dimanche 25 septembre 2016

cuisine du jardin : Poivrons aigres-doux


Ingrédients pour 4-5 personnes

1 poivrons rouge
1 poivrons jaune
(moi j'ai pris les poivrons verts de mon jardin) 



150 grammes d'oignons blancs
2 cuillères à soupe de câpres
2 cuillères à soupe de raisons secs
1/2 cuillère à soupe de concentré de tomate
2 cuillère à soupe de vinaigre
Huile d'olive


@Didi poivrons de mon jardin septembre 2016
  
Chauffez les oignons en quartier épais dans une poêle à bords hauts en une seule couche, avec 2dl d'eau, les raisins secs, le concentré de tomate et du sel. 




Au premier bouillon baissez le feu, cuisez 20 minutes à feu très doux.

Ajoutez alors les câpres, le vinaigre et les poivrons pelés coupés en carrés, poivrez fort.



Couvrez, mijotez 10 minutes. Versez dans un plat creux. 

Arrosez d'un filet d'huile d'olive et gardez au frais.



Idée conserve : A déguster à l'apéritif, en entrée ou en condiment.

Pour en disposer à tout moment, préparez en plus et stérilisez-le en bocaux. 

@Didi prêts pour mes invités futurs

Je passe du temps en ce moment à cuisiner les légumes de mon jardin 
et je fais quelques conserves.

J'ai tenté également des tomates séchées, j'ai fait des tomates farcies, un velouté de courgette, et ce soir une soupe de tomates.


Bon appétit les amis ! 
La recette des poivrons aigres-doux m'est très souvent demandée. 
Alors cuisinez la vous aussi ! 

@Didi tomates cerises à foison

dimanche 18 septembre 2016

Le retour du tag ! Tatatag !



a ma syl vert et or un livre précieux dans t es couleurs



Syl. du blog Thé lecture et Macarons m'a taguée depuis fort longtemps... En mai dernier ...

Je trouvais ce tag très bien et je l'avais conservé dans mes notes et brouillons ici.

Je profite de ce dimanche pluvieux, prémisse du solstice d'automne pour enfin l'honorer.
Je remercie Syl.  d'avoir penser à moi pour ce TAG.

https://sylectures.wordpress.com/2016/05/14/fangirl-in-book/

1. Tu es un personnage de roman. A quelle époque aimerais-tu être envoyée, quelle profession aimerais-tu exercer et décris-toi physiquement. C’est toi qui a la plume !

Je serais un personnage féminin en avance sur son temps. 

Une femme détective privé non privé de charme !

Une femme tout en rondeurs, très charmeuse, dotée d'un humour décapant et d'une fine intelligence.

Elle aurait un don celui de comprendre et d'appréhender les méchants grâce à toute une suite d'homme prêt à tout pour elle !

Un mélange au féminin de Sherlock et de Murdoch avec un soupçon de Fox Mulder et de Patrick Jane.  

J'adore le personnage de Miss Fischer alors ...

Afficher l'image d'origine


2. Quel est le livre que tu aimerais réécrire… surtout son dénouement.

Je ne me permettrais pas de réécrire les livres, les dénouements appartiennent à leur auteur...

Parfois certains sont assez forts pour nous laisser, à nous lecteurs, le droit de finir leur histoire. 

Néanmoins, un livre m'est de suite venu à l'esprit concernant une fin ... Une fin définitive qui m'a marquée. 

Ce livre c'est " Les prédateurs font toujours face au courant " de Jean-Louis Nogaro.

Afficher l'image d'origine


La fin est très triste parce que l'auteur à tout simplement tué son policier ... Quel choc pour moi, cet homme aurait pu sans peine devenir un personnage récurrent. 

Je suis peut-être trop habituée aux séries... Mais ce commissaire je l'adorais moi. Snif.

Alors pour conclure je réécrirais cette fin pour ne pas le faire mourir. 

3. Dans les quatre genres, littérature policière, sentimentale, jeunesse et fantastique, cite des titres qui t’ont beaucoup séduite. 

Littérature policière :

- Yeruldelgger de Ian Manook

- Robe de Marié de Pierre Lemaitre

- La femme en vert de Arnaldur Indridason

- Nœuds d'acier de Sandrine Colette 

Littérature sentimentale

- La 7ème vague et Quand souffle le vent du nord de Daniel Glattauer

- Le mec de la tombe d'à côté le le caveau familial de Katarina Mazetti

- La bicyclette bleue de Régine Deforges

- Et je danse aussi de Anne-Laure Bondoux et JC Mourlevat

Littérature jeunesse

- La douane volante de Bernard Place

- Terrienne et La rivière à l'envers de Jean-Claude Mourlevat

- Comment (bien) raté ses vacances, Comment (bien ) gérer sa love story, Comment devenir une rock star de Anne Percin

Littérature fantastique

- La trilogie : Le seigneur des anneaux  de JRR Tolkien

Afficher l'image d'origine


- René Barjavel : Le voyageur imprudent, la nuit des temps

Afficher l'image d'origine


4. Jaquette, 4ème de couverture, dernières pages, critiques littéraires (professionnelles ou pas)… que regardes-tu en premier, avant d’acheter le livre. Es-tu allée un jour contre tes instincts ? et ce fut une déception ? une révélation ?

Je crois que je ne suis pas très téméraire pour trouver mes lectures.

Je lis beaucoup les avis sur les blogs, sur le site Babelio et également les avis et conseils de mes amis et de ma famille.

Souvent, quand j'achète un livre je le fais en version poche. Ce livre à donc eu pas mal de lecteurs avant. 

Je suis plutôt fidèle à certains auteurs, je sais que pour certains je ne me trompe pas souvent.

Les risques que je peux prendre se font souvent à l'occasion des Masses critiques où là j'ai des livres nouveaux sans trop d'avis. Alors je me fis au résumé, à l'éditeur à l'auteur et parfois à la couverture.

Je ne suis pas une déchiffreuse en matière de livre plutôt suiveuse.  

5. Prends le livre que tu es entrain de lire et offre-nous une phrase de la première page.

" Alors, il commença à chanter de cette magnifique voix limpide
 que son père disait céleste."

La Voix de Arnaldur Indridason  

@Didi 2016 Prague Le puits de livres

dimanche 11 septembre 2016

Le baron perché Italo Calvino


«Pour bien voir la terre, il faut la regarder d’un peu loin.»
En 1767, suite à une dispute avec ses parents au sujet d’un plat d'escargots, le jeune Côme Laverse du Rondeau monte dans l’yeuse du jardin. Il ne descendra plus des arbres jusqu’à sa mort, s’y éveillant au savoir et à l’amour, à la solitude comme à la fraternité.
Conte philosophique en hommage au siècle des Lumières, autoportrait d’un excentrique épris de liberté, Le baron perché enchante par son humour généreux, ses constantes inventions, son humanisme intemporel.

Le baron perché fait partie de la trilogie Nos ancêtres, qui comprend également Le vicomte pourfendu et Le chevalier inexistant


Mon avis : 

Ce livre se trouvait sur ma table de nuit depuis un petit moment. Exemplaire offert par l'éditeur et le cercle de l'enseignement. J'appréhendais un peu m'imaginant une lecture scolaire "obligatoire".

Ayant repris le chemin du boulot et donc le train train quotidien j'ai embarquée à bord de mon TER ce poche à la couverture artistique. 

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre mais finalement j'ai bien apprécié cette lecture. 

L'histoire est celle d'un jeune homme de noble famille qui à la suite d'une dispute familiale décide de s'exiler sur les arbres. Il s'affranchit ainsi des règles instaurées par sa famille. 

Côme de Rondeau devient ainsi Le baron perché. Titre du livre le baron perché peut se lire de deux manières au propre comme au figuré. Ne dit-on pas de quelqu'un qu'il est perché quand celui-ci débloque un peu voir beaucoup ! 

L'histoire du baron est racontée par son petit frère. Celui-ci va nous relater la vie de son grand frère Côme. Il est le relais des anecdotes elles-mêmes contées par son frère et donc soumises à fluctuations de véracité.

La nature est au cœur du choix de vie de Côme, il fait littéralement corps avec elle. 

On voit dans ce livre une critique de la société. Le baron perché n'a pas son pareil pour pointer ça et là les dysfonctionnements de la société. Le baron prends de la hauteur et invente une société nouvelle avec ces propres règles, il fait partie également ne nombreuses associations, de celles qu'il trouve utiles à la vie en société. 

Une chose qu'il ne maîtrisera pas et pour laquelle être sur les arbres lui sera difficile, son amour pour Violette. Cette fillette et cette jeune femme lui donneront mille tourments mais également mille bonheurs. C'est l'amour en somme.

J'ai beaucoup aimé les descriptions de la nature tout en haut des arbres, j'ai aimé ce regard décalé sur la société et ses us et coutumes.   

" Les oliviers dans leur cheminement tortueux, offraient à Côme des routes faciles et unies : ce sont des arbres accueillants et, malgré la rudesse de leur écorce, amicaux pour qui y passe ou s'y veut arrêter. En revanche ils n'ont que peu de grosses branches et ne présentent guère de variété à explorer. Dans les figuiers, au contraire, il faut toujours vérifier la solidité du bois, mais on n'en a jamais fini de rôder. A l'abri de leur pavillon de feuilles, Côme voyait le soleil transparaître au travers des nervures, regardait les fruits verts se gonfler peu à peu, flairait la sève qui filtre à l'intérieur des pédoncules. Le figuier vous assimile, vous imprègne de sa gomme, du grondement de ses bourgeons ; Côme, après un moment, avait l'impression de devenir figue lui-même : il s sentait mal à son aise et s'en allait. On vit bien dans le dur mûrier ; dommage qu'il soit si rares. On peut en dire autant des noyers."

Le baron est certes fantasque mais il nous donne à apprendre, à nous élever. Il mets d'ailleurs dans ses arbres des bibliothèques et aime lire et aussi écrire. 

" Pour ses livres, Côme construisit à différentes reprises des sortes de bibliothèques suspendues, qu'il mettait tant bien que mal à l'abri de la pluie et des rongeurs ; il les changeait continuellement de place, selon ses études et ses goûts du moment ; ils considéraient les livres un peu comme des oiseaux et ne voulait pas les voir immobilisés dans des cages."

Mon livre est parsemé de marque pages. Une lecture que j’appréhendais à tord, la classant dans les lectures "scolaires " ! 

Quant à vous n’hésitez pas, 
perchez-vous avec le baron à la cime des arbres. 
Et de là-haut j'en suis sure vous verrez plus loin.


@Didi février 2016 Bounty dans le prunus

tous les livres sur Babelio.com