (une aide précieuse un homme noir), d'Angélique (son amour putain attendrissante) à Judith (la sœur de son faux ami et sa femme sans amour...), de Franz (ami d'enfance et mauvais garçon) à Jacques-Romain (le faux noble et bon compagnon violoniste)... 

Je ne vous dévoilerais rien de plus car je voudrais que vous preniez autant de plaisir que moi avec cette lecture et découvrir bien d'autres personnages. 

Un grand livre assurément, un livre olfactif (dont certain lecteurs ont comparé avec Le Parfum...) aux valeurs humaines certaines et qui nous enrichit de multiples façons !

Oyez, oyez braves gens ! 
Laissez vous embaumer par Victor Renard !
Vous ne craignez rien, n'ayez pas peur,
 il n'enterre pas les vivants 
et ce livre est garanti sans odeurs ! 


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En ce jour des morts, je suis heureuse de vous faire part de mon avis sur cette excellent lecture qui "hantera" mes souvenirs de lectrice éternellement !!!


" Catholiques, protestants, calvinistes et autres...
Que faire de vos défunts lorsque la Grande Faucheuse a frappé votre foyer ? Les nouvelles sciences nous enseignent que la proximité d'un corps nuit gravement à la santé des enfants et des biens portants. Les maladies augmentent par la chaleur selon les mois de l'année et par les chandelles de veillée, alors chacun s'empresse d'enterrer son mort. Hélas ! De nombreux cas d'enterrements de personnes vivantes se sont produits !
LE CABINET JOULIA-RENARD vous assure contre ce risque en conservant deux ou trois jours le défunt dans ses chambres mortuaires. Notre surveillance quotidienne est la seule garantie contre l'enterrement d'un vivant !
De nos jours qui ose se présenter à la porte d'un salon sans fard , mal fagoté, sans esprit ni réputation ? 
Nous sommes nombreux à rectifier notre mise dans le miroir de l'antichambre avant toute présentation : une cravate mal nouée, un fard rance, et c'en est fini du bel effet que l'on escomptait produire.
LE CABINET JOULIA-RENARD prend soin de votre tournure pour réussir l'épreuve de passage des portes du Paradis : habillage, fardage, camouflage des plaies, vos défunts sont présentés coquets et gracieux devant l’Éternel !
Pour vous familles aisées, souhaitant faire ôter le coeur de vos défunt pour les déposer dans une urne à l'intérieur de votre chapelle privée, ou dans l'oratoire de votre fief, LE CABINET JOULIA-RENARD se cahrge de cette opération et de l'acheminement des viscères momifiées? 
Pour les plus modestes, nous proposons plusieurs choix de gardiennage, de fardage et de conservation. 
CABINET JOULIA-RENARD
Rue des Quatres ***
FERMETURE LE DIMANCHE, COMME AU PURGATOIRE  


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