Si chaque fois que la mer se retire
Il faut pleurer les vagues
Comme si elles ne devaient jamais revenir
Lécher nos longues plages blanches
Si quand les bateaux se penchent
Se couchent dans les vagues
Les marins croient qu'ils vont périr
Alors je comprends que mes départs te déchirent
Te déchirent
Si chaque fois que le nuit se referme
Il faut pleurer le soir
Comme si c'était pour toujours le terme
Des matins clairs et de l'espoir
Si chaque fois que je tourne les yeux
Il faut que tu m'empêches
De plonger dans mes pays merveilleux
Alors je comprends que tes paupières se dessèchent
Mon cœur subit des influences
Vois comme elles dansent
Dans mes pensées
Les étoiles ou la lune
La falaise ou la dune
Je ne suis que le mouvement des marée
Que le mouvement des marées
Et même si au pire
Je restais au loin un jour
Il faudrait nous dire
Que peu de gens connaissent
Ce que nos peaux connaissent
Peu de feux de détresse
Sont nés d'autant d'amour
D'autant d'amour
D'autant...
Mon cœur subit des influences
Vois comme elles dansent
Dans mes pensées
Les étoiles ou la lune
La falaise ou la dune
Je ne suis que le mouvement des marées
Que le mouvement des marées
Daran
Magnifiques cette photo et ce texte !
RépondreSupprimerInterminable mouvement des marées mais qui parfois se met en colère et inonde de ses lames jusqu'aux larmes avant l'alarme.
RépondreSupprimerUn beau coucher de soleil qui sent bon l'iode...
RépondreSupprimer:)
Gérard, poète !
RépondreSupprimerTu as raison pour les marées ravageuses car l'île de Ré où a été prise cette photo cet été 2009 n'a pas été épargnée par la tempête Xynthia...