lundi 26 février 2024

La fantaisie Murielle Magellan




Sortant d'une cruelle et longue dépression où elle a failli perdre tout ce qu'elle aime, Mona tente de se reconstruire en s'installant dans un minuscule appartement d'une tour de la banlieue parisienne. Les marches de l'escalier qui conduit au lit-mezzanine sont astucieusement aménagées en casiers de rangement, mais l'une d'entre elles est scellée. À l'intérieur, elle découvre le manuscrit qu'un jeune homme a enfoui là vingt ans plus tôt.
Insolent et drôle, le texte lui donne envie de retrouver l'auteur. Mais que reste-t-il des jeunes gens audacieux après vingt ans de vie ordinaire ? Où ont disparu les désirs, les énergies, les fantasmes ? Où se sont perdus les éclats de rire et la rage de vivre ? Peut-on réinventer la fantaisie ?

Mon avis :

Mais comment vais-je me sortir de cette galère ? Et en plus du retard pour publier mon billet pour ce partenariat. Désolée …

J'ai demandé ce livre car j'avais déjà goûté à la plume de Murielle Magellan avec "Un refrain sur les murs" que j'avais bien apprécié. 

J'ai donc choisi lors d'une dernière Masse critique de Babelio, ce titre à la couverture et au titre tous deux attirants.

Et là, ce fût une déconvenue.

Je deviens peut-être difficile, mais je n'ai pas accroché du tout à ce livre. 

J'ai persévéré, persévéré  et puis là non je n'ai pas pu, j'ai lâcher le livre je l'ai abandonné vers la page 200 (sachant que j'ai survolé dès la centième page).

Je n'aime pas abandonné un livre, je pense toujours que je peux enfin trouver quelque chose qui me plairait, mais là je ne sais pas, tout m'a ennuyé. Même l'écriture était plate.

Mona, le personnage principal,  découvre dans son nouvel appartement, un petit appartement étudiant dans un immeuble, caché sous l'escalier de la mezzanine, un manuscrit.

Ce manuscrit va l'emmener à rencontrer celui qui l'a écrit en premier par le livre qu'elle commence à lire avidement et qui semble lui parler directement et après en voulant rencontrer l'écrivain. Enfin, ce n'est pas un écrivain ce Philippe Sandre-Lévy,

C'est un homme pas du tout intéressant… Ce personnage ne m'a pas captivé, non. 

Pfff et alors elle pouvait me plaire cette histoire… Pourtant ce livre m'est tombé des mains…

Environ au milieu, je m'ennuyais profondément … Ce n'est pas souvent mais je n'avais plus envie de cette lecture. Et lire ce n'est pas s'ennuyer.

J'ai tenté de poursuivre, voulant honorer mon partenariat avec Babelio. Par correction

Mais en fait, je n'ai pas accroché aux personnages. Ils sont trop lisses et leur rencontre est si fade... Même ce livre écrit dans la jeunesse ne m'a pas accroché… Je n'ai pas adhéré à ces deux récits enchâssés. 

De la fantaisie ? Non, je ne l'ai pas vu. Pour l'auteure seule la jeunesse offre la fantaisie ? C'est ça le message ? Que c'est triste…

La jeunesse ce sont les joies des découvertes, c'est le droit de se tromper, oui bien sur. 

Je m'excuse donc auprès de Babelio, auprès de l'auteure aussi, 

mais je vais en rester là pour ce roman.

Ma fantaisie à moi sera de m'accorder le droit de l'abandonner 

et de ne pas pouvoir vous en dire plus… 

Les lectures sont des rencontres et là, ça n'a pas du tout fonctionné entre moi et ce livre.

Tant pis !

 Vous pouvez découvrir d'autres avis chez Babelio qui seront plus positifs que le mien. 

tous les livres sur Babelio.com

mardi 20 février 2024

Eva et les bêtes sauvages Antonio Ungar



Sur une barque à la dérive, au fin fond de la jungle de l’Orénoque, Eva se vide de son sang. Dans le sommeil de son agonie, elle se demande si elle atteindra jamais une rive vivante, si son corps sera livré aux bêtes sauvages. Et si elle parviendra à éviter pareil destin à son enfant.

Quand cette jeune femme de bonne famille décide de fuir la grande ville, une vie dissolue, une existence vide de sens, elle espère trouver dans son travail d’infirmière une échappatoire à son autodestruction, pouvoir enfin être utile, dans ce petit port perdu de la Colombie, au cœur de l’Amazonie.

Mais que sait-elle de la jungle ? Des autochtones, qui meurent de faim, de la fièvre de l’or ? Que sait-elle des paramilitaires, des narcotrafiquants et des guérilleros ? Que sait-elle de la violence, de l’amitié et de l’amour ?

Parmi les bêtes sauvages, Eva choisira pourtant de risquer sa vie pour sauver celle des autres. SOURCE Editions Noir et Blanc Notabilia 

Mon avis :

Une lecture que mon cher Babelio m'a proposée en Masse critique particulière. 

Merci infiniment !

Que j'aime les livres papiers. Cette collection propose un papier si doux, si lisse , une police de caractère si agréable à lire… Il est de bien belle qualité.

Je m'égare, mais il est tellement agréable que l'écrin des textes soit aussi soigné, que je me devais vous en parler. Et cette belle couverture avec cette "curiara", cette barque sur une eau si lisse...

Mais passant au fond désormais.

Excellente lecture , percutante et violente où les personnages ne sont en rien épargnés.

La Colombie et toute sa violence. Ce pays où toutes les richesses minières et autres ont fait se dresser les hommes entre eux.

L'auteur est Colombien et son "livre est basé sur des évènements réels qui se sont déroulés à Puerto Inirida, en Colombie, du 17 au 21 novembre 1999."

Nous sommes donc prévenus dès le départ ce n'est pas totalement fictif !

L'histoire d'Eva nous plonge direct au cœur de l'enfer vert qu'est la jungle, mais on va vite comprendre que les bêtes sauvages qui peuplent cet enfer vert, sont les hommes plus que la nature ! 

J'ai apprécié cette lecture, l'auteur a su en 13 courts chapitres nous conter l'histoire d'Eva et de tous les hommes et les femmes qu'elle croise.

Les violences sont nombreuses et on ne sort pas indemne de cette lecture. Je me suis un peu perdue une fois entre les FARC, l'armée et les para militaires... Mais ça n'a pas gênée ma lecture, c'est de toute façon un véritable imbroglio ce qui se joue dans cette jungle.

L'auteur déroule un fil conducteur qui nous laisse entrevoir un soupçon de lumière... Oui, un tout petit rayon tout fin, qui filtre au tréfond de l'âme humaine. Rayons que filtre la végétation dans la jungle pour faire éclore un peu de vie.

Comment les personnages vont arriver à se construire au milieu de toute cette violence, c'est un bon roman qu'Antonio Ungar a écrit là. 

Son écriture frôle l' onirisme et j'ai aimé découvrir tous ses personnages (Ochoa, Andrés, Abril, Andrade, Cindy...) et les relations qu'ils entretiennent dans cette histoire.

Mes voyages littéraires en Amérique du Sud  sont de belles découvertes. Ils me plongent souvent dans de la violence mais c'est là aussi ou résident malgré tout un peu d'humanité et de simplicité.

Quant à vous n'hésitez pas à vous plonger dans cette jungle avec Eva et les bêtes sauvages. Vous en ressortirez peut être indemne... Ou Pas ! 

Ce n'est pas moi qui vais vous le dire ! 

Il faut parfois prendre quelques risques dans la vie 

et se plonger dans le sombre pour en sortir de la lumière. 

Merci à Ingannmic de m'avoir intégré à son Mois Latino de février 2024