"Quand sa fille Paloma déserte sans prévenir la somptueuse villa familiale, Vida Izzara croit en deviner la raison: elle serait partie avec son amant vivre une vie moins conventionnelle. Jusqu'au jour où Vida comprend que c'est elle aussi que Paloma fuit. Aidée par Taïbo, qui enquête sur un couple de jeunes gens habitant clandestinement les demeures inoccupées de la région, elle part à la recherche de sa fille. Ce périple la conduira de l'Irigoy de son enfance aux recoins secrets de son cœur. Les vies d'oiseaux, ce sont celles que mènent ces quatre personnages dont les trajets se croisent sans cesse. Chacun à sa manière, par la grâce d'un nouvel amour, est amené à se défaire de ses liens - conjugaux, familiaux, sociaux - pour éprouver sa liberté d'exister."
MON AVIS :
Ayant eu vent de l'opération des matchs littéraires organisés par Price Minister j'ai porté ma candidature pour le dernier livre de Véronique Ovaldé "Des vies d'oiseaux".
Merci à cette opération et un merci particulier à Rémi Gonseau le GO de ces matchs, qui m'a fait confiance pour la réexpédition de mon exemplaire, le premier n'ayant pas trouvé le chemin de ma boite aux lettres.
Merci à cette opération et un merci particulier à Rémi Gonseau le GO de ces matchs, qui m'a fait confiance pour la réexpédition de mon exemplaire, le premier n'ayant pas trouvé le chemin de ma boite aux lettres.
Ma rencontre littéraire avec l'écrivain a eu lieu cet été avec "Ce que je sais de Vera Candida" et avouons que j'ai adoré son écriture et que cette rencontre m'a charmée et enchantée !
Si vous voulez relire mon avis il est ICI !
Que dire de cet opus là sinon que pour moi encore une fois le charme à opéré !
J'ai aimé comme l'on aime le chant des oiseaux et la douceur d'une peau.
J'ai aimé comme l'on aime le chant des oiseaux et la douceur d'une peau.
L'histoire est prétexte à découvrir dans les vies de deux femmes : Vida la mère et Paloma la fille. On les suit en parallèle dans leurs vies respectives.
Paloma à eu besoin de couper les ponts avec sa famille et est partie laissant sa mère bien mélancolique du temps où sa fille était bien au chaud dans le nid familial. Oui mais voilà Paloma voulait voler de ses propres ailes.
On entre alors dans l'intimité de ces deux femmes par l'intermédiaire de leurs relations avec les hommes de leurs vies.
Ainsi les hommes entrent en scène et par les liens tissés et construits et/ou détruits, Véronique Ovaldé nous parlent de ces deux femmes.
Ainsi les hommes entrent en scène et par les liens tissés et construits et/ou détruits, Véronique Ovaldé nous parlent de ces deux femmes.
Ici les portraits des hommes sont plus complaisants que dans "Ce que je sais de Vera Candida", néanmoins à y regarder de plus près, les hommes qui sont pères dans cette histoire ne sont pas glorieux !
Ovaldé écorne fortement l'image de la paternité avec ces portraits de pères.
Le père de Paloma (Gustavo Izzara) n'est pas un homme agréable, très macho et utilisant sa femme à des fins de faire valoir, comme on aurait une belle voiture pour épater la galerie. Quant à son rôle de père il ne l'a pas saisi ni ne s'en est jamais inquiété.
Le père d'Adolfo (le petit ami de Paloma) n'est qu'un être violent et répugnant qui aura toujours une emprise sur le frère d'Adolfo qui a du être arraché du nid pour ne pas y mourir...
Seul le père de Vida et grand-père de Paloma trouve relativement grâce à nos yeux dans la mesure où il a fait ce qu'il a pu.
Deux autres portraits masculins se dessinent avec bien sur :
Taïbo le policier qui va entrer dans les vies de Vida et Paloma et qui va avoir un beau rôle : celui du lien et de l'émancipation de la tempérance et de l'amour.
Adolfo le grand amour de Paloma dont elle a adopté le mode de vie pour une vie sans souci, une vie joyeuse et sans contrainte dans les maisons abandonnées pour cause de vacances.
J'ai aimé le traitement de ces liens entre les personnages avec en point d'orgue les relations mère-fille !
Mon cœur en sautoir"Ce souvenir toujours de son petit corps, de sa grâce, de sa texture de peau, de son haleine, de son odeur, de sa voix, emmêlées l'une dans l'autre, la moiteur de cou, la finesse de ses bras, le délié parfait de chacun de ses muscles minuscules et sublimes, comment garder ces gestes dans le souvenir, comment être sûre de ne jamais rien oublier de tout cela, de pouvoir s'en servir et le réactiver quand elle sera vieille, puiser dans son trésor de souvenirs et d'images, la peau bronzée de Paloma, son grain un peu sec et salé, la connaissance que Vida en avait, qui semblait être une chose tangible et d'éternel, mais cette connaissance même n'existait que le temps que la chose connue existât, ses cheveux désordonnés et longs qui lui donnaient l'allure d'une sauvageonne, sa blondeur iodée d'enfant, la pulpe de ses lèvres, l'immensité de ses yeux (qui paraissaient à une autre échelle que les autres éléments de son visage), l'arc de ses sourcils noirs et fatals (des sourcils de femme). Vida voudrait prendre la totalité de ces fragments parfaits et en faire un trésor réellement inaltérable. Et quand elles étaient ensemble elle savait que c'était impossible et cette impossibilité la plongeait dans un désespoir infini. Elle avait l'impression que sa beauté, sa tendre enfance lui échappaient déjà. Qu'elles s'en allaient en particules dans l'air, comme des filaments de sa perfection.Elle se disait, "Il faut que je la photographie, que je l'enregistre " mais toutes ces opérations étaient vaines et elle échouait à conserver la douceur éphémère de cette fusion de leurs deux corps allongés dans une chambre estivale, l'une à côté de l'autre, les bras de la petit autour de son cou et les lèvres de la petite sur ses paupières. Elle savait ce qui la faisait rire alors elle l'a faisait rien et ce rire d'enfant, ce rire qui s'en allait déjà à toute vitesse, lui piétinait le cœur "
C'est trop beau ... Je suis touchée et ça ramène en moi beaucoup de sentiments personnels contradictoires au fait de ne pas avoir voulu d'enfant.... même si ce n'est pas trop tard ... enfin presque ... oups pardon je parle de ma vie privée là ... Désolée.
J'aurais aimé que Véronique Ovaldé s'attarde d'avantage sur la relation entre Taïbo et Vida.
Le chapitre "La peau" est un instant de grâce et de volupté comme j'aime à en lire...
Je n'ose vous en mettre un extrait tant je ne veux déflorer cette découverte si vous lisez ce livre. Oui parce qu'il faut que vous le lisiez !
Je n'ose vous en mettre un extrait tant je ne veux déflorer cette découverte si vous lisez ce livre. Oui parce qu'il faut que vous le lisiez !
Vraiment j'ai aimé ce livre !
Son atmosphère, ses portraits, ses paysages, ses liens ...
Son atmosphère, ses portraits, ses paysages, ses liens ...
Merci Véronique Ovaldé pour votre talent d'écriture et votre univers !
Je mets en dessous les résultats de l'opération "Les matchs de la rentrée littéraire" ! 43 % de conquis pour les vies d'oiseaux, je ne suis pas la seule conquise !
Il y a aussi le récapitulatif des différentes chroniques de plus de 300 blogs ! J'espère que l'on pourra me rajouter même si je suis en retard ... Oui la rentrée est bien passée !
Merci encore pour cette sympathique opération qui m'a donné à lire un très bon livre et qui me donne aussi l'occasion de découvrir d'autres blogs littéraires !
Des vies d’oiseaux de Véronique Ovaldé
Extrait de l’avis de Doucettement, meilleure chronique de Des vies d’oiseaux pour le jury PriceMinister «(…) l’auteur, sait, par la variation de longueur de ses phrases redonner du souffle et du rythme à l’intrigue et surtout à ses personnages féminins qui renaissent lentement mais sûrement. »
Retrouvez toutes les critiques des blogueurs participants ici.
Un grand merci à tous les participants pour leurs chroniques, à nos partenaires littéraires ainsi qu’aux librairies Chapitre, qui vous proposent l’intégralité des titres de la rentrée littéraire sur leur boutique PriceMinister.
Un coup de coeur pour moi et ils sont assez rares ;-D
RépondreSupprimer@ Sandrine : Oui je classe en coup de cœur aussi !
RépondreSupprimerJe vais pouvoir commencer ton livre voyageur ;-)
Bisous !
Juste un petit coucou Didi pour t'offrir un cadeau virtuel:
RépondreSupprimerhttp://www.flickr.com/photos/cupcakeenvy/2779592935/sizes/l/in/photostream/
Bonne lecture!
Je n'ai pas encore lu cette auteure, je sens que c'est une lacune ! mais je crois que je commencerai par "Véra Candida".
RépondreSupprimerDe cette auteure j'ai seulement lu "Déloger l'animal" et je n'en garde pas un très bon souvenir. Le récit d'une petite fille attardée, fantasque, qui se réfugie beaucoup dans l'imaginaire, mais j'avais du mal à croire au personnage, peut-être à cause du style trop métaphorique de l'auteure. Je passe, donc !
RépondreSupprimerBon aprèm ! Je file au ciné voir LE film que je n'ai point encore vu ...
Si ce livre est aussi intéressant que l’auteure est belle....Bise Didi
RépondreSupprimer@ Claire Fo : oh ben c'est gentil ces livres à déguster :-) tu fais toujours de superbes trouvailles j'adore !
RépondreSupprimerMerci beaucoup et bisous !
@ Aifelle : une lacune peut être pas tant il y a à découvrir ;-) mais je t'invite à découvrir cette auteure qui me plait surtout son style !
RépondreSupprimerPourquoi pas "Ce que je sais de Vera Candida " j'ai découvert Ovaldé avec ce titre ;-)
Bisous Aifelle !
@ Lily : je n'ai pas lu "Déloger l'animal" mais ça ne me déplairait pas de le lire :-)
RépondreSupprimerPour ce livre là c'est dommage que tu ne sois pas tentée car il traite des relations mère-fille et j'ai trouvé ça très bien fait.
Bisous Lily et bon film : intouchables I suppose ? (pas vu en ce moment je boude le cinéma ...)
@ Gérard : oui je confirme aussi beaux que ces yeux verts magnifiquement capté par le photographe de cette photo ;-)
RépondreSupprimerBisous Gérard et bon dimanche !
Qui n'a pas rêvé de voler, d'être sans attache ???
RépondreSupprimerDans ma liste au Père Noël ;)
@ ötli : oui de voler sans contraintes et de revenir dans un nid douillet :-)
RépondreSupprimerJ'espère que le père Noël t'apportera ces beaux oiseaux !
Bisous !
encore une découverte pour moi..dire qu'il y a tant d'auteurs talentueux, et de livres fabuleux dont on passe à coté faute de le savoir....c'est bien pour ça que ton avis est précieux, et c'est un livre que j'achèterai les yeux fermés si l'occasion s'en présente..bisou Didi♥
RépondreSupprimerJe n'étais pas tombée sous le charme du précédent, alors j'hésite à le lire.
RépondreSupprimer@ Isabelle : et bien me voilà investit d'un rôle important envers toi ;-)
RépondreSupprimerSinon moi aussi je ne lis pas assez vite pour découvrir encore et encore des auteurs !
Bisous et bonne soirée !
@ Alex : oui après c'est un univers et une écriture particulière qui peut ne pas plaire.
RépondreSupprimerMais j'ai préféré Des vies d'oiseaux à Ce que je sais de Vera Candida ...
Bonne soirée Alex et vivement les vacances bisous !
Merci à toi ma chère Didi pour tout ce partage, cet enthousiasme et ta façon généreuse de nous donner envie de lire, de lire encore ... Je t'embrasse et te souhaite une belle journée
RépondreSupprimer@ Pétales de fées : merci à toi gentille Pétale et gros bisous !
RépondreSupprimerBon, que dire.... que je n'ai pas accroché plus que cela avec ce livre tant j'en attendais beaucoup. Mais je vais me rattraper avec vera candida !!! A bientôt alors !
RépondreSupprimer@ Géraldine : parfois les rencontres entre un livre et un lecteur ne se font pas ... Peut être n'aimeras-tu pas la plume de Véronique Ovaldé...
RépondreSupprimerPas grave un de perdu dix de retrouver ;-)
Bisous !
J'ai eu du mal avec son précédent "Ce que je sais de Véra Candida". Ces visages de femmes ne m'avaient pas du tout été sympathiques. Du coup, j'hésite...
RépondreSupprimer@ Marie : je comprends alors que tu hésites... En tout cas si je dois comparer j'ai préféré Des vies d'oiseaux à "Ce que je sais de Vera Candida" mais j'ai apprécié les deux alors...
RépondreSupprimerMerci pour ta visite chez moi :-)
Bises
J'ai aussi beaucoup aimé Des vies d'oiseaux de Véronique Ovaldé. Mais pour cette opération, j'ai reçu un autre livre, Les souvenirs de David Foenkinos, très bien aussi.
RépondreSupprimer@ Catherine : une belle opération :-) j'irais voir ton avis sur "les souvenirs" j'ai du le manquer pourtant tu es su mon google reader ;-)
RépondreSupprimerBon dimanche à toi bisous !
Bien aimé, même s'il m'a manqué quelque chose ! ;)
RépondreSupprimerDans le même cadre que toi, j'ai lu le dernier Oksanen, et j'ai été déçue ..
@ Leiloona : oui un soupçon d'un peu plus par exemple sur la relation entre Vida et Taïbo, oui j'aurais aimé qu'elle développe qu'elle nous enchante dans cette relation.
RépondreSupprimerJ'ai lu ton avis sur Oksanen les vaches de Staline c'est ça oui il y a bcp de vomi :O) moyen moyen donc ...
J'ai aussi grâce à toi vu les résultats des matchs littéraires !
Bisous Leiloona et à ton petit Tro'gnon ;-)