Présentation de l'éditeur
Une conspiration politique sous le règne d'Auguste dans la ville d'Aix. Il y a deux mille ans Aix s'appelait Colonio Julio, mais ses habitants l'appelaient Aquae Sextiae. C'est sur son marché aux esclaves, un des plus fameux de l'empire romain, que Lucius Gallus, vétéran de l'armée du Rhin, retrouve Clodius Sertorius, son ancien bras droit. Comment s'est-il retrouvé là ? Et pourquoi Aemilius Plautius, que certains prétendent être le fils de Cicéron, veut-il à tout prix racheter Sertorius ? C'est dans une ville en proie aux complots, aux meurtres et aux attentats politiques que Lucius Gallus, poursuivi par les sbires de Tiberius Nero, tentera de déjouer la sombre machination qui se trame entre le temple de Belenus et celui de Dexiva. En quatre titres, ayant pour héros Louis Fronsac, jeune notaire sous Louis XIII, Jean d'Aillon est devenu l'auteur le plus célèbre de la collection Labyrinthes. Il aborde dans ce volume l'époque de l'empire romain avec le même souci du détail et la même force évocatrice qui a fait son succès jusqu'alors.
MON AVIS :
Lecture estivale de ce roman.
Complots, meurtres, temples, politiques, argent, déesses.... Me voilà embarquée en l'an 2 (772 les Romains comptant depuis la fondation de Rome 770 avant J.C) sous le règne d'Auguste dans la ville d'Aix en Provence (que je n'ai jamais visité...)
L'histoire nous tient en haleine et on suit Lucius Gallius à travers la ville et dans son domaine, victime d'une sombre machination.
Ce livre est richement documenté et il est agréable de se cultiver et d'apprendre pleins de choses sur cette époque qui a été fondatrice de notre civilisation.
Des renvois explicatifs sont les bienvenus et on trouve en fin de livre une bibliographie intéressante pour les lecteurs curieux de déméler le vrai du faux de cette histoire (car il y a beaucoup de choses vraies dans ce livre) !
Pour ma part j'ai eu du mal à cerner vraiment le pourquoi du comment, mais ouf à la fin un des personnages de l'histoire va résumer un peu tout ça et nous clarifier l'esprit.
Mais on avance souvent dans le trouble quand même et celà m'a un peu gêné ... de plus comme les personnages étaient multiples et double et cachés il était pour moi difficile de leur mettre une tête sur un nom ... et si en plus ils sont décapités ...
Agréable lecture dans son ensemble et je tenterais un autre Jean D'aillon pourquoi pas avec son autre personnage récurrent Louis de Fronsac sur une autre période.
Je voulais aussi vous dire que je suis particulièrement sensible aux belles couvertures des livres de cette collection Labyrinthes.
Détails du tableau de Jacques-Louis David, Les licteurs rapportent à Brutus les corps de ses fils, 1789 huile sur toile 323 cm x 422 cm
et une explication très pédagogique de cette toile à lire ici :
http://www.educnet.education.fr/louvre/mort/mortbru.htm
Ce livre m'a été gentiment dédicacé par Monsieur Jean d'Aillon à la fête du livre de Saint-Etienne édition 2008, un homme charmant près de ses lecteurs. J'ai eu également le plaisir de l' écouter lors d'une conférence où il a parlé de son personnage récurrent.
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