lundi 27 avril 2015

A travers les champs bleus de Claire keegan


Récidivant dans l'art délicat du clair-obscur, Claire Keegan raconte huit destins sur le fil. Solitudes, joug des traditions, amours impossibles ou interdites, rivalités, adieux... Autant d'instants sur le point de basculer et de personnages aux prises avec leurs propres failles, au cœur d'une nature sauvage et silencieuse ou chaque éclat de vie, saisie sur le vif, entre en résonance. SOURCE Éditions 10-18
Mon avis :

Belle couverture, éditions 10-18 que j'aime beaucoup, billets engageants de blogueurs dont j'aime les avis (entre autre celui de Jérôme du blog D'une Berge à l'autre et Trust Me sur Babelio ),  me voilà donc partie à travers ces champs bleus lors de mes vacances de printemps.

Hélas, ma lecture fût en demi-teinte ... bleus gris ... Et oui j'en attendais peut-être trop. 

En fait, ce qui m'a le plus gêné c'est que ces nouvelles n'ont pas de réelles chutes et pour moi une nouvelle c'est avant tout une chute marquante qui permet de boucler l'histoire courte.

Il y a 8 nouvelles dans ce recueil et celles que j'ai préférées sont celles qui se penchent d'avantage sur les personnages.

Il y a tout d'abord celle qui donne le titre à ce livre " A travers les champs bleus ", où j'ai aimé les descriptions de la nature poétiques

" La fille du forestier " où l'art de raconter une réalité en en faisant une fiction.

Et " La nuit des sorbiers " pour les personnages totalement décalés et au fond si profondément humains. 

Pour certaines nouvelles j'ai eu beaucoup de mal à les appréhender ... "Chevaux noirs " et " Renoncement ".

Une lecture en demi-teinte, mais une lecture qui s'est néanmoins 
imprimée en moi comme un rêve ou un cauchemar,
 dont on n'arrive pas à se défaire une fois réveillé.


" Dans son rêve, il y a avait un grenier au plancher tapissé d'herbe. L'herbe devenait plus haute qu'une maison, les tiges penchaient vers l'ouest malgré l'absence de vent. Couchée sur le dos, Margaret ne portait qu'un pantalon d'homme et lorsqu'elle descendait sa main, au lieu d'un pénis, elle trouvait un gros lézard qui faisait partie de son anatomie et dont la queue musclée se balançait. Une femme qui lui ressemblait arrivait d'un autre siècle, drapée dans un tissu noué. Apercevant le lézard, elle ne reculait pas, mais l'accueillait en elle et , à son réveil, Margaret s'est palpée pour vérifier qu'elle ne se transformait pas en homme. " Extrait de La nuit des Sorbiers



8 commentaires:

  1. Je viens de finir un recueil de 8 nouvelles également en revanche j'ai adoré le mien. Une lecture marquante.

    Ton billet est tentant quand même... je mets le titre sous le coude, qui sait ;-)

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    1. Bonsoir Cristina,
      quel est ce recueil adoré ?
      Je ne jette pas toute ma lecture à l'eau ;-) c'est quand même une écriture qui s'imprime en soi.
      Bises

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  2. J'ai adoré ce recueil, tu le sais ;) Et moi ça ne me gêne pas quand il n'y a pas de chute, j'ai surtout été charmé par l'écriture de Claire Keegan que je trouve magnifique.

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    1. Coucou,
      oui je le sais et c'est bien de ton avis dont je parle dans mon avis ... J'aurais du le spécifier (je vais le rajouter ;-)
      Ben quand il n'y a pas chute ça fait pas pareil...
      Tu as raison pour l'écriture !
      Bises

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  3. De cette auteure, j'avais adoré Les trois lumières, une merveille...!

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    1. Hello Noukette,
      Les trois lumières pourront peut être plus m'éclairer ;-) je le note pour l'écriture de cette femme.
      Bises

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  4. Il vaut mieux que ce soit un rêve, dans ce cas.

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    1. Coucou,
      oui les rêves c'est mieux !
      Bon joli mois de mai en clochettes !
      Bisous

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