dimanche 31 juillet 2022

The last Hanna Jameson


Jon pensait avoir largement le temps de répondre au dernier SMS de sa femme. Mais alors qu’il prend son petit-déjeuner dans le hall de l’Hôtel Sixième en Suisse après une conférence, le monde se rappelle à lui avec d’atroces nouvelles. Washington DC a été effacée par une bombe nucléaire. Plus de nouvelles de New York. Londres s’est éteinte. Berlin aussi. Voilà ce qu’il a le temps de comprendre avant que les médias et les réseaux sociaux soient coupés à leur tour. Avant que le ciel se couvre de nuages oranges. Deux mois plus tard, ils sont vingt survivants réfugiés dans cet hôtel connu pour son histoire teintée de suicides et de meurtres. Jon et ses compagnons d’infortune essaient de maintenir un semblant de quotidien. Jusqu’au jour où ils découvrent le corps d’une petite fille. Les provisions s’amenuisent, les tensions s’affutent. Et si finalement le danger n’était pas à l’extérieur ? Source Edition Marabout

 


Mon avis :

Ce livre est conçu comme un journal de bord écrit par un des protagoniste de cette histoire, Jon.

Il fait parti des survivants réfugiés dans un hôtel.

La fin du monde est due à des attaques nucléaires qui ont touchées de très nombreux pays… On n'en saura pas vraiment plus au bout du compte…

La vingtaine de survivants se retrouve isolée dans cet hôtel en pleine nature.

Ils sont donc coincés ici et essayent de vivre avec ce qui leur reste (les réserves de l'hôtel et leurs expéditions à l'extérieur) avec ce ciel toujours sombre et le soleil presque disparu.

Jon était en colloque dans cet hôtel, il n'a pas tenté de fuir le jour J, comme la plupart (il ne reste qu'une vingtaine de personnes à l'hôtel), lors de l'annonce des attaques nucléaires et avant que tous les moyens de communication ne soient plus disponibles.

Les survivants sont plongés dans un état particulier de sidération. Jon, lui, pour s'occuper décide d'écrire le carnet de vie après le jour des catastrophes et ainsi d'interviewer les personnes étant restées comme lui dans l'hôtel.

Son attention va particulièrement se focaliser sur une petite fille retrouvée morte dans le réservoir d'eau de l'hôtel.

Ainsi, au milieu de toutes ces anormalités Jon va tenter de faire la lumière sur cette mort.

Ce roman mixe beaucoup de thématiques, trop sans doute : la fin du monde, la survie, le huis clos, l'enquête, la vie intime de Jon...

Ce que j'ai préféré ce situe au milieu du roman quand les survivants créent un microcosme avec toutes des nouvelles règles et que ces règles sociétales s'installent avec l'exacerbation des caractères de chacun.

" J'avais sous estimé jusqu'à là à quel point les gens souhaitent éviter tout conflit, même pendant une crise, car je m'étais attendu à ce que plus de personnes s'opposent au résultat. Mais non. Le débat et le vote avaient été réglés en une vingtaine de minutes. Je n'étais pas sur que c'était positif. La taille de notre groupe facilitait peut-être la prise de ce genre de décision. Après tout, la démocratie ne fonctionne que pour de petit groupes comme l'était le nôtre. L'espace d'un instant, je m'étais dit que j'aurais adoré raconter cet épisode à mes collègues du département des sciences politiques. Nous avions tous écrit des papiers sur la démocratie au cours de nos carrières respectives et j'étais à présent témoin d'une application pratique de nos théories."

L'enquête quant a elle, n'est qu'un prétexte et d'ailleurs sa résolution ne m'a pas du tout convaincue.

L'auteure expédie certains épisodes, qui à mon avis nécessitaient plus d'attention. En venir à tuer des hommes ce n'est pas rien quand même ?

De plus, j'ai eu du mal à différencier certains personnages et de comprendre les liens entretenus entre eux.

Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé de façon égale les différentes parties de ce livre.

C'est bien la mise en place d'une micro société, avec ce huis clos en mode de survie qui m'a le plus attirée. Celle, où l'auteure arrive à nous dresser des portraits psychologiques intéressants dans une micro société qui s'installe.

Pour ce qui est de l'enquête, et de certains personnages trop flous, je n'ai pas vraiment adhérée.

Une lecture qui a manqué pour moi de liant mais qui a eu quelques fulgurances intéressantes.

Je remercie mon cher Babelio qui m'a proposé et offert cette lecture 

grâce à une masse critique particulière 

Je m'excuse encore pour le retard ( de 6 jours) dans l'édition de mon billet 

J'étais en mode déconnectée pour mes vacances ! 

Quant à vous, et bien j'espère que vous passez un bel été pas trop chaud,

 à l'ombre pour lire avec une bonne boisson fraîche ! 


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