dimanche 26 septembre 2010

Dimanche repos ....

"Le paresseux recherche un maître 
qui lui donne sept dimanches par semaine."

Proverbe allemand


Photo du chat qui baille par Didi été 2010 
Didi très fatiguée en ce dimanche après midi et qui pense déjà au lundi pffiouuu  ....

mercredi 22 septembre 2010

Cosmétique de l'ennemi Amélie Nothomb


Présentation de l'éditeur

"Sans le vouloir, j'avais commis le crime parfait : personne ne m'avait vu venir, à part la victime. La preuve, c'est que je suis toujours en liberté."

C'est dans le hall d'un aéroport que tout a commencé. Il savait que ce serait lui. La victime parfaite. Le coupable désigné d'avance. Il lui a suffi de parler. Et d'attendre que le piège se referme. C'est dans le hall d'un aéroport que tout s'est terminé. De toute façon, le hasard n'existe pas.
Mon avis :

Lecture d'une ancienne cuvée d'Amélie Nothomb sa dixième pour être précise. 

Vous pouvez prendre connaissance de sa bibliographie très prolifique et également sa biographie  ICI.
 
J'ai découvert cette auteur avec "Stupeurs et tremblements" en 2003, puis j'ai enchaîné avec "Antéchrista" en 2004 puis en 2006 avec "Biographie de la faim". 

Mes lectures sont moins importantes que la productivité d'écriture et d'édition de l'écrivain et encore heureusement car je note qu'elle ne publie pas toutes ses productions :
" Elle dit écrire près de quatre romans par an pour n’en publier qu’un seul : « J'écris 3,7 romans par an, c'est un rythme, je l'ai constaté après coup. Cela dit, n'allez surtout pas imaginer que tous ces romans sont bons. Il y a une énorme proportion de romans ratés dont il est hors de question que je les publie"

Difficile de trop en dire sur ce roman... Me voilà bien ennuyée pour émettre un avis.

Juste une chose tout d'abord concernant le format de ce livre : celui-ci relève plus du format "nouvelle" que du roman .
140 pages seulement. Deux personnages, un lieu unique ...
En tout cas, la mécanique de cette histoire fonctionne très bien et le lecteur s'enfonce dans cette histoire diabolique et introspective pour aboutir à un final éclatant.

Alors ne vous gênez pas lisez-le ! Non seulement vous n'en aurez pas pour longtemps , mais en plus, vous souhaiterez peut être dévider cette histoire pour comprendre peut être ... Vous doublerez ainsi cette lecture à double tranchant...

Sinon n'hésitez pas à découvrir "Stupeurs et tremblements" qui reste encore aujourd'hui mon préféré (avec à noté également une bonne adaptation en film du regretté Alain Corneau décédé cet été et avec  Sylvie Testud dans le rôle autobiographique d'Amélie Nothomb) !

On verra pour les autres, son petit dernier "Une forme de vie" semble être apprécié et me tente bien !


dimanche 19 septembre 2010

Marche des belettes !


La semaine dernière petite marche de 15 kms dans la campagne de la Loire.

Marche très sympa avec le beau temps, des petits relais pour manger notamment de la compote de poire faîte maison mais aussi du fromage et du saucisson.

La nature généreuse nous a fait l'offrande aux bords des chemins, sur les haies sauvegardées (ouf la plupart du temps on les enlève sans se poser des questions au nom de la productivité des terrains agricoles !) des mûres excellentes. J'adore !!!  Je suis aussi fan de la confiture de mes parents avec les mûres ramassées par mon papa et la confiture confectionnée par ma maman !

La campagne est belle et nous donne des tableaux parfois contemporains. Ainsi avec  les bottes de paille "emplastiquées" ! Celles-ci me faisant toujours penser à un des romans de Nicole Provence "Sur les traces du quartanier".

J'espère que cet automne pas encore là, sera riche de marches dans mon joli département de la Loire !

Je crois que j'ai réussi à mettre un diaporama !!!!!!!! Yes ! Yes ! Yes !

Tâtonnements informatiques



Bonjour et bon dimanche à vous tous !

Un petit message sur mon blog pour vous signaler que j'essaie désespérément d'être plus innovante sur mon blog et une des choses que j'aimerais savoir faire c'est mettre dans certains de mes messages un diaporama comme celui que vous voyez là (et qui n'est pas de moi )

Je progresse à pas lents en ce qui concerne la technique et le langage des informaticiens ou du moins des internautes. 



Il y a bien quelques sites en français qui m'aident et / ou même des blogueurs sympas qui m'offrent leurs services de soutien en ligne ! Merci beaucoup à vous !

Mais il me reste encore pleins de choses à apprendre ! Soyez patients avec moi !
Je vous remercie de vos visites !

Autre chose j'essaye de comprendre les fonctionnalités de "google reader" qui me permet de suivre les blogs dont je suis membre ....Mais même là aussi  je ne comprends pas tout ...

Tâtonnements quand tu nous tiens ...




mardi 14 septembre 2010

Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois



Date de sortie cinéma : 8 septembre 2010
Réalisé par Xavier Beauvois
Avec Lambert Wilson, Michael Lonsdale, Olivier Rabourdin 

Long-métrage Français. Genre : Drame
Durée : 02h00min

Des hommes et des dieux », la fraternité à l’état pur

Grand prix du jury au Festival de Cannes, cette évocation de la vie et de l’engagement des moines de Tibhirine est un grand moment de cinéma.
Le sujet était sensible, le thème ambitieux et profond : la démarche promettait d’être ardue. Étienne Comar (initiateur du projet, scénariste, coproducteur) et Xavier Beauvois (réalisateur) n’ont pas choisi la facilité en évoquant à l’écran la vie des moines de Tibhirine, enlevés puis assassinés au printemps 1996 en Algérie. Avant le dévoilement du film, en mai dernier à Cannes, certains redoutaient qu’il y soit question des circonstances troubles de la disparition des religieux, de les voir otages d’une vaine polémique, après avoir été ceux du terrorisme et des islamistes.

Rien de tout cela dans Des hommes et des dieux. Simplement – si l’on peut dire –, la vie humble de frères cisterciens, vivant l’aventure de la foi en terre d’islam, au plus près des habitants du petit village tout proche, dans un pays peu à peu livré à la violence de la guerre civile. Situé entre 1993 et la date de leur enlèvement, le film met en scène la petite communauté dans la réalité de son quotidien, au rythme des tâches de la vie monastique, dépeinte avec authenticité grâce aux conseils d’Henry Quinson.

Appréhender la foi et les motivations de ces moines

Entrre travaux manuels et célébrations, repas silencieux et temps de prière – sans parler des soins dispensés par le précieux Frère Luc, médecin de 82 ans tout entier absorbé par sa mission –, le film révèle l’esprit de Tibhirine en même temps qu’il dévoile l’objet de sa quête.

Des hommes et des dieux ne se contente pas de décrire, mais cherche à appréhender, dans le respect du mystère de la foi, les motivations profondes de ces hommes de paix, de plus en plus exposés, conscients de la menace et incités à partir, refusant de prendre partie entre les « frères de la montagne » (les terroristes) et les « frères de la plaine » (les militaires), soucieux de rester proches du village avec lequel des liens forts s’étaient créées

Le nœud du film tient en une question : faut-il rester ou partir ? La grande richesse de cette œuvre magnifique est de laisser lentement se déployer la réponse jusqu’à une forme d’évidence individuelle et collective. Une évidence du cœur, pleine de cette densité venue des profondeurs, nourrie d’un ébranlement intérieur et d’un cheminement douloureux qui en font toute la valeur.

Les scènes très fortes de réunions de chapitre, où chaque moine, à sa manière, livre son désarroi ou sa conviction, font surgir sans grands discours toute la complexité humaine, religieuse et morale de ce qui fut accompli. Méditations, psaumes et chants liturgiques accompagnent ce lent mûrissement, cette progression bouleversante vers un martyre envisagé avec lucidité mais pas recherché, que vient éclairer la lecture du testament du P. Christian de Chergé.

Les acteurs se donnent sans retenue à leur personnage

Après Nord (1992), N’oublie pas que tu vas mourir (1995, prix Jean-Vigo, prix du jury à Cannes), Selon Matthieu (2000) et Le Petit Lieutenant (2005), tous deux sélectionnés à la Mostra de Venise, Xavier Beauvois laissait entrevoir l’image d’un cinéaste exigeant, instinctif, généreux, posant sur l’âpreté du réel un regard sans concession, tout en laissant apparaître la fragilité et la richesse de personnages en quête de rédemption.
Avec Des hommes et des dieux – titre inspiré du psaume 82 (1) –, le réalisateur magnifie son art en le tirant davantage encore vers la sobriété. L’acteur qu’il est par ailleurs (pour Jacques Doillon, Philippe Garrel, André Téchiné ou Benoît Jacquot…) a su parfaitement s’appuyer sur le talent de ses comédiens, à qui il n’a pas hésité à demander quelques improvisations mémorables. Comme celle, lumineuse, où Frère Luc (Michaël Lonsdale) parle de l’amour à une jeune villageoise. Ou celle, terrible, livrant un Frère Christophe (Olivier Rabourdin) au doute et à la peur, seul dans sa cellule.
De Lambert Wilson (dans le rôle du P. de Chergé) à Jean-Marie Frin (Frère Paul), de Jacques Herlin (Frère Amédée, qui échappa à l’enlèvement avec Frère Jean-Pierre) à Olivier Perrier (Frère Bruno, qui ne vivait pas à Tibhirine mais s’y trouvait le jour du rapt), tous se sont donnés sans retenue à leurs personnages.

Une œuvre universelle

Tourné au Maroc au mois de décembre 2009, dans la région d’Azrou, le film baigne dans les lumières de l’hiver dans l’Atlas, vibrantes et pâles comme l’espérance, que la directrice de la photographie, Caroline Champetier, a su exploiter à merveille. D’autres fidèles du réalisateur, comme le décorateur Jean-Michel Barthélémy (César du meilleur décor pour Le Prophète de Jacques Audiard) ou l’ingénieur du son Jean-Jacques Ferran, ont contribué à donner au film toute sa force, sa beauté et son ample respiration.

On craint toujours, par excès d’éloge, d’ôter au spectateur une parcelle de l’émotion ressentie devant une œuvre rare. Il faut pourtant bien dire que Des hommes et des dieux en est une, pleine d’une substance universelle, qui interpelle bien au-delà des convictions religieuses. « Qu’est-ce qu’être humain ? Qu’est-ce qui nous fait hommes ? », s’interroge Lambert Wilson, très marqué par l’expérience. Ces moines trébuchant dans la neige et disparaissant dans le brouillard, entourés de leurs ravisseurs, n’ont pas fini de nous accompagner.

Arnaud SCHWARTZ

MON AVIS :

Ce film est tiré d'un fait divers assez récent et sujet à polémique,encore aujourd'hui : l'assassinat des moines de Tibhirine, enlevés puis assassinés au printemps 1996 en Algérie.

Néanmoins ce film ne prétend pas "donner" les coupables, car on ne voit pas l'assassinat mais seulement l'enlèvement des moines et une scène finale dans le brouillard (bel effet d'ailleurs).
Cet assassinat et donc "prétexte " à s'interroger sur la vie de ces moines durant  la période troublée d'avant l'enlèvement.

Le réalisateur va nous mettre alors spectateur de la vie dans ce monastère. Vies paisibles de ces moines faites de travail, de dévotion et de prières. 

Cet équilibre va être directement menacé par la montée des violences dans le pays. Cette violence qui entre dans le monastère "provoque" alors de multiples façons les moines, aussi bien dans leur foi  que dans leur vie d'homme.

Si au départ les moines se sentent menacés dans leur intégrité  physique et craignent la mort, ils vont très vite mettre en avant leur foi et leur amour et le don de soi en souhaitant rester au monastère en mépris du danger. 

On assiste pour chacun des moines à leurs doutes, leurs convictions, leurs évolutions. On prend la mesure de l'aspect communautaire d'un Monastère avec les votes et le droit au chapitre et l'importance d'être soudé dans les difficultés.

On vit alors au rythme du monastère prières, travail, solidarité, entraide. Du coup le film est forcément à un rythme lent, contemplatif et introspectif.

Quelques scènes sont marquantes notamment le dernier repas "remake" de la Cène où les moines dégustent de bonnes bouteilles de vin (le sang du Christ) en écoutant de la musique classique "Le lac des cygnes"

J"avoue avoir trouvé un peu le temps long... mais j'avoue aussi que ce film m'a fait me poser des questions sur la religion sur ma foi et sur les engagements au nom de la foi.

Je me suis permise de vous mettre l'avis de Arnaud SCHWARTZ qui est plus détaillé et moins maladroit que moi sans doute.

Ce film m'a fait réécouter le Lac des Cygnes, un enchantement, merci Tchaïkovsky ! 




mercredi 8 septembre 2010

Matilda de Roald Dahl




Lecture du livre de jeunesse :  Matilda de Roald Dahl. J'aime bien agrémenter mes périodes de lectures de petites pépites pour les enfants !
Concernant Roald Dahl, je suis bien loin d'avoir lu tout ses livres, mais j'ai à mon actif son fameux "Charlie et la Chocolaterie", aussi bien en livre, que la superbe adaptation en film de Tim Burton avec Johnny Deep.
Mais revenons à Matilda et plus précisément à son auteur le très célèbre Roald DAHL !


Je vous conseille de lire le Wiki de cet auteur pour avoir sa biographie et également sa bibliographie. 

Vous apprendrez pleins de choses sur lui et comprendrez mieux son œuvre :

Vous pouvez également voir son site officiel (en anglais) !

Cet homme souhaitait promouvoir la lecture auprès des enfants et avait également la passion du chocolat, un Saint Homme que ce Roald Dahl !

Parler des livres de Roald Dahl, c'est associer inévitablement l'illustrateur Quentin Blake  voir son SITE !


Les illustrations portent admirablement le récit de "Matilda" et les personnages prennent vie sous les crayons de Quentin Blake ! J'adore !
Sous la simplicité du trait et de son dessin, se cache un talent extraordinaire,.

Je vous assure : deux points pour les yeux, un trait pour la bouche et le personnage prends vie !

J'ai essayé de copier le dessin de Quentin Blake et bien c'est très dur et je n'ai pas réussi !

Jugez plutôt les quelques illustrations suivantes, chapeau l'artiste :-) :



Les parents de Matilda en prise avec le chapeau collé à la superglu

La terrible Directrice de l'école Melle Legourdin spécialiste du lancé d'enfant !

La délicate Mademoiselle Candy en classe !

Matilda et ses amis les livres !

Quant à l'histoire, c'est une belle histoire pour les enfants et que j'ai lu avec gourmandise. 

Je me suis prise d'affection pour Matilda, j'ai illico détesté ses parents et j'ai stressé pour sa rentrée dans cette école gérée par la Legourdin, cette peau de vache, lanceuse d'enfant ! Du coup j'étais un peu la Melle Candy de l'histoire !

C'est une belle histoire pour les enfants ou pour les adultes comme moi !
La lecture est mise en valeur et c'est un beau message que celui-ci pour les jeunes non lecteurs et plus accros à leur télé ou à leur ordinateur...

De plus il est agréable de lire et de suivre les belles illustrations qui je le répète sont extraordinaires.

L'histoire finie bien,  j'avoue que c'est rassurant finalement pour un livre d'enfant.

Bonne lecture aux enfants et / ou aux parents !


Les 10 droits du lecteur selon Daniel Pennac illustrés par Quentin Blake!

samedi 4 septembre 2010

La rentrée en poésie !


Odeurs des pluies de mon enfance
Odeur des pluies de mon enfance
Derniers soleils de la saison !
A sept ans comme il faisait bon,
Après d'ennuyeuses vacances,
Se retrouver dans sa maison !


La vieille classe de mon père,
Pleine de guêpes écrasées,
Sentait l'encre, le bois, la craie
Et ces merveilleuses poussières
Amassées par tout un été.


O temps charmant des brumes douces,
Des gibiers, des longs vols d'oiseaux,
Le vent souffle sous le préau,
Mais je tiens entre paume et pouce
Une rouge pomme à couteau.

René-Guy Cadou


Photo de classe de ma grande soeur !


L'école


L’école était au bord du monde
L’école était au bord du temps.
Au dedans c’était plein de rondes
Au dehors plein de pigeons blancs.


On y racontait des histoires
Si merveilleuses qu’aujourd’hui
Dès que je commence à y croire
Je ne sais plus bien où j’en suis.


Des fleurs y grimpaient aux fenêtres
Comme on n’en trouve nulle part,
Et dans la cour gonflée de hêtres
Il pleuvait de l’or en miroirs


Sur les tableaux d’un noir profond,
voguaient de grandes majuscules
Oui, de l’aube au soir nous glissions
vers de nouvelles péninsules.


L’école était au bord du monde,
L’école était au bord des temps.
Ah ! Que ne suis-je encor dedans
Pour voir, au dehors les colombes ! 

Maurice Carême



Ma Maternelle et mon école de CP !
BONNE RENTRÉE !!!