dimanche 28 septembre 2014

Train Train de lectures !

Nouvelle rubrique dans mon blog concernant mes lectures dans le train.


Il faut dire que deux fois 35 minutes de trajets dans la journée sur 5 jours sur 7 j'ai de quoi me faire plaisir !

Deux livres et une BD en un peu moins d'un mois c'est pas mal non ? 

Transatlantic  de Colum McCann 

 


 Les vieux fourneaux Tome 1 ceux qui restent de Lupano  et Cauuet



Des nœuds d'acier de Sandrine Collette

 

Reste que le rythme de mes publications devrait lui aussi suivre mais j'avoue j'ai en ce moment un petit coup de mou et puis en ce mois de septembre j'ai besoin de me déconnecter parfois de l'ordinateur qui occupe énormément mes journées de travail... Je suis également en retard sur les billets de mes lectures estivales... 

Mais plutôt que de procrastiner encore une fois je vais vous parler du livre Transatlantic de Colley Mc Collum !

On m'a prêté ce livre (Merci Elsa ;-) qui est une épreuve non corrigée de ce livre. Le livre avant sa parution en somme. Savoir ce qui est changé ou pas ? Pas moyen de s'en rendre compte pour ma part n'ayant pas le livre édité au final.

J'avais très envie de découvrir cet auteur mais ce n'était pas ce livre qui m'attirait à la base mais  celui dont j'aime le titre : "Et que le vaste monde poursuive sa course folle "


Découvrir cet auteur sur Babelio.com


Etats-Unis et Irlande, de 1845 à 2011
1919. Aviateurs vétérans de la Grande Guerre, Jack Alcock et Teddy Brown s’apprêtent à un nouveau défi : de Terre-Neuve jusqu’en Irlande, effectuer le premier vol transatlantique sans escale de l’Histoire.
Leurs voisines de chambre, Emily Ehrlich, pétulante journaliste, et sa fille Lottie, leur confient une lettre à l’attention de leur famille installée à Cork.
1845. Esclave affranchi, Frederick Douglass répond à l’invitation de son éditeur pour présenter ses Mémoires et traverse l’Atlantique pour arriver dans une Irlande frappée par la Grande Famine.
Lily Duggan, une jeune bonne sera marquée à vie par sa rencontre avec cet homme extraordinaire.
1998. New York-Londres-Belfast-Dublin-Washington-New York : observateur du processus de paix en Irlande du Nord, le Sénateur Mitchell passe sa vie dans les airs. Pour égayer son existence monotone, il se raccroche à certains petits moments de grâce. Comme sa rencontre avec cette femme malicieuse de 96 ans, Lottie.
1863. Inspirée par Douglass, Lily Duggan est partie et a refait sa vie dans le Missouri. Mais un drame va venir frapper son foyer. De ses six enfants, seule une fille survivra, Emily.
1929. Dix ans après le vol d’Alcock et Brown, Emily et Lottie, refont la traversée sur les traces des deux héros aviateurs. Brown leur remet la lettre qu’il avait soigneusement conservée.
2011. Dans une Irlande en pleine crise, Hannah, quadra solitaire, croule sous les dettes. Et si la lettre de sa grand-mère, rédigée un siècle plus tôt, pouvait lui sauver la vie ?

Je suis rentrée dans le livre sans savoir vraiment à quoi m'attendre... je n'avais même pas lu la quatrième de couverture et j'étais plus curieuse de la plume de l'auteur.

Les premiers chapitres ne m'ont pas tout de suite plus éclairés ... Les chapitres se découpent et nous présentent différents personnages et différentes unités de temps...

Alors que je pensais m'accrocher aux deux personnages du début, les deux aviateurs Alcock et Brown j'ai du les abandonner très rapidement pour faire un saut dans la passé et découvrir d'autres personnages. 

Oui le lien se situe entre l'Amérique et L'Irlande, enfin les liens. Mais les liens entre les personnages via l'histoire me semblent assez ténus... Et je n'ai pas su les rassembler vraiment. Me donnant le sentiment d'un livre trop découpé...

J'aurais préféré me poser sur l'histoire de certains des personnages de ce mixage temporel... Pour plus m'y attacher ...

Question écriture j'ai eu beaucoup de mal également surtout sur les parties concernant l'époque actuelle et le personnage du sénateur Mitchell.... Des phrases saccadées, entêtantes et sans respiration... Parfois sans verbe ... Du coup je n'ai pas aimé cette partie du livre et j'ai soupiré et presque laissé tomber et puis... On repasse à une autre époque avec d'autres personnages...

L'Irlande est au cœur de ce livre mais l'auteur oublie que tous ses lecteurs ne sont pas des fins connaisseurs de l'histoire géopolitique de son pays ... Et j'ai eu l'impression de ne rien comprendre, enfin, qu'il me manquait des éléments d'informations importants.

Une lecture plus qu'en demi teinte... De plus pas du tout réjouissante ni joyeuse...  Pas d'humour, beaucoup de misère et une écriture un peu trop sèche à mon goût...

J'essayerais à l'occasion le livre de l'auteur  qui me tentait au départ : Et que le vaste monde poursuive sa course folle ...

Et vous avez vous des conseils de lecture de cet auteur ? Et si vous avez lu celui-ci l'avez vous aimé ? 

Demain c'est lundi et je repars en lecture pour mon train train quotidien ! 
Je n'ai pas encore choisi mon livre 
mais j'ai retrouvé un des cartons de ma PAL, alors j'ai le choix ! 

@didi aube de septembre 2014 depuis le train


mardi 23 septembre 2014

L'aube est moins claire de Victor Hugo

L’aube est moins claire, l’air moins chaud, le ciel moins pur ;
Le soir brumeux ternit les astres de l’azur.
Les longs jours sont passés ;
 les mois charmants finissent.
Hélas ! voici déjà les arbres qui jaunissent !  
Comme le temps s’en va d’un pas précipité !
Il semble que nos yeux, qu’éblouissait l’été,
Ont à peine eu le temps de voir les feuilles vertes.
Pour qui vit comme moi les fenêtres ouvertes,
L’automne est triste avec sa bise et son brouillard,  
Et l’été qui s’enfuit est un ami qui part.
Adieu, dit cette voix qui dans notre âme pleure, Adieu, ciel bleu ! 
beau ciel qu’un souffle tiède effleure !
Voluptés du grand air, bruit d’ailes dans les bois,
  Promenades, ravins pleins de lointaines voix,
Fleurs, bonheur innocent des âmes apaisées,  
Adieu, rayonnements ! aubes ! chansons ! rosées !
Puis tout bas on ajoute : ô jours bénis et doux ! Hélas ! 
vous reviendrez ! me retrouverez-vous ?

 Victor Hugo

 

un automne dans le Périgord @Didi2012



samedi 13 septembre 2014

Du domaine des murmures de Carole Martinez





Collection Blanche, Gallimard

Parution : 18-08-2011



J'ai acheté ce livre lors de la fête du livre de Saint-Etienne le 15 octobre 2011 et dédicacé pour mon plus grand plaisir. J'espère avoir l'occasion de revoir cette auteure qui m'a charmée sur ses deux livres : Le cœur cousu et celui-ci : Du domaine des murmures que j'ai lu cet été dans le Médoc dans le beau jardin du gîte.

Vous pouvez retrouver mes billets en cliquant sur les liens notamment celui sur Le cœur cousu ♥

Carole Martinez octobre 2011 @Didi
@ma Didicace !
J'ai fait patienter ce livre trop longtemps et cet été j'ai repensé à lui en me disant que si je retrouvais l'écriture de Carole Martinez je serais enchantée et que j'avais envie de ça pour les vacances.

Du domaine des murmures est un livre précieux, un livre comme un murmure. Le murmure d'une femme, Esclarmonde qui a décidé de se faire emmurer pour échapper à sa condition de femme et se donner à Dieu.

" Je voyagerais dans un réduit de pierre "

Une belle lecture comme un conte à déclamer à haute voix ! 

Une parole féminine qui s'élève avec force dans un monde (celui du moyen-âge) où le masculin trône, décide et tue !

Une très belle ode aux femmes. Décidément Carole Martinez  sait se faire la porte parole des femmes. Encore de beaux portraits féminins comme dans le cœur cousu !

La façon de voir la maternité est intéressante et j'ai trouvé originale, l'idée de l'auteur concernant la Vierge Marie : Elle considère la vierge comme la part féminine du Christ. 

J'ai vraiment aimé, j'aimerais vous le lire à haute voix car j'ai aimé la musicalité de ce texte.
" Non, ce lieu est tissé de murmures, de filets de voix entrelacées et si vieilles qu'il faut tendre l'oreille pour les percevoir. De mots jamais inscrits, mais noués les uns aux autres et qui s'étirent comme un chuintement doux. "
Carole Martinez vous êtes adorable et j'espère vous revoir pour vous dire à quel point j'ai aimé vos deux livres. Et puis j'espère également que lors de ma prochaine rencontre avec vous, j'aurais à nouveau de quoi lire.

Quant à vous chers visiteurs de ce blog quelque peu endormi, 
je ne peux que vous murmurer à l'oreille : 
"Lisez ce livre et partez avec Esclarmonde dans ce domaine des murmures"