Presque dix ans se sont écoulés depuis que Julia Win est revenue de son voyage en Birmanie, le pays où son père est né et où elle a découvert un frère. Désormais brillante avocate à Manhattan, elle ne se sent pourtant pas pleinement épanouie. Lorsqu’elle commence à entendre dans sa tête une voix lui posant des questions qu’elle essaie depuis toujours d’esquiver – « Pourquoi vis-tu seule ? », « Qu’attends-tu de la vie ? » –, ses doutes grandissent encore.
Poussée par sa quête d’elle-même, Julia repart en Birmanie. Elle y découvre le destin d’une femme du nom de Nu Nu, un destin à la fois passionnant et tragique qui va bouleverser la vie de Julia.
Comme L’Art d’écouter les battements de cœur, ce roman chargé d’émotion explore les territoires fascinants du cœur humain.
Jan-Philipp Sendker est né en 1960 à Hambourg. Journaliste et écrivain, il a été correspondant du magazine Stern aux États-Unis de 1990 à 1995, puis en Asie, de 1995 à 1999. Il vit aujourd’hui à Berlin avec sa famille. SOURCE Éditions JC Lattès
MON AVIS :
J'ai hésité un peu quand Babelio par l’intermédiaire de Pierre Krause, m'a contacté pour ce partenariat privilégié.
Est-ce que ce livre serait intéressant ... Je lui trouvais des connotations de littérature "rose" ... J'appréhendais un peu ...
Et puis finalement, j'ai lu que ça parlait de Birmanie et puis la couverture était si jolie. Il n'y avait pas encore beaucoup d'avis mais un partenariat c'est l'occasion de prendre quelques risques sans conséquences ;-). J'ai déposé alors ma candidature qui a été retenue.
Merci merci BABELIO ♥ et les Editions JC Lattès
Le début du roman m'a un peu inquiétée... oui, vous allez me dire, encore ?
J'avais l'impression que j'allais être aux prises des méandres psy tarabiscotées d'une femme, jeune, jolie et brillante avocate à New York à qui tout réussi (bien sur) mais pas tout quand même (faut pas exagérer ...), côté amour ce n'est pas ça, et patati et pata-tras... Et bon je n'avais pas trop envie de ça ...
Et puis le livre change de ton, quand Julia décide de retourner en Birmanie pour faire taire cette voix inquiétante qui intervient dans sa vie de tous les jours et lui ordonne d'arrêter son travail et de se recentrer sur elle (la voix et elle aussi en fait... Je ne sais pas si je suis claire...).
On quitte alors assez vite NY pour la Birmanie et hop on change d'atmosphère.
Je n'avais pas compris que ce livre était une sorte de deuxième tome mais en fait ça ne m'a pas dérangé et les livres peuvent se lire indépendamment, la preuve je l'ai lu sans lire le premier.
De New York à la Birmanie, l'écart est important. Entre une vie matériellement confortable, une société de consommation où tout se trouve à profusion et une vie de peu, humble proche des besoins vitaux et respectueuse des enseignements de Bouddha, une vie zen quoi.
Julia rejoint en Birmanie son demi-frère U Ba, un homme simple et vivant en harmonie dans son pays. Un homme bon envers Julia.
U ba va aider Julia dans sa quête, pour faire taire cette voix qui la perturbe et lui ordonne de venir l'aider.
Cette voix est un appel au secours. C'est le SOS d'une femme morte. C'est son esprit qui tourmente Julia. La quête de la jeune femme va lui permettre de connaitre l'histoire de Nu Nu.
Sa triste histoire... Oui parce que Nu Nu c'est cette femme n'a pas eu vraiment une vie facile. Non c'est le moins que l'on puisse dire. Une vie de peu, une vie de labeurs et laborieuse, dure, faite de deuils, dans un contexte de guerre.
Sa triste histoire... Oui parce que Nu Nu c'est cette femme n'a pas eu vraiment une vie facile. Non c'est le moins que l'on puisse dire. Une vie de peu, une vie de labeurs et laborieuse, dure, faite de deuils, dans un contexte de guerre.
" J'imaginais Nu Nu, Maung Sein, Ko Gyi et Thar Thar ; certaines familles n'avaient vraiment pas de chance. Ou très peu. Et à quel point l'ombre du malheur pouvait s'allonger. Les familles au sein desquelles chacun donne tout l'amour qu'il a mais qui n'est pas encor suffisant? Où chacun partage autant qu'il est possible et pourtant les cœurs restent sur leur faim. Aucun reproche à faire . Aucune malveillance. Où surviennent des blessures qu'une vie entière ne suffit pas à guérir. le lieu de tous les commencements. l'amour. Le besoin d'amour. La peur de l'amour "
J'ai particulièrement aimé la partie deux de ce livre. celle où une vieille dame (La sœur de Nu Nu) nous raconte la vie de Nu Nu, de son mari Maung Sein et de ses deux fils : Ko Gyi et Thar Thar.
J'ai aimé être à l'écoute de cette terrible histoire. On arrive bien à comprendre ainsi pourquoi le cœur de Nu Nu n'est toujours pas au repos... Que d'épreuves traversées !!!!
Et puis retour dans le temps présent avec de belles rencontres...
Le retour au temps présent ne bascule pas dans l'artificiel et c'est une prise de conscience qui s'éveille, un retour à la paix et l'amour.
Une voix qui s'apaise et une autre qui s'élance...
Et des cœurs bien accordés.
Une lecture qui m'a plu finalement, surtout
pour l'histoire de Nu Nu et de sa famille,
mais aussi pour celle de Julia et de U Ba
et de leurs rencontres en Birmanie.
J'accorde mon cœur à ce livre ♥
et me demande si moi aussi
je sais écouter les battements des cœurs...
En tout cas moi je vois aussi pleins de choses dans les nuages...
pour l'histoire de Nu Nu et de sa famille,
mais aussi pour celle de Julia et de U Ba
et de leurs rencontres en Birmanie.
J'accorde mon cœur à ce livre ♥
et me demande si moi aussi
je sais écouter les battements des cœurs...
En tout cas moi je vois aussi pleins de choses dans les nuages...
" Nu Nu étudiait intensément la silhouette des bananiers, des papayers au crépuscule, la forme des volutes de fumée qui montaient du feu et la configuration des nuages. Passant beaucoup d'heures à contempler le ciel, elle observait leur formation et cherchait à leur donner un sens. Elle était fascinée par la figacité de leur présence. Ils changeaient constamment de forme, moulés par quelques mains invisible, avant de disparaitre au bout d'un instant dans l'infini d'où il avait surgi.
Elle ressentait de la pitié pour ceux qui ne voyaient là que des nuages porteurs de rien d'autre que d'un temps clément ou d'un orage. "
Merci encore à Babelio
J'aimela façon dont tu en parles. Et la couverture est vraiment très jolie.
RépondreSupprimerCoucou Jérôme,
Supprimermerci pour le compliment, ça me fait plaisir.
Quant à la couverture elle évoque une certaine zénitude et les pays orientaux mais n'a pas plus de rapport avec l'histoire de ce livre.
Bises
Un billet plein de poésie... :)
RépondreSupprimerMerci il faut dire que c'est le printemps des poètes ;-)
SupprimerBisous
quand j'aurai lu tout ce que j'ai acheté dernièrement, je reviendrai sur tes posts !
RépondreSupprimerdemain soir espace 3000 à Lyon Asaf Avidan ! tu y seras peut-être ?
Bonsoir Marty,
Supprimeroui oui tu me diras pour tes lectures.
Côté musique j'aime beaucoup Asaf Avidan (décidément que de points communs ;-) je ne serais pas à Lyon demain pour le voir mais je compte le voir à Saint-Etienne en juin pour le Festival Paroles et musique.
Sinon ce samedi ce sera quai du polar, peut être y seras-tu ?
Bises
quand on voyage en lisant, je suis toujours partante!
RépondreSupprimerCoucou Violette,
Supprimeroui même si ici ce sont davantage les personnages qui sont mis en avant que les paysages.
Bises et bon dimanche
Tu as bien fait d'accepter ce partenariat, finalement.
RépondreSupprimerCoucou Alex,
Supprimeroui j'ai été agréablement surprise.
Bon dimanche
J'ai tellement aimé "L'art d'écouter les battements de coeur". Quel beau livre...
RépondreSupprimerBisous et bonne semaine à toi xx
Bonsoir Nadine,
Supprimerje retiens ce premier "tome" sur l'histoire du père de Julia ;-)
Bises et bonne semaine également