dimanche 6 juillet 2014

Tu verras de Nicolas Fargues



Mon père me criait de remonter mon jean au-dessus de mes fesses, de cesser d'écouter des chansons vulgaires sur mon iPod, de rapprocher mes coudes à table et de ne pas faire la tête chaque fois qu'il voulait m'emmener au musée. Il ajoutait toujours: "Plus tard, tu comprendras que c'est pour ton bien que je te disais ça, tu verras"
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Mon avis :

Lecture In tram de fin d'année (plus qu'une semaine et je suis en vacances !), c'est Elsa qui m'a gentiment prêté ce livre.

Je ne savais pas du tout de quoi parlait celui-ci. 

On m'avait dit "Tu verras".

Ce livre est triste, ce livre rassemble toutes les pensées d'un père qui perds trop tôt et accidentellement son enfant, Clément un adolescent collégien. 

Ce sont toutes les choses qui n'ont pas été dites et /ou faites.

Ce sont les "Tu verras" lancés par le père pour mettre en garde son fils sur l'avenir qui résonnent désormais dans le vide...

C'est l'avenir d'un enfant qui s’arrête et celui d'un père qui s'écroule et croit ne pas avoir été à la hauteur...

Ce sont tous les remords et regrets de ceux qui restent ... Et qui doivent essayer de vivre avec cette absence comme un gouffre...

Ce livre parle du deuil d'un enfant du côté d'un père divorcé et j'ai trouvé qu'il en parlait avec toutes les souffrances et les " Si j'avais su"  qui doivent résonner dans beaucoup d'esprits de parents lors de la perte d'un enfant...

Un livre qui ne convient pas à une lecture estivale de plage ... 
Mais un livre qui m'a touché et ému,
qui parle des liaisons père-fils avec justesse et émotions.

Je vous laisse en musique celle que Clément écoutait 
avant de mourir et que son père écoute pour être encore avec lui...


 Don't Matter, d’Akon





jeudi 3 juillet 2014

Le conte de la Princesse Kaguya de Isao Takahata



  • Réalisé par : 
    Isao Takahata
  • Durée : 
    2h17min
  • Pays de production : 
    Japon
  • Année de production :  2013
  • Titre original : Kaguya-hime no monogatari
  • Distributeur : 
    Walt Disney Company France
Une minuscule princesse, Kaguya, «la princesse lumineuse», est découverte dans la tige d'un bambou. Élevée par un vieux coupeur de bambou et son épouse, elle devient une séduisante jeune femme. De la campagne lointaine jusqu'à la grande capitale, sa beauté suscite l'engouement auprès de tous ceux qui la rencontrent et fascine en particulier cinq nobles prétendants, qui vont devoir relever d'impossibles défis dans l'espoir d'obtenir sa main... Le temps venu, elle devra finalement affronter son destin...

Mon avis : 

Ollalalalalala que ce dessin animé est beau !!!! Il est merveilleux, tout simplement magnifique ! 

Ah ce que j'ai aimé, à croire que je reste avec une âme d'enfant.

J'ai été captivée par le dessin de Takahata ! Vraiment. Un dessin animé qui fait la part belle aux aquarelles et aux estampes.

Quelle splendeur toutes ses aquarelles qui prennent vie. 



Cette nature merveilleuse et l'histoire de cette Princesse attachante.

Le conte est un conte traditionnel Japonais et j'en ai aimé la modernité et l'aspect fantastique. 

Kaguya-hime (« princesse Kaguya »), est un personnage d'un conte folklorique japonais datant du Xe siècle, appelé également Taketori Monogatari (Le conte du coupeur de bambou). Ce conte est considéré comme le texte narratif japonais le plus ancien. Le texte, en prose, est écrit entièrement en kana, dans une langue très simple et il est en réalité composé de sept contes. L'auteur se nomme Hamura Saki Chikibou et on date sa rédaction entre 850 et 950


Un jour un vieux coupeur de bambou sans descendants, Taketori-no-Okina (竹取翁, « le vieillard qui récolte le bambou »), trouve une mystérieuse canne de bambou reluisante. La coupant, il trouve à l'intérieur un bébé de la taille de son pouce. Heureux de trouver une si belle petite fille, lui et sa femme l'élèvent comme si elle était leur propre enfant, l'appelant Kaguya-hime (かぐや姫, « princesse lumineuse »). Depuis, quand il coupe un bambou il y trouve une pépite d'or. Il devient vite riche, et Kaguya-hime grandit d'un bébé minuscule à une femme de taille normale et de beauté resplendissante. Au début Taketori-no-Okina essaie de la cacher des autres, mais avec le temps les nouvelles de sa beauté se répandent.
Finalement, cinq princes viennent chez Taketori no Okina pour demander Kaguya-hime en mariage. Ces princes convainquent Taketori-no-Okina de demander à la réticente Kaguya-hime de choisir parmi eux. Pour ce faire, Kaguya-hime donne des tâches impossibles aux princes. Elle épousera celui qui peut lui apporter un objet précis.
La même nuit, Taketori-no-Okina dit à chacun des cinq princes ce qu'ils doivent rapporter. Le premier doit rapporter le bol en pierre utilisé par le Bouddha pendant qu'il mendiait; le second, une branche à joyaux de l'île de Hôrai; le troisième, la robe légendaire du rat qui habite une montagne de Chine; le quatrième, un joyau coloré du cou d'un dragon; et le cinquième, le coquillage cauri d'une hirondelle.
Se rendant compte que la tâche était impossible, le premier prince revient avec un bol très cher, mais Kaguya-hime se rend compte de sa supercherie quand elle voit que le bol ne luit pas d'une lueur sainte. Deux autres princes essaient également de la tromper avec des faux et échouent. Le quatrième renonce pendant un orage, et le cinquième meurt en essayant de prendre l'objet.
Ensuite, l'empereur du Japon, mikado (御門/帝), vient voir l'étrangement belle Kaguya-hime et en tombe amoureux ; il propose de l'épouser. Bien qu'il ne soit pas soumis aux tâches impossibles des princes, Kaguya-hime refuse sa demande en mariage, lui disant qu'elle n'est pas de ce pays et ne peut donc pas se rendre au palais avec lui. Elle reste en contact avec l'empereur mais continue à refuser ses demandes de mariage.
Cet été-là, elle pleure à chaque fois qu'elle voit la pleine lune. Elle n'est pas capable de dire à ses parents adoptifs ce qui ne va pas, malgré tout leur amour pour elle. Son comportement devient de plus en plus erratique jusqu'à ce qu'elle révèle qu'elle n'est pas de ce monde et qu'elle doit retourner parmi les siens sur la Lune. Dans certaines versions du conte elle fut envoyée sur Terre comme punition temporaire pour un crime qu'elle aurait commis, tandis que dans d'autres elle y fut envoyée pour la maintenir en sécurité pendant une guerre céleste.
Le jour de son retour approchant, l'empereur envoie des gardes patrouiller autour de chez elle pour la protéger du peuple de la Lune, mais quand une ambassade d'« êtres célestes » arrive à la porte de la maison de Taketori-no-Okino, les gardes sont aveuglés par une étrange lumière. Kaguya-hime annonce que, bien qu'elle aime ses amis sur Terre, elle doit retourner sur la Lune avec les siens. Elle écrit des mots tristes pleins de regrets à ses parents et à l'empereur, puis donne à ses parents sa robe en souvenir. Elle goûte un peu d'élixir d'immortalité, l'attache à sa lettre à l'empereur, et le donne à un garde. En la lui donnant, on lui met une robe de plumes et toute sa tristesse et sa compassion pour le peuple de la Terre disparaît. Son entourage céleste ramène Kaguya-hime à Tsuki-no-Miyako contre son gré, laissant ses parents adoptifs en pleurs.
Ses parents adoptifs deviennent très tristes et tombent bientôt malades. Le garde retourne chez l'empereur avec les objets que Kaguya-hime lui a laissés dans son dernier acte mortel et raconte ce qui s'est passé. L'empereur lit sa lettre et en est ému. Il demande à ses domestiques quel est le mont le plus près du Ciel ; l'un d'eux répond le Grand Mont de la province de Suruga. L'empereur ordonne à ses hommes d'apporter la lettre au sommet du mont et l'y incinérer, avec l'espoir que son message parviendrait à la princesse lointaine. Les hommes sont aussi commandés de brûler le pot d'élixir d'immortalité parce qu'il ne désire pas vivre éternellement sans pouvoir la voir. La légende dit que le mot pour « immortalité », fushi ou fuji (不死), devint le nom de la montagne, le mont Fuji. Il est dit aussi que les kanji du mont, 富士山, littéralement « montagne abondante en guerriers », dérive de l'armée de l'empereur gravissant le mont pour faire ce qu'il avait commandé. Il est dit que la fumée de l'incinération des objets continue aujourd'hui (bien que le mont Fuji ne soit plus aussi actif de nos jours).
 Le conte est également mis en image ICI
Il y a de tout dans ce dessin animé : 

de la poésie avec les chansons si belles ! BO

 du rire,  avec les prétendants qui se font éconduire !


des larmes, le chagrin de perdre ce et ceux que l'on aime 


de la joie,  avec les joies simples de la nature et d'une vie au contact d'elle




de la tristesse et la mélancolie de la Princesse qui grandit 



Ajouter une légende


des traditions japonaises : l'art du thé, les kimonos, les sourcils épilés, 
le chant, la calligraphie...



de l'amour, avec le beau Sutemaru et surtout l'amour maternel et paternel



 de la beauté, de la Princesse et des paysages de la campagne et de la maison en ville. 
Et la lune ! Les cerisiers en fleur, l'automne flamboyante.



 de la révolte, et des scènes qui implosent ... 


 un peu de fantasy avec le retour à la lune, comme un deuil ... 


Je suis fan des dessins animés Japonais, et là,
 la Princesse Kaguya a ravi mon petit ♥ 





Je ne peux que chanter les louanges de ce dessin animé 
et vous inviter à le voir ! 



De cet auteur j'avais vu la très émouvant le tombeau des Lucioles avec la scènes des lucioles magnifique. Il faudra que je le regarde de nouveau et que je me le procure dans ma DVDthèque.

L'auteur  n'est pas tout jeune mais ne souhaite pas raccrocher ses pinceaux ! 
Faites qu'il puisse nous émerveiller encore avec un autre film. 
Je lui souhaite une longue vie !!!!


J'ai profité de la fête du cinéma avec les places à  3.50 euros.


La fête est finie, mais ce film mérite largement votre intérêt,même sans les tarifs attractifs de cette fête du cinéma, 2 h 17 de beauté ça n'a pas de prix. 

Je suis sure que vous serez émerveillés,
 laissez vous enchanter et charmer par la Princesse Lumineuse !
Retombez en enfance, c'est si bon ♥