Dix ans après La Griffe du chien, Don Winslow revient avec un livre encore plus fort sur la montée en puissance des narco-empires.
2004. Adan Barrera, incarnation romanesque d’El Chapo, ronge son frein dans une prison fédérale de Californie, tandis qu’Art Keller, l’ex-agent de la DEA qui a causé sa chute, veille sur les abeilles dans un monastère.
Quand Barrera s’échappe, reprend les affaires en main et met la tête de Keller à prix, la CIA et les Mexicains sortent l’Américain de sa retraite : lui seul connaît intimement le fugitif.
La guerre de la drogue reprend de plus belle entre les différentes organisations, brillamment orchestrée par Barrera qui tire toutes les ficelles : la police, l’armée et jusqu’aux plus hauts fonctionnaires mexicains sont à sa solde. Alors que la lutte pour le contrôle de tous les cartels fait rage, avec une violence inouïe, Art Keller s’emploie à abattre son ennemi de toujours.
Jusqu’où ira cette vendetta ? SOURCE BABELIO
MON AVIS :Bonjour Didili ,Voici les résultats de l’opération de Masse Critique privilégiée de Babelio !
Je suis heureux de vous annoncer que vous allez bientôt recevoir le livre suivant par la Poste :
Cartel
Je vous rappelle les célèbres tables de la loi de Masse Critique. Seulement 3 lois pas encore gravées dans le marbre, mais en respectant ces petites consignes vous nous aidez grandement à maintenir Masse Critique.
Pfioouuu et bien excusez-moi chers lecteurs (de mon modeste blog), mais je dois reprendre mon souffle après cette lecture !
Mon dieu que c'était violent !!! Gloups ...et Re gloups ! J'en suis toute retournée.
Violences à foison, âmes sensibles abstenez-vous !
La lecture de ce livre c'est faite grâce à une Masse critique privilégiée (voir plus haut).
Je remercie Babelio et les Éditions du Seuil pour ce beau cadeau me permettant également de rajouter un pavé dans ma mare aux lectures et de participer au challenge Pavé chez Babelio encore et toujours, voir sur le forum du site : ICI
717 pages (l'équivalent de presque trois livres !)
Mais remontons un peu en arrière début octobre où j'ai pris quelques notes en cours de lecture :
Ma lecture de Cartel se poursuit et pourtant j'ai bien cru lâcher l'affaire devant tant de violence qui ne menait à rien ...
Il m'a fallu attendre d'arriver au-delà des 250 pages pour que Art Keller, le personnage positif de l'histoire prenne enfin sa place et entre réellement en scène !
Morts, sexe, drogue, tortures et même pas de rock and roll... Quel monde l'auteur nous décrit ici : Avec des femmes objets, les polices véreuses, la drogue, enfin surtout l'argent qu'elle procure et tous les vices y afférents...
Ouf après 250 pages ma lecture évolue vers quelque chose de plus positif... En quelque sorte.
J'aurais souhaité une lecture plus douce mais je me suis fait prendre par la cadence infernale de ce bouquin.
Zoom avant le 18 octobre 2016 :
Mission accomplie, livre fini en temps et en heure avec même un soupçon d'avance, lecture au rythme cadencé de mes trajets quotidiens en train (transport du pavé dans un sac spécial) et de mes lectures nocturnes (pour m'endormir tranquillement ... mouarf... Bonjour les cauchemars).
Attention, ce livre n'est pas fait pour vous laisser tranquille et j'avoue comme je vous l'ai déjà dit l'abandonner au tiers de sa lecture.
Alors qu'est ce qui a fait que j'ai continué ... Très certainement une écriture qui capte son auditoire.
Ce livre traite du monde de la drogue, de son économie, de ses guerres entre les différents cartels, des implications géo-politique entre principalement le Mexique et les USA.
L'auteur prends le parti de nous décrire un monde où la drogue est partout et où elle guide tout.
L'auteur nous informe s'être inspiré de faits réels et d'avoir écrit une fiction. Et bien croyez moi ce monde est tout simplement terrifiant...
J'ose espérer que c'est un exercice de style et que l'auteur à pousser à son paroxysme les divers problèmes liés au commerce de la drogue... Souhaitons que le monde n'en arrive pas là car sinon c'est à désespérer de l'humanité.
Les deux principaux personnages de ce livre sont : (je commence par la méchant) Adan Barrerra le grand patron du cartel de la drogue au Mexique et Art Keller le héros positif agent des services américains de lutte contre la drogue.
L'arrivée tardive réelle d'Art Keller dans le roman a été salvatrice pour moi pauvre petite lectrice perdue au milieu de ce monde impitoyable et effrayant ...
Je me rends compte que j'ai bien du mal à émettre un avis sur cette lecture.
Ce livre m'a mis mal à l'aise, m'a bousculé et par moment j'ai failli laisser tomber tant je n'en pouvais plus de ces morts, de ces torturés, de ces personnages véreux sans humanité....
Pourtant quelques figures m'ont permis de souffler un peu et de croire un peu en l'humanité : il y a eu notamment un journaliste mexicain, Pablo qui aimait son pays et souffrait de ce qu'il était devenu...
Mais attention ici il ne faut pas s'attacher aux personnages ... On ne peut qu'être déçu...
Don Winslow a écrit là un roman choc, il ne prends pas de pincettes avec son lecteur et le malmène jusqu'à la fin. Le travail de l'auteur est très bien documenté....
Comme une chanson de Hard Rock, ce livre peut ne pas plaire à tout le monde et aura un lectorat bien ciblé.
Je peux dire que d'emblée je ne suis pas vraiment de ce lectorat et que cette masse critique aura eu le mérite de me faire découvrir ce livre et cet écrivain.
Mais je l'ai lu en étant capturée (plus que captivée) par la violence comme si je regardais un accident sur la route avec des tas de morts et des blessés en me disant non c'est pas possible mais en ne pouvant détourner mon regard...
717 pages (l'équivalent de presque trois livres !)
Mais remontons un peu en arrière début octobre où j'ai pris quelques notes en cours de lecture :
Ma lecture de Cartel se poursuit et pourtant j'ai bien cru lâcher l'affaire devant tant de violence qui ne menait à rien ...
Il m'a fallu attendre d'arriver au-delà des 250 pages pour que Art Keller, le personnage positif de l'histoire prenne enfin sa place et entre réellement en scène !
Morts, sexe, drogue, tortures et même pas de rock and roll... Quel monde l'auteur nous décrit ici : Avec des femmes objets, les polices véreuses, la drogue, enfin surtout l'argent qu'elle procure et tous les vices y afférents...
Ouf après 250 pages ma lecture évolue vers quelque chose de plus positif... En quelque sorte.
J'aurais souhaité une lecture plus douce mais je me suis fait prendre par la cadence infernale de ce bouquin.
Zoom avant le 18 octobre 2016 :
Mission accomplie, livre fini en temps et en heure avec même un soupçon d'avance, lecture au rythme cadencé de mes trajets quotidiens en train (transport du pavé dans un sac spécial) et de mes lectures nocturnes (pour m'endormir tranquillement ... mouarf... Bonjour les cauchemars).
Attention, ce livre n'est pas fait pour vous laisser tranquille et j'avoue comme je vous l'ai déjà dit l'abandonner au tiers de sa lecture.
Alors qu'est ce qui a fait que j'ai continué ... Très certainement une écriture qui capte son auditoire.
Ce livre traite du monde de la drogue, de son économie, de ses guerres entre les différents cartels, des implications géo-politique entre principalement le Mexique et les USA.
L'auteur prends le parti de nous décrire un monde où la drogue est partout et où elle guide tout.
L'auteur nous informe s'être inspiré de faits réels et d'avoir écrit une fiction. Et bien croyez moi ce monde est tout simplement terrifiant...
J'ose espérer que c'est un exercice de style et que l'auteur à pousser à son paroxysme les divers problèmes liés au commerce de la drogue... Souhaitons que le monde n'en arrive pas là car sinon c'est à désespérer de l'humanité.
Les deux principaux personnages de ce livre sont : (je commence par la méchant) Adan Barrerra le grand patron du cartel de la drogue au Mexique et Art Keller le héros positif agent des services américains de lutte contre la drogue.
L'arrivée tardive réelle d'Art Keller dans le roman a été salvatrice pour moi pauvre petite lectrice perdue au milieu de ce monde impitoyable et effrayant ...
Je me rends compte que j'ai bien du mal à émettre un avis sur cette lecture.
Ce livre m'a mis mal à l'aise, m'a bousculé et par moment j'ai failli laisser tomber tant je n'en pouvais plus de ces morts, de ces torturés, de ces personnages véreux sans humanité....
Pourtant quelques figures m'ont permis de souffler un peu et de croire un peu en l'humanité : il y a eu notamment un journaliste mexicain, Pablo qui aimait son pays et souffrait de ce qu'il était devenu...
" ça le rend furieux , ces meurtres, ces morts.
C'est insupportable de se dire que nous sommes connus que pour cela maintenant : les cartels de la drogue et les massacres. Dans ma ville. La ville qui abrite l'Avenida 16 septembre, le Théâtre Victoria, les rues pavées, les arènes, la Central, La Fogota, plus de librairies qu'à El Paso, l'université, le ballet, les garapinados du pan dulce, la mission, la plaza, le Kentucky bar, chez Fred.... denenue célèbre à cause de ces gangsters débiles.
Et mon pays, le Mexique, patrie des écrivains et de poètes : Octavio Paz, Juan Rulfo, Carlos Fuentes, Elena Garro ..........
Aujourd'hui les "célébrités" sont des narcos, des tueurs psychopathes dont l'unique contributiion à la culture sont des narcoccorridas chantées par des flagorneurs sans talents. "
Mais attention ici il ne faut pas s'attacher aux personnages ... On ne peut qu'être déçu...
Don Winslow a écrit là un roman choc, il ne prends pas de pincettes avec son lecteur et le malmène jusqu'à la fin. Le travail de l'auteur est très bien documenté....
Comme une chanson de Hard Rock, ce livre peut ne pas plaire à tout le monde et aura un lectorat bien ciblé.
Je peux dire que d'emblée je ne suis pas vraiment de ce lectorat et que cette masse critique aura eu le mérite de me faire découvrir ce livre et cet écrivain.
Mais je l'ai lu en étant capturée (plus que captivée) par la violence comme si je regardais un accident sur la route avec des tas de morts et des blessés en me disant non c'est pas possible mais en ne pouvant détourner mon regard...
Alors amis lecteurs, si vous êtes trop sensibles, fuyez !!!!
Mais si rien ne vous effraie, foncez !!!!
Quant à moi je vais me lancer dans une lecture beaucoup plus douce en compagnie de mon chat, je le mérite bien, vous ne trouvez-pas ? ;-)
@Didi octobre 2016 Bounty douceur |
Trop de pages pour moi mais c'est le genre de roman choc que j'adore, tu t'en doutes ;)
RépondreSupprimerCoucou Jérôme,
SupprimerFaut avoir le cœur bien accroché ! Et les 717 pages peuvent se passer dans la douleur :-O
Tu as sans doute déjà lu Don Winslow...
Bises
Âmes sensibles s'abstenir... hum hum... voilà qui me plaît! :D
RépondreSupprimerDes gros câlins à Bounty, il est trop chou! <3
Bonjour Nadine,
Supprimerje suis extrêmement triste mon Bounty est mort ce WE...
Quelle peine immense...
Je suis chamboulée et si triste...
Je comprends que tu aies envie de plus de douceur, en effet.
RépondreSupprimerc'est d'autant plus vrai qu'avec la perte de mon Bounty j'ai vraiment envie de douceurs.
SupprimerIl n'accompagnera pas la suite de ma nouvelle lecture
Bises
Bonjour Didi, je n'ai entendu que du bien sur ce roman. Il faudrait que je commence par le tome précédent. A part ça, je compatis pour la perte de ton chat qui était bien mignon d'après les photos.
RépondreSupprimerBonsoir Dasola,
Supprimeret dire que je voulais après ce livre une lecture en compagnie de mon chat Bounty ... Je suis triste ce n'est plus possible...
Au niveau de cette lecture je peux pas dire qu'elle n'est pas bien ... Mais parfois quand le discours est vraiment trop violent et bien moi ça me lasse...
Je comprends qu"il y ai des adeptes car Don Winslow sait attraper son lecteur, la preuve je l'ai tout lu.
Mais ce ne fût pas sans soupir et réticences.
Bisous